Sophie Hazemann

Ce qui caractérise ma démarche, c’est le mouvement qui transparait dans chaque tableau.
J’aime utiliser l’épaisseur pour prolonger la dynamique du geste et transformer la matière.
Je me nourris du quotidien, des sensations, des rencontres,… tous ce qui crée une émotion.
C’est cette émotion que j’ai besoin d’exprimer.
Je travaille vite et spontanément.
Pour moi, le mouvement, la matière, les couleurs ne sont que des outils d’expression d’une émotion.

Alain Haeffele

Travail autour du noir, du blanc, du gris,
Ecouter un tableau, comme on écoute une musique.
Simplement regarder pour entendre l’image
Enfin, écouter le tableau.

Jean-Louis Hess

Parallèlement à mon travail professionnel (publicité, reportages, édition) et mes recherches théoriques, je développe un travail artistique personnel aussi bien en argentique qu’en numérique, utilisant depuis les appareils rudimentaires (sténopés, Holga, fotografia povera) jusqu’à la chambre 20×25. Refusant de me laisser enfermer dans une « manière », j’expérimente en permanence, passant de la photo de studio à la photographie sociale, du portrait au nu et au paysage. En collaboration avec l’illustrateur Christian Voltz, je travaille à la réalisation de livres pour enfants (une trentaine de livres parus). J’aime travailler en équipe avec Germain Roesz, Bruno de Chènerilles, Hervé Cellier, le collectif Chambre à Part, Peter Greenaway, …

Delphine Harrer

Réalise depuis plus de 20 ans des illustrations pour la pub, l’édition, la communication, l’évènementiel, le culturel. En parallèle expose son travail personnel dans divers lieux.

Claire Hannicq

Plasticienne installée dans les Vosges, Claire Hannicq explore les champs de l’image-sculpture. Elle modèle les matières (bois, métal, verre) aux formes du vivant et constitue une cosmogonie de références qui relient la matière à certaines formes de l’immatériel comme la spiritualité, l’inconscient collectif, les liens de filiation…
Dans son travail, Hannicq bouleverse les repères ordinaires de la perception. Trompe-l’œil et jeux optiques participent à faire apparaître en décalage les images et leur sens, participent à troubler le visible pour qu’émerge ce qui est caché.
Elle ancre ses créations dans ce qui est manuel, sculptural, tout en nourrissant son travail d’immatériel et d’impalpable. Les matières deviennent un support pour les nombreuses « non-matières » pensées, sentiments, souvenirs, croyances… Le bois devient un corps, le verre une pensée complexe et entrelacée, le métal est un fluide qui alimente l’un et l’autre.

Anne Habermacher

Graphiste indépendante particulièrement sensible au papier et à ses étonnantes propriétés, Anne Habermacher développe un travail autour du pli, de la découpe et de la marqueterie de papier.

Si Anne manifeste d’abord un intérêt pour l’aspect formel du livre-objet, elle se dévoile aussi peu à peu en évoquant le souvenir, l’enfance, et les thèmes plus personnels de la femme, du sentiment amoureux, de la relation à l’autre… Elle tend ainsi à construire un univers minutieux et délicat, à travers des projets entièrement réalisés à la main et en éditions limitées.

Son travail s’oriente vers des œuvres uniques, par un jeu de motifs du papier finement ciselé et marqueté.

Horéa

Le nouvel Atelier Galerie d’Horéa vient tout juste d’ouvrir ses portes au cœur de Strasbourg!
En effet lors des Ateliers Ouverts 2015 Horéa annonçait la naissance de son nouvel atelier au 11 rues des juifs. L’artiste a profité de l’année 2015 pour mettre en place la seconde partie de son projet : un espace de création plus exactement un atelier jumelé à son nouvel espace d’exposition.
C’est aujourd’hui pour les Ateliers Ouverts 2016, le moment idéal pour vous accueillir dans cet endroit magnifique !
Juste à quelques pas de notre Cathédrale vous aurez le plaisir de constater à quel point ce monument sublime à toucher l’artiste de près!
Véritable carrefour d’émotions, dans une cour exceptionnelle est au cœur de notre ville, l’Atelier Galerie d’Horéa offre au public des espaces rythmés de couleurs , de matières , de curiosités et d’échanges.

Horéa

Artiste plasticienne strasbourgeoise Horéa vit de son art depuis 20 ans .
Ces dernières année une rencontre fusionnelle avec La Cathédrale de Strasbourg a déclenché une émotion sans limite dans sa réflexion artistique : un saut vertigineux dans son approche sensible. Un regard audacieux, original et contemporain souligne ses années de recherches entre le vu et le ressenti, entre le figuratif et l’abstrait … Un style sensible et fort émane de toute évidence de l’ensemble de la démarche d’Horéa.
Licenciée d’Arts Plastiques à la Faculté de Strasbourg, l’artiste est attirée par la couleur, la matière …la performance .
Le Corps , La Cathédrale de Strasbourg et l’Ivresse lui permettent d’offrir à autrui une promenade contemporaine sur la notion d’Héritage.
Hédoniste et imprégnée par l’envie de jouer des sens , Horéa n’a de cesse de nous étonner…
Ses Cathédrales seront d’ailleurs invitées en 2013 à être exposées au sein de la Cathédrale de Strasbourg afin d’honorer un évènement européen, LA NUIT DES CATHÉDRALES !

Young hee Hong

Percer le visible pour atteindre une dimension autre ? Mais de quelle  visibilité s’agit-il lorsqu’on parle d’une frontière ?
Aujourd’hui, avec la même détermination, il s’agit de faire le point par rapport à ce qui, insidieusement, nous assaille. Je veux parler de la  pression médiatique, pression très puissante, qui nous oblige, soit à croire en tout ce que la société envoie (à travers la publicité, les idéologies), soit à douter de tout. Comment réagir ? Comment trouver son équilibre face à un conditionnement omniprésent et incessant ? C’est à cette question que répond à sa manière, par le travail, Young-Hee Hong.

Elle nous invite avec tact et légèreté à suivre ses mises au point. Elle nous incite, par le regard à examiner avec attention à relativiser, à évaluer, à estimer, à exercer notre esprit critique ; bref, elle nous appelle à nous concentrer afin de conserver notre lucidité, sauver notre jugement personnel et accroître notre conscience.

Cet effort intellectuel et moral, l’artiste le réalise physiquement. Avec son pinceau, sa main, avec son bras, avec toute sa concentration mentale, avec tout son être. Point après point, goutte après goutte, tous ces points  ponctuent un instant de création qui s’étale dans l’espace de ses œuvres.  Ils se superposaient d’abord à des images préexistantes, les points s’appliquaient sur des affiches, des photos, des images extraites d’Internet, mais entre temps, ces mêmes points de vue se sont progressivement affranchis de ces images, qui assaillent notre imaginaire et nous perturbent. Dans un processus d’évolution somme toute assez logique, les points de peinture se sont affranchis, ils flottent librement dans l’absolu, dans un vide qu’ils ont réussi à conquérir. Chaque point s’énonce alors avec sa discrète force. Certaines de ces œuvres s’intitulent par exemple « L’Ombre du Temps », et, de fait, on ne peut imaginer de  meilleure incarnation du temps qui, à la fois s’écoule progressivement goutte après goutte, et demeure à la fois dans un absolu qui n’autre catégorie que lui-même.
Chaque point, chaque goutte de peinture délicatement posée par un fin  pinceau, correspond à un instant précis et renvoie au point suivant, avec chaque fois un peu moins de matière (jusqu’à son extinction ?). Mais, nous en avons fait l’expérience, le temps, lui, n’a pas de fin. « … ».
Claude Rossignole 2014