Clément Cogitore

Après des études à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains Clément Cogitore développe une pratique à mi-chemin entre cinéma et art contemporain. Mêlant films, vidéos, installations et photographies son travail questionne les modalités de cohabitations des hommes avec leurs images.
Il y est le plus souvent question de rituels, de mémoire collective, de figuration du sacré ainsi que d’une certaine idée de la perméabilité des mondes.
Ses films ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux (Cannes, Locarno, Lisbonne, Montréal…) et ont été récompensés à plusieurs reprises. Son travail a également été projeté et exposé dans de nombreux musées et centre d’arts (Palais de Tokyo, Centre Georges Pompidou – Paris, Haus der Kulturen der Welt – Berlin, Museum of fine arts – Boston, MoMA New-York…). Clément Cogitore a été récompensé en 2011 par le Grand prix du Salon de Montrouge, puis nommé pour l’année 2012 pensionnaire de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis. En 2015 son premier long-métrage « Ni le ciel, Ni la terre » a été récompensé par le Prix de la Fondation Gan au Festival de Cannes – Semaine de la critique, salué par la critique et nominé pour le César du meilleur premier film. La même année il reçoit le Prix BAL pour la jeune création. En 2016 il reçoit le Prix Science Po pour l’art contemporain et le 18° Prix de la Fondation d’Entreprise Ricard pour l’art contemporain.
Né en 1983 à Colmar, Clément Cogitore vit et travaille entre Paris et Strasbourg. Représenté par la Galerie Eva Hober (Paris) et la Galerie Reinhard Hauff (Stuttgart)

Antonio Cos

Antonio Cos
est né en 1975 à Strasbourg. Il étudie design industriel à l’école Raymond Loewy en France et à l’ISIA de Florence en Italie. Après les expériences professionnelles dans le studio de Denis Santachiara et le bureau de style Fiorucci, il expose au Salon Satellite de Milan en 2002. Depuis 2003 il est consultant pour différentes entreprises. Il intervient comme visiting professeur à l’école des Beaux Arts de Reims, à l’École Supérieure de Design Rhône-Alpes di Lyon: La Martinière-Diderot, à l’Institut Marangoni de Milan, au pôle design Raymond Loewy de La Souterraine, à la NABA, au Politecnico de Milan et au IED de Turin. Il réalise des projets pour des entreprises italiennes et internationales parmi lesquelles Bormioli Rocco, Bosa, Caterpillar, Coop Italia, Erreti, Giannini, Guzzini, Habitat, Invicta, Nomacorc. En 2009, il crée Cosllection, marque d’autoproduction de produits à connotation expérimentale.

Camille Grosperrin

Le travail de Camille Grosperrin, majoritairement vidéo, met en scène des images et des situations d’apparence simple mais qui nécessitent toujours la mise en œuvre de processus complexes. D’histoires collectées, elle extrait des détails, moments délicats et ténus, où quelque chose semble sur le point de basculer. Cette nécessité de fixer l’état des choses juste avant leur disparition, avec la fragilité qu’elles portent, est une constante au sein de ses recherches. Les images se développent dans un équilibre précaire entre fiction et documentaire, où l’importance des voix off, toujours sur le fil entre témoignage et invention, contribue à brouiller les pistes. Presque toujours narratifs, ses films se concentrent sur les relations qui se tissent entre l’Homme et l’animal, avec la domesticité comme point de rencontre. Le cheval et le chien y sont des figures récurrentes, éléments passerelles qui permettent de basculer dans le merveilleux, rejoignant en cela les grandes figures du conte.

Rose-Marie Crespin

Ma démarche

Mon travail s’articule autour de la notion de temps et de notre capacité à élaborer des images mentales: souvenirs, rêves, transpositions abstraites de ce que l’on capte de la pensée de l’autre, de ce qu’il décrit ; c’est-à-dire un jonglage entre la perception et la construction psychique; entre le connu, le reconnu et l’inventé.

Revient, constamment, dans mes recherches, le questionnement du ressenti d’une durée: plus précisément, notre faculté à ne plus mesurer une temporalité, dés lors que nous sommes soumis à notre propre temps par une activité, dont “La puissance de recroquevillement* nous mène à une pleine concentration.

Je privilégie des gestes simples et répétés pour construire imperceptiblement avec une matière choisie. Cette infime progression du temps d’exécution (nouage à l’aiguille, dessin pointilliste, découpage et recomposition de frêles morceaux de papiers imprimés, pastillage de la terre…) est propice à l’évocation du vivant, à la restitution incertaine d’une mémoire et la recherche d’un passé commun présumé.

Il n’ y a pas de place pour la spontanéité. Tout s’élabore lentement comme pour permettre de mieux appréhender d’impalpables images.

Quels que soient les domaines abordés, j’aime jouer avec les limites de la perception, de la préhension. Utiliser ce qui est à portée de mains pour amplifier, qualifier mes aptitudes et ainsi parfaire mon rapport à la matière et satisfaire ma volonté d’accomplissement et de créativité.

*expression de Louise Ferrarri

Rose-Marie CRESPIN

Jeanine’s Création

Jeanine’s, ou des petits objets faits main qui font du bien !

Issue de la collaboration entre Alice Blot, photographe/artiste plasticienne/conteuse et Stéphanie Urban, peintre/designer, la marque Jeanine’s s’est créée au sein du paysage strasbourgeois en 2015.

Inspirées de la personnalité de leurs grands-mères, les créatrices racontent les aventures de cette mamie farfelue. Mêlant illustrations, contes et objets, elles invitent à découvrir l’univers ludique et poétique de Jeanine’s, qui séduira petits et grands enfants !

Les créations, qui fonctionnent en petites séries, sont issues en majorité de tissus récupérés, de cailloux ramassés dans la rue…

Jeanine’s collectionne, récolte, recueille et s’invente un monde où un galet, une écaille de poisson peut être le point de départ de belles histoires !

Isabelle Charbonnier

Je regarde la vie en face ‘ rien d autre . La terre ne triche pas et je m attache à donner vie à mes créatures’ humaines, animales .

Cadichon

En raison de la configuration des locaux, la manifestation sera présentée à l’extérieur, avec une animation de cuisson Raku. Il est primordial qu’il fasse beau et cela réduit à un weekend.
L’animation raku sera ouverte aux volontaires, sous forme de petits bols à émailler soi-même…

La COOP – Dominique Kippelen

Le Port du Rhin a vu naître, croître, s’épanouir et bouger mon atelier implanté ici depuis 1974. Depuis d’autres pays, d’autres villes, d’autres espaces ont vu apparaître sous une forme ou une autre, une de mes créations.  Ces 5 ans dernières années mon atelier a dû déménager 2 fois passant de 500m2 à 200m2 puis 95m2. 

Mais ce nouveau lieu très lumineux et ouvert sur le monde que vous allez découvrir est une forme de création en soi. Le travail de création : 

Avec le dispositif participatif et nomade « Topografia de uma cidade grande » né au Brésil en 2015, l’artiste sur une période de plusieurs années, un plan long, interroge et développe des notions qui traversent de manière transversale les sciences de la terre, les sciences sociales, et l’antropologie. L’humain est au cœur de ce dispositif, le public est invité à participer activement lors de sa phase première « productions de petites pièces de bois » à travers des workshops ici et ailleurs de par le monde.

Avec « Panthéon », à ce jour plus de 800 dessins, projet d’installation toute particulière sur laquelle je travaille depuis 2008. Un second plan long.

Dédiée au génie féminin, à l’apport extraordinaire des femmes à l’évolution du monde présentes dans toutes les disciplines, toutes les sciences, toutes les découvertes étonnantes qui font notre monde, le travail se construit petit à petit depuis longtemps dans mon esprit, de lecture en lecture, d’image en image, d’information en information, d’éléments relationnels personnels.  Art, travail, vie ne sont pas séparés. Mon indignation est moteur. Je ne peux plus m’arrêter.  C’est un tissage sans fin qui sera donné à voir à un certain moment sous forme d’installation. Une première étape fut exposée en 2008 à Paris chez Christian Aubert.  Une petite série fût acquise par le Musée d’Arts Contemporains de Strasbourg en 2017.

Ces toutes dernières années virent apparaître suite à une résidence à Cill Rialaig, dans le Kerry irlandais en bord de mer, une série appelé des dessins irlandais : aquarelle et encre.

Autre série en cours de création actuellement : « les sentinelles » que vous pourrez découvrir et d’autres petites et grandes créations. La monographie de mes réalisations « Espace, tourbillon et poussières » est aussi disponible à l’aTelier.