La GrAnge

La GrAnge a souvent été le cadre d’expositions d’art contemporain où les artistes invités par les propriétaires Johannes BlonK et Eliane Mengus pouvaient exposer gracieusement. Aujourd’hui La GrAnge est devenue un lieu de création, l’atelier de Johannes, lui-même devenu artiste plasticien dans l’abstraction géométrique.

Didier Guth

Ses practiques artistiques et picturals sont multiples ayant toutes à voir avec le collage et l’image, les objets et les traces. Il utilise la peinture mais il n’est pas peintre.En cela il est un pur produit de l’histoire de l’art du XXe siècle, héritier aussi bien de Schwitters que de Picasso pour les collages, de Klee et Mirò pour les formes, du pop art pour les couleurs et les formes simples, de Warhol pour les images, les séries, les accumulations et les photocopies, de Calder pour les objets

 

Jochen Gerner

Les trois images proposées sont des pages extraites d’un carnet intitulé « Branchages ». Ce carnet de 80 pages environ regroupe un ensemble de dessins réalisés exclusivement durant mes conversations téléphoniques, suivant le principe étrange que la main droite griffonne, détachée de l’esprit. Dans ce carnet, j’ai souvent dessiné des éléments végétaux (branches, brindilles, herbes) ou des traits pouvant représenter des chemins, circuits ou autres réseaux. Par le dessin, je reliais ainsi la notion de paysage intérieur et la communication avec autrui. Avec le temps, ces pages sont devenues des témoignages de micro-événements, choses vues, lues et entendues. Le carnet « Branchages » est un journal de petits faits personnels, réels et imaginaires.
Sur l’un de ces dessins, une source semble jaillir dans une forêt de branches et de signes…

Vanessa Gandar

Vanessa Gandar est photographe plasticienne et commissaire d’exposition indépendante. Depuis 15 ans, elle développe une pratique photographique en lien avec les paysages du monde entier suite à de nombreux voyages et projets de volontariats. Elle participe à des expositions en France et à l’étranger, récemment à la Biennale de la Photographie de Mulhouse, bénéficie de résidences d’artistes, comme à la Ferme Asile en Suisse et obtient plusieurs bourses de recherche et de création, dernièrement la bourse de la photographie documentaire du CNAP.
Ces expériences de vie lui ont permis d’apprendre à regarder, à analyser et à aborder de nombreux territoires afin de mieux en comprendre les enjeux et les
contextes. Ses photographies à l’esthétique minimale et contemplative montrent des paysages sublimes et dépourvus des êtres qui les peuplent. En habitant ces
grands espaces, en vibrant avec les phénomènes naturels en présence, elle réaffirme l’expérience de ce qui fait notre présence à la surface d’un monde fragile.
Ses projets sont habités d’histoires, et d’enquêtes de terrain. Ils questionnent les représentations du paysage, les multiples temporalités et transformations qui y sont à l’œuvre, les relations entre les vivants au sein des mondes partagés.

Mado Gross

Peintre depuis de nombreuses années, ayant participé à différents ateliers, je me suis consacrée à l’expression du corps. Mon but consiste à chercher comment figurer les aspects cachés de l’être humain. C’est le corps nu qui exprime le mieux les sentiments,  l’espoir, les idéaux, l’ambition, les obsessions, l’angoisse, les marques du temps, la  vie, la mort, tout ce que nous souhaitons et tout ce que nous craignons….Défit permanent : Transcrire sur la toile le langage du corps face à des instants de vie.

Eve Guerrier

C’est parce que la peinture d’Eve Guerrier traite de notre quotidien le plus proche dans des décors qui nous sont toujours plus ou moins connus, qu’elle véhicule une émotion toute particulière et crée avec son regardeur une intimité inédite.
Loin des canons d’une peinture trop souvent convenue et sanctuarisée, l’artiste capture dans la couleur et le mouvement, avec une acuité bienveillante et une joie communicative, de minuscules instants de vie, puisant dans leur évidente fragilité les sujets de son travail.
Ces sujets prennent initialement la forme de dessins, parfois de sculptures, permettant de mesurer tout le potentiel pictural de ces choix. Cette lente maturation contribuera à l’aspect immersif et spontané des œuvres peintes, elle sera aussi le moteur de leur mystère.
Un homme sort de sa voiture et fouille ses poches, une passante lit un sms, deux amies se chuchotent un secret, de leur balcon un couple prend congé de ses amis… pendant que d’autres se promènent dans la campagne sans voir les tentes installées ça et là ou que d’autres se balancent en attendant que « cela passe » ou encore que d’autres tentent de passer d’un monde à l’autre….
Nous voici impliqués, au cœur du sujet, simultanément spectateurs et acteurs, et cette peinture parvient avec force et douceur au but ultime de tout art : nous ouvrir les yeux.

Sophie Guermeur

Originaire du Finistère en Bretagne, cela fait depuis Septembre 2009 que j’habite Strasbourg. Je suis créatrice de la marque Ti’Bout, c’est une collection de décorations pour les chambres d’enfants ainsi que de la confection de vêtements et accessoires pour bébé.
Je crée également des toiles à côté de Ti’Bout dans le même principe mais beaucoup plus travaillées. J’aime méler différentes techniques de broderies, de peintures, collages… Cela fait plusieurs années que je travaille dans ce domaine, et c’est la dedans que je m’épanouie, le style de mes toiles varie selon mes humeurs et sentiments du jour où je les réalise.
De nature réservée, je m’exprime à travers mes créations, il y a toujours pleins de petits détails à regarder et à découvrir…

Luc Georges

Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Dijon
Enseignant en graphisme/image/communication au Quai école d’Art de Mulhouse
Conseil en communication et dirigeant d’agence à Mulhouse. Retraité.
Une vie professionnelle passée dans la communication, l’image, le graphisme,
après une formation reçue dans une école d’Art, a forcément une influence sur ma propre
perception de la photographie.
A l’époque des sites de liens sociaux, des smartphones où seul un index valide
suffit pour faire une photo, il est utile de se poser la question du statut d’une image
photographique aujourd’hui.
Est-elle objective ? Le message photographique est-il un message codé ?
Poser la question, c’est déjà y répondre.
Entre l’émetteur et le récepteur, il y a un filtre. Et ce filtre c’est l’auteur. Le
photographe filtre ses images pour les restituer à son public. En ce qui me concerne, mon
filtre est fait de ma culture, de mon passé, de mes convictions, de mes doutes et de mes
engagements.
Pour moi, la photographie est plus qu’un document. Elle fonctionne comme un dialogue,
un échange entre le photographe, les personnes photographiées qui ont participé au
projet et le spectateur.
Aujourd’hui, je questionne principalement la société et son cadre de vie.