Daniel Depoutot

Daniel Depoutot ouvrira son atelier en extérieur , donnera des explications sur le fonctionnement de ses horloges monumentales à moteurs à poids , fera des démonstrations de machine à botter les culs, mettra en route sa sarabande d’automates .

Il fait partie de l’association » La Basse-cour des Miracles  » qui regroupe des talents multiples ( plasticiens, céramiste, architectes, chercheurs, illustrateurs, musiciens…) autour de la gestion collective d’un lieu.

Elle s’inscrit dans la démarche d’appropriation d’une friche par des artistes en inventant un espace de production / diffusion adapté à leur travail : (construction de sculptures monumentales, utilisation de machines, espaces pédagogiques et de monstration).

Aujourd’hui, l’association veut garantir la pérennité d’un lieu qui soit à la fois un espace individuel de travail, un endroit de création à plusieurs et un jardin ouvert sur le quartier COOP.

Amélie Dufour

Je suis illustratrice depuis 2004, je travaille pour l’édition et la presse jeunesse.
Je réalise également des créations pour « les cartes de l’Aimant » (un collectif d’illustratrices)
http://lescartesdelaimant.com/
je fais également partie de l’association « central vapeur » et participe à des projets des « Rhubarbus »

Association A l’abord’Arts

Marc se définit en quelques mots: je suis natif de Schiltigheim, et mon père était professeur de dessin, depuis mon enfance je m’intéresse au dessin et à la peinture grâce à lui. J’ai travaillé de nombreuses années dans une agence de publicité, où je pratiquais la photo et la sérigraphie et bien d’autres techniques…

A 23 ans je décide de me consacrer entièrement à la peinture et au dessin. J’ai commencé dans un style surréaliste, allant jusqu’à l’abstraction. Après 3 ans de ces expériences, je me dirige vers l’expressionnisme pour aller vers des œuvres reliées au ressenti personnel, à la perception des autres et du monde. J’emploie des techniques diverses pour exprimer l’angoissante quête de l’humain.

Je viens d’exposer en décembre dernier au Mémorial d’Alsace Moselle, lieu qui m’a fortement marqué.

A l’occasion des ateliers ouverts 2016, Marc Dupuis met son espace à disposition pour ouvrir son atelier mais aussi représenter l’association « A l’abord’Arts » afin de la promouvoir et de la partager. En 2011, elle s’est construite sous la forme d’ une association à but non lucratif et humaniste. Manifester des phénomènes de société comme la Paix, cristalliser une dynamique artistique dans la Vallée. Des animations auront lieu avec Nico Gester alias LionKarès, et la Conterie des Hautes Chaumes.

FERNAND D ONOFRIO

Artiste engagé dénonçant le comportement politico-social qui s’affaire à manipuler les consciences de chacun et des enfants en particulier.

Ahmet Dogan

Au fil du temps, je recueille, j’accumule des objets ou des images qui m’interpellent par leur potentiel, leur force poétique et politique.

Leur forme, leur couleur, leur mouvement, leur fonction, leur symbolique, leurs bruits sont autant de pistes que j’exploite et mets en scène. J’assemble des objets entre eux, des images,  je m’appuis par moment sur des details insignifiants pour créer des situations souvent décalés, ou absurdes, parfois poétiques. Ma démarche est parfois plus frontale (femmes voilées faites en bâtonnets glacés, ou le pentagone américain fabriqué avec des palettes en bois), ou alors fait intervenir des éléments qui interfèrent sur d’autres (soldats en plastiques placés sur des grains de maïs chauffés qui se mettent à éclater).

Je ne travaille pas un médium en particulier, et mes travaux peuvent se présenter sous forme de photos, d’installations, ou de vidéos.
Mon projet est généralement d’avoir une approche ironique, décalée presque insouciante pour heurter, et déconstruire un symbole pesant ou sensible et percevoir sa représentation sous un autre angle.

Clara Denidet

Clara Denidet
Née en 1991, en Bourgogne, vit et travaille à Strasbourg.

L’intérêt que je porte à ce que l’objet dit, m’enseigne des choses.
C’est une forme d’attention décentrée qui s’applique à débusquer cette capacité de
«faire avec». Loin de l’issue résignée, l’acte de composer, de bricoler tient du magique*.

Quand il est employé à faire ce pourquoi il n’a pas été prévu, à être ce qu’il n’est pas,
quand il devient un symbole, un outil, un langage ou un témoin, quand il est transmis, usé, transformé, l’objet est une prise.
Se pencher sur l’objet est une manière discrète d’étudier ses usagers. Chacun déploie face au chaos une foule de tactiques quotidiennes, habitudes et rites qui fondent nos manières d’habiter un environnement.
(La construction d’une charpente solide comprend le fait de «toucher du bois».)

Mon travail tient autant de la recherche anthropologique que du bricolage empiriste.
Je cherche dans la cohabitation de ces deux terrains des accès à ces savoirs internes et collectifs, ceux qui se logent dans l’usage de la langue, de l’objet, du quotidien… Ceux qui s’apprennent et se fabriquent.
Tout ça demande un effort d’attention, d’indiscrétion. L’œil cherche sans cesse le reflet d’une chose dans une autre, mise sur l’indice, navigue de la marge au centre. Le monde ordinaire, la micro-histoire deviennent par là des terrains de recherche où l’intuition se ferait outil de mesure, l’art une science inexacte.
Il s’agit aussi de présumer des liens entre les choses, de parier sur leurs échos comme
on s’essayerait à jeter des sorts.

Jean-Baptiste Defrance

La peinture de Jean-Baptiste Defrance est un effort utopique toujours manqué, toujours recommencé, de se dire : de dire la vérité sur lui-même. Les formes qui remontent par transparence de sous les couches supérieures de peinture sont le résidu d’un combat livré à la disparition, à la mort, à l’oubli, à l’impossibilité de dire.
Chaque tableau peut être regardé comme un agencement d’évocations autobiographiques, où la multiplicité d’affects attachés à chaque objet jouerait avec ceux inscrits dans tous les autres, y compris ceux qui ne sont pas représentés sur la toile. La juxtaposition de détails réalistes et de zones plus floues traduit la texture inconstante des souvenirs, tantôt limpides, tantôt vagues, tantôt reconstruits.
Les contaminations, les imitations, les brisures, les coulures qui, de manière toujours neuve, agencent ces formes, ne craignent pas de contredire certains clichés normatifs de la psychanalyse. La révélation d’un inconscient y compte bien moins, en effet, que la répétition pulsionnelle d’un double geste d’obturation et de dévoilement.
Jean-Baptiste Defrance pourrait dire, comme Dado, que ses tableaux en contiennent dix autres : patiemment recommencés, recouverts à la tempera comme l’oubli recouvre les souvenirs dont émerge soudain une zone plus claire, alors rehaussée et rendue brillante par un mélange d’huile de lin. Avec la peinture surréaliste, son oeuvre a en commun de prendre pour objet le fonctionnement de sa propre pensée, confrontant le regardeur à des questions essentielles. Comment la pensée se pose-t-elle sur un objet ? Quel rapport entretenons-nous à ce que nous regardons, et en quoi notre regard informe-t-il le rapport que nous entretenons avec nous-même, avec notre propre vie ? » […]
Extrait du texte de L. Perez

Alexandra David

A travers des médiums et des lieux souvent atypiques (le story-telling, des objets, l’édition, une maison de retraite, un téléphérique..) ainsi que des pratiques considérées comme tabou (le vol, l’ésotérisme..), le travail d’Alexandra David explore le concept d’égotisme à l’ère d’aujourd’hui. Les sources de son travail prennent ainsi racine dans l’étude sans complaisance du soi comme spécimen, le physique, le caractère, la personnalité, les expériences personnelles, les limites (etc.) dans un environnent donné. Son travail est à la fois contextuel et in-situ, mais intervient aussi pour modeler cet entourage. Chaque thématique abordée est observée en pensée divergente afin de proposer un rendu multiple, l’ensemble étant traité avec humour et dérision.

duflot

l’atelier de l’instant est situé côté rue au rdc,
ouvert au public, cours du soir et stage de gravures et d’images imprimées

Atelier Dys

L’Atelier Dys est un lieu de création de photographique actuelle.