alphabet : b
Nicolas Barberot
Yves Bingert
C’est à l’âge de trente ans que j’ai sculpté ma première tête, dans une poutre de charpente en chêne, avec un outillage très rudimentaire.
Mais c’est à peine il y a une dizaine d’années que mon parcours artistique a vraiment commencé. Très jeune je passais des heures en forêt avec mon grand-père .
J’ai donc été marqué par ce terreau forestier.
J’ai aussi eu la chance d’avoir à ma disposition le bois et la pierre, ces matières nobles qui possèdent intrinsèquement une charge vitale et émotionnelle.
L’artiste est simplement là pour les mettre en résonance, pour leurs donner sens et raconter des histoires.
Quelques faits marquants :
1 ère expo importante à la Lyonnaise des Beaux Arts en 2017.
Rencontre avec François Grand de la Galerie Licence 4 et Pierre Souchaud, fondateur de la revue Artension.
Présentation de Bottes People avec la Galerie Zangbieri à Bâle en 2018.
Présentation de L’Echiquier Géant à la Fondation Fernet Branca à Saint-Louis en 2019.
Plusieurs expos à la Fondation Fernet Branca.
Salon Start en 2022 et en 2023 avec la Galerie Cardi.
Pour approfondir, tout mon travail est visible d’un coup
Marie Bernabel
Michel Bedez
« Michel Bedez est une idole – une idole des jeunes. Des jeunes du Moyen-Age. Venus du fond des temps, asservis à la chaire, il n’a pas eu le choix. La figuration est grossière et renvoie à des images archétypales au coeur de toutes les mémoires. » (Stéphanie Lucie Mathern, artiste). Son oeuvre « offre son étrangeté radicale, « cachesexuée » et naïve. Dans cette projection d’une part d’intime, on pourra lire cette façon si humaine de faire totem de son chaos intérieur. pour se protéger. » (Philippe Lefait, journaliste et écrivain). Les idoles sont des confidents qui ont le pouvoir de soigner les maux des hommes et de la société. Elles apparaissent sur des toiles ou sous forme de statues taillées dans du tilleul de la forêt proche, fruit d’un travail coopératif avec le sculpteur Loïc Bosshardt. Michel Bedez explore également les thématiques de la mort et de la danse : mythe de Salomé, sarabande mortelle, baloche égrillard…
Olivia Benveniste
A la mine de crayon et parfois en dessin animé, elle représente des formes : figures humaines ou figures de la nature.
Astrid Bachoux
Diplômée en 2017 de la Haute école des arts du Rhin, Astrid Bachoux transpose ses questionnements artistiques sous différentes formes.
Bien que le dessin reste son médium de prédilection, elle se confronte au fil des rencontres à différentes formes telles que le documentaire, la mise en scène, le textile ou encore le design.
Elle explore par ailleurs les liens entre travail social et pratiques artistiques à travers ses différents emplois salariés dans les champs du social et du médico-social.
« Une artiste, un médium de prédilection. Depuis plusieurs années déjà Astrid Bachoux est au plus proche de la mine de plomb, cette pointe plus ou moins fine et sèche qui vient caresser la feuille afin de faire naître ses structures mentales, dignes des grandes perspectives renaissantes.« Tant par aisance plastique que dans une recherche volontaire d’économie de moyens », l’artiste sculpte le papier. Ses dessins sont des décompositions d’images connues des objets qu’Astrid assemble afin de « créer des narrations picturales volontairement floues, pleines d’antagonismes ». Fragments de ruines, d’architectures et grands damiers sont investis de formes et d’apparitions. Une faune libre et l’une en détresse hantent ces paysages, où règne un climat d’agitation sourde. Réquisitoire ou plaidoyer ?
L’œuvre de Astrid Bachoux vacille de neutralité.
Telles des empreintes oniriques tracées par des éléments disparates du vocable de l’histoire de l’art et de nos sociétés, chaque dessin « ouvre la voie à une multiplicité de strates de perception et d’interprétation. »»
Camille Bonnefoi
Diplômée des Gobelins en 2002, et d’un master théorie de l’art en 2006, je poursuis une démarche de photographe d’auteure autour des questions du support de l’image, du corps et du paysage. Lauréate en 2005 des Boutographies de Montpellier, j’ai été remarquée par les curateurs de Fotolegendo et j’ai pu exposer mon travail à Rome en 2006. J’ai également participé à des expositions de groupes à Paris, en 2010 au mois de la photo Off et en 2013 à la Galerie Ricardo Fernandes ainsi qu’à Pékin en 2012. En 2010 paraît le livre, Les techniques alternatives aux éditions du SCEREN présentant mon essai sur le support et l’image. Depuis 2008, je vis à Strasbourg où j’enseigne la photographie à la HEAR. J’ai créé l’association SimAGo pour la promotion de la photographie en 2012 et mon investissement dans les associations locales – La Chambre et Stimultania – permet à des adultes et enfants de tous horizons de découvrir les techniques argentiques pour une préservation du savoir en ce domaine. A strasbourg, j’ai également pu exposer mon travail régulièrement et plus particulièrement en 2018 lors de la carte blanche qui m’est donné pour la Maison Fulgurante de Photographie où j’ai pu commencer à déployer mon travail sous forme d’installation.