Maeva Bochin

Diplômée de l’École Nationale des Beaux-Arts de Nancy, en France, Maeva Bochin a forgé les bases de son expression artistique dans un environnement riche en histoire artistique et culturelle. Sa formation s’est également étendue à l’école territoriale de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, apportant une dimension multiculturelle à son approche artistique. L’univers artistique de Maeva se révèle à travers une série d’expositions personnelles captivantes depuis presque 30 ans. En 2024, elle prend la charge d’actions au sein de l’association « Les Possibles ». Un projet marquant de land art intitulé « Chemin de curiosités » au parc zoologique et forestier de Nouméa a illustré son engagement à fusionner l’art avec la nature.  Sa passion pour la promotion des arts visuels contemporains a trouvé une expression concrète à travers la création de deux associations dédiées : « Les Arts Bougent » en 2009 et « Les Possibles » en 2023. Ces organisations ont été des plates-formes dynamiques pour la collaboration artistique et la promotion de l’expression créative en Nouvelle-Calédonie. Les résidences artistiques ont marqué des étapes importantes dans sa carrière. De la création en Land art sur l’île d’Orléans au Québec à sa résidence à La Case de Preuschdorf, chaque projet a contribué à façonner son répertoire artistique diversifié. La biographie de Maeva est une saga artistique dynamique, marquée par une exploration incessante, une créativité florissante et un engagement profond envers la promotion de l’art contemporain, passant de la gravure aux installation land art et les projets numériques. Son engagement dans la promotion des arts visuels contemporains, ses réalisations artistiques variées et sa contribution à des projets collectifs témoignent d’une carrière artistique dynamique et engagée. Maeva préfère encore laisser ses mains s’exprimer en création plutôt que de disserter. C’est encore le cas aujourd’hui. Elle est entière et libre. Pour elle, l’art c’est d’abord des gestes qui s’inscrivent dans la réalité d’une œuvre, la pensée est juste le marqueur d’une intention qu’il faut restituer avec sincérité. Comme elle aime le dire, elle construit son chemin avec l’actualité de sa vie.

Alice Bienassis

Alice Bienassis est une autrice et illustratrice française née en 1988.

Elle se forme à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille. Diplômée en 2010 elle s’oriente rapidement vers la BD en auto éditant tout d’abord des livres sérigraphiés « Night&Co. » qui s’inspire de la vie nocturne Marseillaise et dessine lors de concerts des chroniques musicales pour la revue dédiée au Paléo festival en Suisse.
Quelques années plus tard elle apporte sa participation à l’imagerie de la “Quinzaine des Féminismes” à Marseille et réalise un reportage sur les stages d’autodéfense féministe “Riposte”.

Alice travaille sur ce que l’intime et le commun, le subjectif et l’universel ont parfois de presque indissociable.
C’est en 2023 qu’elle publie sa première bande dessinée « Attachements » dont le sujet porte sur la pratique du Shibari et plus spécifiquement sur le consentement dans cette pratique BDSM aux éditions Lapin et projette de sortir début 2025 une enquête sur les féminicides pour les Éditions Delcourt.
Elle participe également au 𝙁𝘼𝙉𝘼𝙏𝙄𝘾 𝙁𝙀𝙈𝘼𝙇𝙀 𝙁𝙍𝙐𝙎𝙏𝙍𝘼𝙏𝙄𝙊𝙉, fanzine réalisé en hommage à Aline Kominsky-Crumb, à la culture des zines undergrounds féminins et queers.

Samuel Bas

Samuel Bas cultive une forme d’étrangeté dans son travail et cherche à créer des images à la fois festives et angoissantes, comme une fête d’anniversaire qui pourrait tourner mal. Son travail puise dans un imaginaire lié à l’enfance, notamment nourri par sa collection de jouets en plastique et par son obsession pour les films d’animation des années 1930/1940, comme Betty Boop, les Silly Symphonies ou Flip the Frog.  Ces films l’inspirent autant par la façon dont chaque élément semble prendre vie, bouger et se métamorphoser, que par le contraste visuel entre les personnages animés en aplats et les décors détaillés et texturés. Ils représentent pour lui un mélange parfait entre un univers à la fois joyeux et enfantin, mais également profondément étrange et dérangeant.

Cathy Baume

Dotée d’une double formation en sciences de l’éducation et en céramique, Cathy Baume travaille la terre pour créer des liens, pour favoriser des partages concrets, fraternels et constructifs.

Ses recherches céramiques qu’elles soient sculpturales ou utilitaires interrogent son rapport au monde et à l’autre. Elles se nourrissent principalement d’architecture et de poésie. 

Le motif de la maison y revient de façon récurrente :

 « Habiter poétiquement le monde ou habiter humainement le monde, au fond, c’est la même chose . » Christian Bobin dans « Le plâtrier siffleur »

Pierre Berlivet

Ma première approche artistique a été la céramique. Elle m’a permis de développer mon appétit créatif, la cohérence entre le geste et le visuel, la maîtrise du volume et la construction de structures complexes. La cuisson raku et l’enfumage en fosse m’ont amené à des expérimentations me permettant d’affirmer les états de surface que je souhaite.

Ce travail en matière a conditionné mon écriture picturale.

La matière, les empâtements, les collages m’aident à créer avec vigueur ma trace sur la toile et à retranscrire mon ressenti intérieur.

Vincent Bohn

Vincent Bohn s’autorise tout, par le dessin, la photo, le collage, la peinture, la sculpture, il construit et deconstruit. Sans limite, ses oeuvres percutent son quotidient. Ce quotidient si plat auquel il redonnent du relief, du sens.

 

Marina Bristot

Le questionnement autour du geste et du corps féminin sont les thèmes récurrents de mon travail. Je me suis intéressée à des techniques de création dites « lentes » (gravures, broderies, vanneries) car j’aime aller chercher dans la répétition du geste, une forme de rythme et de méditation qui vient façonner l’ouvrage.
J’aime pouvoir utiliser des savoir-faire anciens pour traiter de thématiques actuelles, politiques et féministes. Cela me permet de mettre en évidence la question de l’héritage dans mes œuvres ainsi que le besoin de transmission : faire liens.

Sylvestre Bouquet

Je suis illustrateur, graveur et auteur de BD.
Je sculpte aussi dans le bois des bas reliefs qui prennent la forme de portraits-totems.

Véronique Buri

Artiste plasticienne tournée, à l’origine, vers l’élaboration de bijoux contemporains, d’objets liés au corps et à son intimité. Son imagination est alors alimentée par les sécrétions émanant de la société de consommation avec une prédilection pour l’univers coloré et fascinant de la boite de conserve imprimée (entre-autre) qu’elle détourne créant une poétique du rebut.
Progressivement, ses créations, se détachant parfois du corps, ont aussi pris place dans l’espace osant ainsi une nouvelle exploration des possibles où vient se glisser une notion, celle d’une lenteur revendiquée qu’elle souhaite au rythme d’un sablier.
Dès lors, dans ses réalisations figuratives, elle utilise des savoir-faire populaires hybridés à des techniques liées aux domaines des Beaux-Arts, questionnant ainsi « l’ouvrage de dames » en tant que femme artiste.
Actuellement, elle développe un travail graphique au stylo, en cyanotype,
à partir de photos qu’elle prend lors de ses randonnées à travers les Vosges.
Arpenteuse des monts et forêts de longue date, elle constate le changement qui s’opère depuis des années et devient la source de ses inspirations et de ses préoccupations liées à la préservation du vivant.
Capter l’instant du regard posé, retracer la disparition, la fragilité, en un champ poétique et émotionnel. Ces différents procédés servent un propos, celui de son intérêt particulier porté à notre quotidien peuplé de ces petits riens et à notre environnement naturel avec en tête une urgence, celle de notre devenir.

Amande Bleue

Ma pratique artistique se concentre autour du dessin, et aujourd’hui principalement autour de l’illustration numérique sur Procreate, même si je conserve également une pratique de dessin plus traditionnelle, aux crayons de couleur et aux poscas.

Mes illustrations se concentrent essentiellement autour du féminin. Elles sont constituées à la fois de portraits de femmes que j’admire, mais aussi de personnages féminins plus imaginaires. Travailler autour de ces personnages est une façon de réaffirmer sans cesse la place et l’image des femmes dans nos sociétés. En outre, même si le portrait reste un de mes genres artistiques préférés, je m’attache à développer de plus en plus des illustrations narratives et conceptuelles. Mon style est un mélange entre réalisme et imaginaire, doux et coloré, qui laisse place à un certain onirisme, parfois étrange et mélancolique.  Mes sources d’inspiration sont multiples : la littérature, le cinéma, l’histoire de l’art, la culture japonaise, la bande-dessinée et la pop-culture. J’aime entremêler ces différentes références avec lesquelles j’évolue dans mes illustrations, pour proposer de nouvelles images que j’espère inspirantes.