Copa & Sordes

Copa & Sordes s’intéresse aux zones intermédiaires entre l’art et la culture quotidienne.

Les interactions avec les gens sont au cœur de leur démarche artistique. Soit sur les lieux de travail, soit dans la vie quotidienne, soit dans des projets d’art interactifs.

Au fil de jours des ateliers ouverts il vont arranger une installation de nature morte en collective dans leur atelier.

Toutes et tous seront invité de contribuer un fruit ou une legume ou un autre objet comestible.

A la fin cette nature morte se transformera en tableau vivant par une action de cuisiner en collective et de manger ensemble.

Dr. Bacalhaus

Michaël Reinhold (geb. 1990) ist ein schweizerisch-französischer Künstler tunesischer Herkunft, der derzeit zwischen Berlin und Mulhouse lebt. Seine künstlerische Praxis umfasst eine Vielzahl von Medien, darunter Performance, Film, Video, Schreiben und Malerei. Reinhold hat einen Bachelor in Bildender Kunst von der Zürcher Hochschule der Künste und absolviert derzeit einen Master in Kunst und Medien an der Universität der Künste Berlin mit einem Schwerpunkt auf experimentellem und narrativem Film.  Reinholds grenzüberschreitende Arbeiten befassen sich mit den komplexen Schnittstellen von Identität, Liminalität und Masculine Fragility. Durch seine Performances und seine stetig wachsende Besetzung von Alter Egos lädt er das Publikum dazu ein, gesellschaftliche Normen zu hinterfragen, vorgefasste Meinungen aufzubrechen und sich mit tiefgründigen Diskussionen über Selbstbild und die Rollen, die Individuen in der heutigen Gesellschaft einnehmen, auseinanderzusetzen. Indem er zutiefst persönliche Narrative mit kultureller Kritik verbindet, schafft Reinhold kollektive Erfahrungen, die nicht nur zur Reflexion anregen, sondern auch dazu ermutigen, neue Perspektiven auf die Welt zu entwickeln.  Seine Arbeiten wurden unter anderem im Kunstverein Friedrichshafen, beim Tokyo Image Forum Festival, im Run Run Shaw Creative Center (Hongkong) und im Superblue Miami präsentiert. Er wird von der Kunststiftung des Zeppelin Museums sowie in mehreren privaten Sammlungen in der Schweiz und Frankreich vertreten.  Michaël Reinhold versucht derzeit, in Berlin, Los Angeles und dem Elsass zu schlafen.

Nelly Massera

Nelly Massera est artiste et réalisatrice. Elle développe un ensemble de vidéos et
d’installations qui jouent avec les frontières narratives du cinéma. Ancrées dans des réalités humaines, ses œuvres, souvent fragmentaires, placent le corps au seuil du réel. Nelly Massera est invitée pour de nombreuses résidences d’artistes et expositions en France et à l’étranger. A partir de 2014 elle développe un projet de long métrage documentaire en Algérie. Finalisé en 2018, il reçoit un bel accueil dans diverses salles. Pour le théâtre, elle élabore des dispositifs vidéo jouant avec l’espace scénique. Depuis quelques temps , elle replonge ses mains dans différents procédés d’estampe, processus sensible et de réflexion à la base de son travail.
Elle mène par ailleurs des ateliers en milieu scolaire, associatif, carcéral, à l’Université, dans les musées et les écoles d’art.

Amandine Meyer

Amandine Meyer est dessinatrice et plasticienne, elle aime les nouvelles aventures, comme dessiner pour des concerts symphoniques, avec des bébés, faire bouger de la céramique…Elle crée et illustre des livres pour adultes et pour enfants.

Dimæ

Mon travail explore le déplacement, la métamorphose, l’entre-deux et la transmission, nourri par mes expériences multiculturelles en Corée du Sud, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis, en France et ailleurs. Je m’intéresse aux phénomènes subtils et imperceptibles : gestes effacés, langages oubliés, situations muette. À travers mes recherches, je questionne les cadres qui les régissent et imagine des espaces où ces frontières deviennent fluides et poreuses, laissant émerger l’invisible. En explorant ces réflexions à travers la performance, le son, la vidéo et l’installation, je cherche à en amplifier la résonance.

Marion Galut

Artiste multimédia, je suis l’auteure d’installations technologiques mêlant vidéo, lumière, son, photographie et performance. Mon travail s’enrichit de ma pratique assidue de la méditation et des arts énergétiques internes depuis plus de 30 ans, ainsi que de mes recherches en hypnose et neurosciences.

Art et hypnose sensorielle magnétique
Par exemple, la série « Focus » présente quatre installations lumineuses cinétiques fusionnant vidéo, lumière et design sonore. Inspirées par des éléments naturels, ces œuvres transforment des images organiques en abstractions vibrantes, créant une expérience hypnotique où l’art devient un outil d’exploration de la conscience à travers des phénomènes perceptifs. Deux phases de 10 minutes composent l’expérience artistique :

• Phase vidéo: une œuvre à observer les yeux ouverts, focalisés sur un point central.
• Phase lumière: une œuvre à « voir » les yeux fermés, où la lumière scintille à travers les paupières comme un ciel étoilé, par l’intermédiaire de 23 projecteurs.

Laboratoire artistique, neurosciences, hypnose et méditation
L’installation explore le phénomène d’« entraînement cérébral » pour synchroniser l’activité neuronale avec les rythmes de l’œuvre. En coordonnant lumière, basses fréquences et le son de mon souffle, le dispositif amplifie les perceptions. Chaque œuvre propose un objectif de renforcement intérieur, tel que la joie, la force ou la dynamisation. Inspirée par la « Dreamachine » de Brion Gysin, l’installation synchronise les rythmes cérébraux avec des fréquences induisant un état intermédiaire entre veille et sommeil, propice à l’émergence d’images mentales et de sensations intensifiées. Chaque séquence stimule la plasticité cérébrale, révélant une nouvelle forme d’art sensoriel, à la fois hypnotique et magnétique.

Immersion intérieure
La focalisation sur un point central plonge le spectateur dans un état de concentration intense. Le spectateur devient acteur de son expérience méditative, à la fois conscient et créateur de son vécu sensoriel. Les témoignages révèlent la profondeur des dimensions cachées de la conscience, éclairant son potentiel d’évolution. L’expérience repose sur un protocole simple permettant d’en optimiser les effets.

Performance
Mes performances explorent la relation entre l’artiste et le public, en activant le champ relationnel par la présence, le regard et la gestuelle. En lien avec ma pratique des arts énergétiques internes et de la méditation, j’explore l’impact de l’intention dans l’espace. Je sculpte une œuvre immatérielle au sein de l’empreinte invisible du corps. Par des gestes lents et précis, j’invite à une ouverture du cœur, à une sensation d’harmonie et de joie intérieure. Je façonne un espace vibratoire à travers des mouvements minimalistes, où le regard devient un élément actif du processus, générant un dialogue silencieux, intuitif et presque télépathique.

Davy Toussaint

Dans sa pratique, Davy Toussaint questionne la
mémoire, les souvenirs et leur véracité. Dans un
dialogue entre matérialité et immatérialité, il émerge
des artefacts glitchés, formes paradoxales et
combinatoires comme issues du métissage. Les
réalisations varient entre sculptures, installations et
vidéos, dont les matières premières sont l’erreur et
l’imprédictibilité.

 

 

Patrick Straub

Patrick Straub est tombé amoureux du land art comme ça, sans raison, déraisonnablement. Dès lors, il se met à converser avec la Terre, sans arrêt. Il entend des « voies » qu’il suit à tâtons ! Il renifle le temps qui passe. Son travail est un cabinet de curiosités, un champ de bataille perdue par avance. Il fait tout et son contraire, le gigantesque et le minuscule ! Il se sert à l’autel du Monde ! Il emprunte le vent, le froid, la marée, la lumière. Parfois aussi, il verse dans le cliché pour partager l’amour qu’il reçoit. Alors ses cœurs de pierre et de glace se mettent à battre la chamade jusqu’à l’excès. Mais surtout, il raconte des histoires – drôles parfois ! Il dit des poèmes sans mots, il communique avec l’invisible et l’irrationnel. Les photographies et les vidéos de ses réalisations, seules traces pérennes, sont les pièces d’un puzzle chimérique dans lequel il se perd lui-même. Un jeu de dupe où se dessinent les contours d’une « mytho-logie » personnelle dans laquelle il se met parfois en scène.

Jean-Baptiste Perret

Après des études scientifiques en écologie, Jean-Baptiste Perret a travaillé pendant plusieurs années à la protection de l’environnement au sein de collectivités territoriales. Diplômé en 2018 des Beaux-arts de Lyon, il poursuit son intérêt pour le milieu rural à travers une pratique cinématographique qui prend la forme de films et d’installations vidéo. Sa production est traversée par la question du soin qu’il envisage comme une attention à la vulnérabilité, inséparable de la puissance régénératrice des individus. Sa démarche s’appuie sur des enquêtes documentaires et utilise des méthodes issues de l’anthropologie qui interrogent les critères d’objectivité, plaçant ainsi l’affect au centre même du travail de recherche. Il s’inspire également du courant de la microhistoire qui cherche à se détacher des récits officiels des masses pour se concentrer sur les individus et leur propre vision du monde. Jean-Baptiste Perret filme des personnes qu’il rencontre dans des situations quotidiennes ; il s’intéresse à leur parcours de vie, leur environnement et leurs savoir-faire. À travers divers degrés de mise en scène qui laissent volontiers la place à l’improvisation, récits subjectifs et procédés fictionnels s’entremêlent.

Johanna Jackie Baier

Baier est née le 03.05.1955 à Kiel et obtient son baccalauréat à Hambourg.

Suivent des études aux universités de Hambourg, Bochum et Essen.

En 1982, elle obtient une maîtrise en littérature et en sciences du langage à l’université d’Essen avec une thèse sur le concept d’imagination d’Alexander Kluge.

Après l’obtention de son diplôme, elle travaille d’abord comme chef opérateur et directeur de production, puis comme assistant réalisateur pour plusieurs sociétés de production.

Parallèlement à ces activités, elle travaille dans le milieu indépendant du cinéma et des médias en RFA. Baier développe de nombreux projets, produit et réalise des documentaires et des courts métrages, dont beaucoup en format Super8, notamment la compilation de long métrage DIE MISSION – FILM VOM FRIEDEN UND SEINEM KRIEG, qui a été présentée en première au Forum international de la Berlinale en 1984.

En 1993, elle déménage à Berlin.

Depuis 1997, Johanna Jackie Baier est aussi officiellement une femme.

Après avoir changé de sexe, elle continue à réaliser des films : Séries TV et courts métrages et documentaires indépendants. Johanna Jackie Baier réalise entre autres les séries de Grundy-Ufa « Alle Zusammen » et « Gute Zeiten – Schlechte Zeiten ». Entre 2000 et 2010, elle tourne en tant que réalisatrice pour BAVARIA-Film/Das Erste quelques blocs de la série quotidienne MARIENHOF.

Depuis 1999, elle travaille de plus en plus comme photographe indépendante, et participe à de nombreuses expositions et salons.

En 2006/7 , elle participe à l’exposition SEXWORK (Neue Gesellschaft für bildende Kunst, Berlin) avec une sélection de 20 travaux photographiques et un court-métrage.

En 2011, le documentaire cinématographique HOUSE OF SHAME de J.Jackie Baier est présenté en avant-première dans la section Panorama du 61e Festival du film de Berlin. Prix du MEILLEUR DOCUMENTAIRE au Festival CHÉRIES – CHÉRIS, Paris/France 2011, sortie en juin 2012.

En 2013, c’est la Première mondiale du film documentaire JULIA aux X. Venice Days / Giornate degli Autori dans le programme officiel de la 70e Mostra de Venise.

Ce documentaire cinématographique a été soutenu par le Medienboard Berlin-Brandenburg, le BKM ainsi que la Culture Support Foundation of the Republic of Lithuania, il obtient une mention spéciale et 5 distinctions en tant que MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE / BEST DOCUMENTARY lors de sa projection dans des festivals internationaux en 2014. En 2017 Baier est nommé membre ordinaire de l’Académie allemande de photographie. J.Jackie Baier vit et travaille à Berlin.