Clemens Buentig

Approche de travailLes images de Büntig se développent à partir de la perception et de la permission de processus naturels visibles et invisibles et du jeu avec les techniques de gravure.
 Son travail porte sur la nature, mais il ne s’agit ni d’une plante particulière ni d’une représentation botaniquement correcte des végétaux. »Je conçois plutôt la nature comme l’idée d’un esprit créatif qui se matérialise une fois sous telle forme et une autre fois sous telle autre. Un acte artistique monstrueusement impressionnant qui m’inspire et me donne envie d’étudier cette idée et de traduire en formes et en signes les régularités observées ». »De même, je trouve dans les plantes, leur croissance et leur « posture » ainsi que leur relation les unes aux autres, des pendants de l’âme humaine. Les plantes sont des co-créatures et s’offrent comme symboles des états de conscience humains. Pour l’intérieur, les sentiments, l’invisible, pour les rêves et ce qui est pressenti, les plantes se retrouvent dans l’image et offrent symboliquement une forme visuelle comme résonance avec l’âme ».et »Toucher la nature de l’observateur avec mon art et soutenir ainsi la prise de conscience que nous sommes tout autant la nature que tout le reste sur cette merveilleuse créature qu’est la Terre, telle est ma véritable ambition ».Dans ses tableaux, Büntig cherche à exprimer la complexité et la beauté fascinantes de la vie.Ses travaux sont connus pour leur rayonnement, leur complexité, leur effet positif et leur utilisation innovante des techniques d’impression originales.Clemens Büntig continue de travailler au sud de Munich, à Mooseurach, près du lac de Starnberg. C’est d’ici qu’il participe à des foires d’art internationales, à des expositions de groupe ou individuelles.2008 Création de son propre atelier d’impression, éditions pour Sean Scully, Mark Harrington et autres. Collaboration avec le Brücke Museum, Ketterer Kunst et des collections d’art graphique, visites guidées et formation continue, activité d’enseignement intensive dans son propre atelier et en tant que professeur invité, développement de nouvelles techniques crossover.2019 Création de son propre projet de galerie sous le nom de Clemens Büntig Editions. Participation à des foires d’art internationales.

Nicolas Barberot

Nicolas Barberot explore les différents modes de communication pour parler aux gens des changements occasionnés par les bouleversements actuels. Il nous questionne sur notre rapport aux autres, aux groupes, à la cité pour continuer à vivre ensemble de manière conviviale et festive…Le jeu est un moyen, pour rester connecté aux autres, au monde du vivant et à soi-même.Pour faire simple Nicolas Barberot aime l’art populaire, un art qui se revendique modeste, à la portée de toutes et tous.Un art qui ne s’écrit pas avec un grand A mais qui s’écrit à travers une quête permanente de sens.« Une nouvelle ère se dessine, rendant l’homme à sa dignité sauvage et donnant sens, joie et ambition à son existence … L’Art d’aujourd’hui sert d’esquisse à ce nouveau projet de société. » Guillaume Logé, « Renaissance sauvage » édition PUF .

Yves Bingert

C’est à l’âge de trente ans que j’ai sculpté ma première tête, dans une poutre de charpente en chêne, avec un outillage très rudimentaire.

Mais c’est à peine il y a une dizaine d’années que mon parcours artistique a vraiment commencé. Très jeune je passais des heures en forêt avec mon grand-père .

J’ai donc été marqué par ce terreau forestier.

J’ai aussi eu la chance d’avoir à ma disposition le bois et la pierre, ces matières nobles qui possèdent intrinsèquement une charge vitale et émotionnelle.

L’artiste est simplement là pour les mettre en résonance, pour leurs donner sens et raconter des histoires.

Quelques faits marquants :

1 ère expo importante à la Lyonnaise des Beaux Arts en 2017.

Rencontre avec François Grand de la Galerie Licence 4 et Pierre Souchaud, fondateur de la revue Artension.

Présentation de Bottes People avec la Galerie Zangbieri à Bâle en 2018.

Présentation de L’Echiquier Géant à la Fondation Fernet Branca à Saint-Louis en 2019.

Plusieurs expos à la Fondation Fernet Branca.

Salon Start en 2022 et en 2023 avec la Galerie Cardi.

Pour approfondir, tout mon travail est visible d’un coup

Marie Bernabel

Artiste : Pierre Paul et Jacques pressant leurs jus d’éponges. Jus d’éponge : métaphore de l’inspiration découlant de l’absorption d’un monde environnant. Pierre Paul et Jacques se transforme en éponge, parfois devant les gens. Le spectateur : c’est le pote de Pierre Paul et Jacques, ils jouent ensemble aux ping pong Le ping pong : des échanges. Les échanges : sous différentes formes, ils se créent et persiste. J’aime bien les voir exposer. Exposer : c’est montrer mais il faut regarder. Pierre, Paul Jacques et leur copain vivent heureux, ils peuvent jouer du ping pong tout en dégoulinant un peu partout.

Michel Bedez

« Michel Bedez est une idole – une idole des jeunes. Des jeunes du Moyen-Age. Venus du fond des temps, asservis à la chaire, il n’a pas eu le choix. La figuration est grossière et renvoie à des images archétypales au coeur de toutes les mémoires. » (Stéphanie Lucie Mathern, artiste). Son oeuvre « offre son étrangeté radicale, « cachesexuée » et naïve. Dans cette projection d’une part d’intime, on pourra lire cette façon si humaine de faire totem de son chaos intérieur. pour se protéger. » (Philippe Lefait, journaliste et écrivain). Les idoles sont des confidents qui ont le pouvoir de soigner les maux des hommes et de la société. Elles apparaissent sur des toiles ou sous forme de statues taillées dans du tilleul de la forêt proche, fruit d’un travail coopératif avec le sculpteur Loïc Bosshardt. Michel Bedez explore également les thématiques de la mort et de la danse : mythe de Salomé, sarabande mortelle, baloche égrillard…

Olivia Benveniste

Olivia Benveniste est une dessinatrice française basée à Barr, à 30 km de Strasbourg.
A la mine de crayon et parfois en dessin animé, elle représente des formes : figures humaines ou figures de la nature.
Elle fait apparaître les choses que l’on connaît, hors-contextes, seules. Ces choses sont belles, fragiles ou fortes de par leur étrangeté.

Astrid Bachoux

Diplômée en 2017 de la Haute école des arts du Rhin, Astrid Bachoux transpose ses questionnements artistiques sous différentes formes.

Bien que le dessin reste son médium de prédilection, elle se confronte au fil des rencontres à différentes formes telles que le documentaire, la mise en scène, le textile ou encore le design.

Elle explore par ailleurs les liens entre travail social et pratiques artistiques à travers ses différents emplois salariés dans les champs du social et du médico-social.

« Une artiste, un médium de prédilection. Depuis plusieurs années déjà Astrid Bachoux est au plus proche de la mine de plomb, cette pointe plus ou moins fine et sèche qui vient caresser la feuille afin de faire naître ses structures mentales, dignes des grandes perspectives renaissantes.« Tant par aisance plastique que dans une recherche volontaire d’économie de moyens », l’artiste sculpte le papier. Ses dessins sont des décompositions d’images connues des objets qu’Astrid assemble afin de « créer des narrations picturales volontairement floues, pleines d’antagonismes ». Fragments de ruines, d’architectures et grands damiers sont investis de formes et d’apparitions. Une faune libre et l’une en détresse hantent ces paysages, où règne un climat d’agitation sourde. Réquisitoire ou plaidoyer ?

L’œuvre de Astrid Bachoux vacille de neutralité.

Telles des empreintes oniriques tracées par des éléments disparates du vocable de l’histoire de l’art et de nos sociétés, chaque dessin « ouvre la voie à une multiplicité de strates de perception et d’interprétation. »»

Camille Bonnefoi

Diplômée des Gobelins en 2002, et d’un master théorie de l’art en 2006, je poursuis une démarche de photographe d’auteure autour des questions du support de l’image, du corps et du paysage. Lauréate en 2005 des Boutographies de Montpellier, j’ai été remarquée par les curateurs de Fotolegendo et j’ai pu exposer mon travail à Rome en 2006. J’ai également participé à des expositions de groupes à Paris, en 2010 au mois de la photo Off et en 2013 à la Galerie Ricardo Fernandes ainsi qu’à Pékin en 2012. En 2010 paraît le livre, Les techniques alternatives aux éditions du SCEREN présentant mon essai sur le support et l’image. Depuis 2008, je vis à Strasbourg où j’enseigne la photographie à la HEAR. J’ai créé l’association SimAGo pour la promotion de la photographie en 2012 et mon investissement dans les associations locales – La Chambre et Stimultania – permet à des adultes et enfants de tous horizons de découvrir les techniques argentiques pour une préservation du savoir en ce domaine. A strasbourg, j’ai également pu exposer mon travail régulièrement et plus particulièrement en 2018 lors de la carte blanche qui m’est donné pour la Maison Fulgurante de Photographie où j’ai pu commencer à déployer mon travail sous forme d’installation.

Nathalie Berizzi-Graux – Nana

Telle une passeuse de mémoire de notre patrimoine textile collectif, je chine mes matières premières, nobles, anciennes et naturelles, perles, fils, paillettes et vêtements, pour en raconter des histoires immuables et en faire des créations que l’on transmet et qui perpétuent le symbole du trousseau de famille.Je choisi des textiles humbles et modestes, pudiques et anonymes, imparfaits et austères, solides et précieux, uniques. Chemises, draps, refuge de l’intimité ayant servi à naître, à se vêtir et à mourir, voués à disparaître avec la personne qui en a eu usage.Il s’agit réellement d’un hommage rendu à ces matériaux trouvés, une création mémorielle responsable, sauver de l’oubli et transmettre ces textiles est l’histoire de ce processus.Pour ce faire je colle, imprime, couds, brode.Apparaissent des personnages romanesques, dandy, héros héroïnes androgynes et théâtraux, passé et avenir se mêlent dans une atmosphère d’artifices à la mode chimérique.Ces réalisations constituent le prolongement d’une garde-robe raffinée et sophistiquée rêvée pour mener le bal…Conserver vivant un éternel sentiment d’émerveillement et d’émotion.

Gabriella Benevolenza

Dans ma peinture actuelle je rends compte de la nécessité de capter les sensations et de rester dans l’instant. Mes sujets sont variés: objets, paysages, scènes de vie se figent dans une attente incertaine. Si  je ne suis pas attachée par la représentation scrupuleuse de la physionomie, du costume, d’un arbre ou d’un animal je n’en rends pas moins compte des attitudes. Traquant à des moments divers une vérité visuelle fugitive. Cette peinture évocatrice, en quête de lumière est le fil conducteur de mon travail. Et ,bien qu’entretenant des liens étroits avec la tradition liée à la représentation réaliste, je refuse une peinture académique et codifiée.