Thomas Heimann

Thomas Heimann expérimente différentes techniques et matériaux. Ses intérêts artistiques tournent principalement autour de l’esthétique de la couleur, de la surface et de la matière, ou de la netteté et du flou de la perception visuelle et de la pensée. Ces thèmes s’expriment sous forme de modèles dans des tableaux, des objets et des installations qui remplissent l’espace. Les dernières expositions ont eu lieu à Tbilissi, à Bâle et en ligne.

Marina Haller

Je pratique la peinture ainsi que le dessin, gravure et photographie depuis plus de 30 ans.  Les 10 dernières années, je m’inspire de la nature, de ses formes, textures, mouvements, de ses constantes transformations et évolutions.  Et les transgressants en couleurs, matières picturales et images entre l’abstraction et les formes reconnaissables de la nature.  Je fais beaucoup de croquis et de dessins préparatoires pour capter l’énergie de l’état actuel du visible et j’essaye de transcrire une réponse personnelle plastique sur un support.       Les structures vivantes, leurs transformations et mouvement perpétuel, la renaissance et le déclin – la symbiose de la vie – j’essaie de les capter et d’intégrer dans mon expression artistique.  Souvent, c’est une synthèse des observations et de ressentis.  J’utilise la peinture à l’huile, acrylique, pigment, pastel gras sur des grands et des petits formats de toile, carton et autres supports.

Jean-Luc Hattemer

Je travaille d’une manière traditionnelle la figure humaine, animale ou des morceaux de paysages, de nature et empreinte aux « objets » leurs formes et intentions pour mettre au monde ma poétique.Comme « Promenade », une invitation à promener le monde ou sa peau à l’échelle de son corps avec une brouette miroir ou à sculpter des nuages et des île en albâtre à l’échelle du saisissable..J’essaye parfois, vainement, d’être l’anthropologue de mon travail et d’avoir de l’entendement aavec mes formes de « mondiation » comme l’explique si bien Philippe Descola..Et en fin de compte ce qui me motive, c’est ce émerge et de constater que cela m’encourage et le plaisir de le partager aux vivants, humains et non  humains.eps

Hattemer

L’atelier est situé sur la place de la fontaine à Imbsheim près de Bouxwiller. Il est au fond d’un ancien corps de ferme où vit et travaille l’artiste. L’atelier de sculpture est une ancienne grange aménagée accessible pmr. Le village est au pied de la colline du Bastberg où se trouve la Himmesfarth, œuvre de l’artiste.

Ishmat Habib

Ishmat Habib vit et travaille entre Prague et Francfort. Il a étudié à l’Institut indonésien des arts de Yogyakarta (2017-2021), a passé un semestre à l’Académie des beaux-arts de Prague en 2021 dans le cadre d’un programme d’échange, et a obtenu son diplôme de Meisterschüler (2021-2023) à la Städelschule de Francfort-sur-le-Main, sous la direction du professeur Willem de Rooij.

Sa pratique de la peinture est basée sur la philosophie javanaise. L’artiste travaille avec la mémoire des lieux et l’histoire orale transmise de génération en génération. Sa pratique s’inspire des forces motrices et des êtres qui peuplent le paysage et des règles non écrites qui maintiennent l’équilibre entre le monde originel et le monde humain.

Conscient que ces relations et ces savoirs disparaissent rapidement, il s’appuie sur une narration intuitive et cherche à allégoriser.

Julien Hoffschir

Julien Hoffschir, photographe Huningue  « Une image vaut mille mots » – Proverbe chinois J’en suis profondément convaincu ! Tout en restant fidèle à la photo de spectacle et à la photo de rue, je penche néanmoins de plus en plus vers l’abstraction et le minimalisme. Suis-je influencé par mon attirance pour la philosophie zen et bouddhiste ? J’ai tendance à le croire. Simplicité, méditation, contemplation me guident vers une recherche donne clairement plus d’impact au cliché. Je cherche à épurer la photo pour amener le regard directement sur le sujet. Pour faciliter la lecture de l’image, j’en réduis la composition au minimum. Moins il y a de choses, plus on voit. Ou, pour reprendre le principe formulé par architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969), « Less is more » (littéralement « Moins, c’est plus »).

Virginie Hils

Ma pratique du dessin et de la peinture est intuitive et puise ses racines dans l’art brut et l’inconscient collectif. Au cœur de mon travail il y a le corps et ce qui le traverse (chants, cauchemars, fauves, cris, ancêtres.. ) ainsi que sa mémoire et ses bribes.

Virginie Hils

L’atelier est situé dans la maison familiale, au fond de la cour, en traversant le jardin, c’est un espace de  60 m2. La véranda accueillera une exposition de dessins

Jacques Herrmann

Entre savoir expert et profane, Jacques Herrmann développe une pratique qui allie peinture et installation.
Il entend susciter une expérience sensible de la peinture ou s’articule des phénomènes d’apparition et de disparition, d’accumulation, de répétition et de mémoire. De l’inévitable mise en perspective de la peinture avec son passé, il puise les anecdotes nécessaires à revisiter ses formes comme autant de traditions qu’on célèbre, qu’on renouvelle. Attentif aux usages et aux formes de la peinture, il multiplie les séries pour formuler différentes typologies qu’il poursuit en altrnance les unes des autres tels que des trompes l’œil, des palimpsestes ou des monochromes. Son affinité pour la peinture l’entraînent en terra incognita, à l’affût de nouvelles possibilités, de découvertes fortuites. Il met la matière à l’épreuve en cherchant ses limites pour en révéler quelques aspects : sa fragilité, sa luminance ou son opacité