Sévérino Da Silva

Energies et portraits,
Peinture : Tente de ressentir les faces cachées et les retranscrire grâce au PHOSPHORE, l’acrylique et l’huile.
Sculpture : Tente de se rapprocher d’une forme esthétique et minimale.
Aquarelle : Ouvert à de nombreuses expériences diverses.

Gérard Dumora

C’est en Polynésie française que Gérard a pris acte de la fragilité de notre environnement, de son aspect éphémère, et c’est aussi en ces lieux couleurs d’éden qu’il fait une rencontre essentielle, avec un artiste polynésien, une révélation comme une évidence qui s’impose à lui : créer…
A partir de cet équilibre ténu entre l’homme et la nature, il appréhende diverses techniques de travail, explore et transforme les matières, telles que, le plastique, le carton, le métal, le bois, le fil…
Gérard, dès lors, crée, un plaisir comme une nécessité ; il transcende émotions et sensations afin qu’elles deviennent le prolongement de ses mains, toutes entières dévouées à la tâche artistique.
Il découvre une multitude de matières naturelles, végétales et minérales, qu’il expérimente comme un « cherchant » permanent, il y associe son savoir-faire de menuisier/ébéniste et le teinte de culture polynésienne.
Gérard participe à la mise en oeuvre de l’art contemporain polynésien et créé une collection de luminaires, mobilier et sculptures.
Ainsi, depuis plus de vingt ans, et de retour en métropole, son travail de création et de recherche s’articule autour des rebuts industriels ; il active le lien entre la précarité de notre environnement et la nécessité d’en valoriser le continuum, en donnant une seconde vie aux déchets ultimes, toujours en adéquation avec sa volonté de prolonger la vie des matières.
Aujourd’hui, il crée des œuvres monumentales éphémères, en non-tissé (fibre synthétique, déchet ultime), au sein de l’espace public ou en pleine nature, tout en s’adonnant avec passion et technicité à la photographie et la sculpture.
Il forme avec Jacqueline un binôme d’envergure reconnu au fil de leurs expositions européennes.
Faire du beau et du grandiose avec du déchet, le leitmotiv créatif de Gérard.

William Drummond

Du métissage Hopi à la gueule de bois coloniale en finissant par l’exotisme noir, mon travail se lit et se raconte comme une succession d’événements à la fois intimes et collectifs, pour donner naissance à une réinvention du monde.
Mon travail prend la forme d’installations, de dessins, d’éditions ou encore de performances.
En cristallisant mes expériences sous la forme d’expositions, j’ai pour ambition de faire pénétrer le spectateur dans un instant révélateur de nos fantasmes et de nos angoisses. La réalisation d’éditions, de recueils, d’écrits et de conférences vient éclairer mes recherches sous un autre jour : j’organise ainsi le sauvetage d’une pensée en devenir, laissant mes recherches, toujours inachevées, hors de tout enfermement dogmatique.

Plaisir d’Offrir

Plaisir d’Offrir c’est le rendez-vous de 4 créatrices, Lorine Boudinet, Claire Boullé, Géraldine Legin et Alice Pessey, toutes quatre issues de la Haute École des Arts du Rhin.
L’idée naît du plaisir d’assembler nos recherches personnelles de manière sporadique et athlétique. Chaque rencontre donnant lieu à un cahier.
Sous différents médiums, à travers nos pratiques distinctes, dans l’objectif d’une édition minimale, nous nous plaisons à vous offrir l’aperçu de nos brouillons, recherches ou travaux plus conséquents sous la forme de livrets numérotés tout au long de l’année.
Plaisir d’Offrir est littéral et expérimental.

Jean-Jacques Delattre

 

Happé très jeune par la magie photographique, je n’ai de cesse depuis, que d’aller à travers mes objectifs, lentilles, regards et émotions, non seulement vers la découverte mais surtout le partage de ce que le quotidien, le banal, l’inexorable, le « normal » à l’œil du passant, peut contenir pour moi, l’immensité de l’inconnu, l’insolite d’une autre dimension, la surprise d’une interprétation décalée.

Seul le mystère que contient l’évidence m’intéresse.

 

Mise en œuvre, de mon travail de photographe, dans mon atelier de « C’était dimanche » et présentation du livre d’artiste ainsi que l’édition courante.

 

Une histoire…

C’était dimanche.

Bizarre ces points noirs à l’horizon. Un présage ? Bon, mauvais ? Que font ces…?

Cigognes ! Des cigognes par centaines !

 

Lucelle, enfin, brève réminiscence.Je me souviens des balançoires là-bas derrière les arbres. Il y a aussi ce grand champ, fraîchement fauché, et des pierres tombées depuis en ruine, paysage désolé, insolite.

Soudain des cris, une certaine effervescence, des enfants et des ados se précipitent vers l’aire de jeux.Plus haut vers la forêt, le chemin de croix a l’air d’avoir été oublié.

En contrebas, un magnifique potager dément l’absence de vie en ce lieu.

Au milieu des hautes herbes, les tours d’un château – posé sur un terrain de jeu lilliputien – m’appellent et me voilà projeté dans le générique de Game of Thrones.

Au sol un masque noir, triste empreinte de la Covid.

Alors que la nature reprend ses droits, l’esprit de saint Bernard doit veiller au grain en attendant des jours meilleurs.

Dans un impressionnant ballet aérien, les cigognes se rassemblent pour leur grande migration.

 

C’était dimanche.

Je n’avais pas envie de sortir.

 

 

Jean-Jacques Delattre

Auteur photographe

 

 

 

Fabienne Delude

Fabienne Delude est peintre et Scénographe.Ma peinture s’intéresse au travers du paysage à ce qu’on perçoit de la vitesse et de l’immobilité. « Schirmeck Road Movies » est une série d’images défilant depuis une voiture: les flous créés par la proximité du bord de la route et les nets au ralenti créés par l’éloignement des montagnes.  » Autobus rouges » est la vitesse qui fusionne toute la lumière de la ville. »Balises » est une idée de l’immobilité de la paralysie, un arrêt dans le temps. « Hors Saisons »: sont les constructions fermées pour un hiver, évacuées devant l’avancée de l’océan, les vestiges de la guerre soudés dans le sable.« Refuges » est la fusion de minuscules constructions et de la haute montagne.

Michel Denis

diplômé aux arts décoratifs de Strasbourg mon activité d’enseignement et d’exposition s’est déployée en France  » dite de l’intérieure » (Ouest ou Nice et Paris principalement )
Depuis mon retour en 67 je ne me suis montré qu’en atelier ouvert ou en septembre dernier à la Ferme Bleue d’Huttenhoffen.
Mon atelier est à Strasbourg dans le quartier du Conseil de l’Europe. J’y peins, grave et sculpte.

Thomas Dirsch

Thomas DIRSCH a installé son atelier à Rountzenheim près de Haguenau et poursuit une production artistique depuis 1990.
Il travaille actuellement sur une série de buste en céramique, une terre argileuse modelée et cuite à haute température. Il aborde à travers ses remarquables sculptures la thématique du mythe, par la représentations de geishas, de femmes avec coiffe africaine, de figures mythologiques. La recherche du sens, du mystère, est au centre de sa quête.

Carine de Marin

Designer textile diplômée du Quai, l’école d’art de Mulhouse, Carine de Marin est devenue,
à force d’expériences, une artiste, designer reconnue pour son talent en design mural.
Carine de Marin est assurément une designer. Mais c’est aussi une chef d’entreprise.