Pratiques : Technique mixte
Tania Tolstoï
Plasticienne principalement autodidacte, je pratique la sculpture d’assemblage à partir d’objets de récupération avec pour support privilégié la boîte sans couvercle. Je crée également des panneaux en volumes et je pratique la linogravure.
Les objets anciens et le rebut du quotidien, porteurs de vécu et d’histoire, m’en inspirent mille et unes nouvelles que je mets en scène dans mes compositions sur le mode de la combinaison. La boîte sans couvercle est pour moi à l’image de la conscience humaine, cloisonné par ses repères et ses références mais ouverte sur une infinité d’univers, réels où imaginaires, à explorer. Je travaille notamment autour des thèmes de la mémoire, des traces, du (des) langage(s) et des fragilités qui font la richesse de l’humain.
Je me sens proche des créateurs de l’Art Singulier.
Alexandre Astier
Myriam Fischer
Forte de son parcours de 17 années d’expressions artistiques, de 10 autres d’enseignement, d’expositions… elle joue et se déjoue des couleurs tout au long de son chemin de vie à Strasbourg et aime avoir plusieurs cordes à son arc.
Ainsi naquit son slogan : « LA COULEUR, C’EST LA VIE ! »
Artiste – Peintre autodidacte dans un premier temps, puis formée à « la Haute Ecole des Arts du Rhin » de Strasbourg, elle devient coloriste et en imprègne sa vie – Enseignante, métier dans lequel elle proclame que l’inédit peut révéler les valeurs de chacun et que partager et transmettre pleinement seront toujours les maîtres mots de sa vie d’artiste pour se renouveler.
Femme humaniste avant tout et relevant le défi de développer incessamment son potentiel illimité, elle continue, à 47 ans, de distiller sa passion pour la couleur, notamment à travers son nouveau projet dédié à la soierie. Myriam Fischer devient donc fondatrice et créatrice de la marque Myrisia Créations et s’installe à Weitbruch.
Jimin Song
Ce que devient l’instant…
Jimin Song travaille à la croisée de plusieurs disciplines : photographie, dessin, poésie et art (ou arts) du livre, mais aussi restauration et conservation d’ouvrages anciens.
Tout l’art, chez elle, consiste à produire une « cristallisation émotionnelle » autour et à partir d’un fragment de réelau préalablement isolé, médité et bercé par la pensée.
Perles précieuses du souvenir : tantôt clairs et limpides, tantôt obscurs et confus, des instants familiers parfois dérisoires continuent de vivre en nous ou bien sur le papier.
Trace, effacement, mémoire, intimité mais aussi voir et toucher : voici donc ce dont il est question avec ses « objets-livres », tel cet ouvrage rêveur et alchimique qui procède par apparitions et disparitions, petites épiphanies et fragiles révélations. Comme si nous plongions un papier photo-sensible dans un bain de révélateur, il faut en humecter les pages afin de les rendre momentanément transparentes et commencer à voir à travers elles.
Il y a aussi ces livres aux pages diaphanes consacrées à un escargot ou bien à des pigeons, de petits êtres familiers évoquant l’univers des contes pour enfants et incidemment quelques états d’âme difficilement formulables : destin esseulé de l’hermaphrodite ou paradoxe d’une créature vivant tantôt à ras de terre, tantôt en plein ciel.
Le travail peut encore prendre la forme d’un livre-ceinture à nouer à sa taille, comme le ferait un voyageur désireux de protéger ses biens les plus précieux en les attachant solidement à lui. C’est un curieux opus fait de longues et fines feuilles formant une boucle, sur lesquelles s’inscrit le souvenir imagé d’un périple nocturne en train : paysages engloutis par l’obscurité auxquels se superpose le reflet fugace du visage de l’artiste dans la fenêtre du compartiment.
Sa série de photographies en noir et blanc « Les mots présents » semble suggérer que tous ses livres ne sont que la version un peu plus développée de ces pensées-bêtes qu’il nous arrive d’écrire au dos ou au creux de la paume de nos mains.
Avec « Mes poèmes préférés », l’artiste transforme la litanies de remontrances affectueuses ou agacées qu’un père adresse à sa fille en un bouquet de haïkus intimistes. Ce sont des mots simples, des expressions familières que nous avons tous déjà entendu avant même de les lire ; une manière pour elle se souligner que « le plus personnel est aussi le plus universel ».
En se réappropriant les traces et les empreintes de défunts inconnus, elle explore aussi la mémoire et le temps de l’histoire. Elle accumule et retravaille des photographies d’enfants anonymes tirées d’images d’archives de la guerre de Corée afin de leur édifier un paisible et souriant mausolée.
Les instants disparus ressurgissent ; de-ci de-là les lueurs vacillantes du souvenir nous guide à travers la nuit de l’oubli. Embarqués sur de frêles esquifs, nous dérivons ensemble au gré des courants sur le fleuve du temps.
David Rosenberg
Paris, janvier 2010
Claire Hannicq
Dans son travail, Hannicq bouleverse les repères ordinaires de la perception. Trompe-l’œil et jeux optiques participent à faire apparaître en décalage les images et leur sens, participent à troubler le visible pour qu’émerge ce qui est caché.
Elle ancre ses créations dans ce qui est manuel, sculptural, tout en nourrissant son travail d’immatériel et d’impalpable. Les matières deviennent un support pour les nombreuses « non-matières » pensées, sentiments, souvenirs, croyances… Le bois devient un corps, le verre une pensée complexe et entrelacée, le métal est un fluide qui alimente l’un et l’autre.
Ann Schomburg
Ann Schomburg was born in Northeim, Germany in 1984. She lives and works in Berlin, Frankfurt am Main, Kassel and Hattorf am Harz.
Since 2005, she studied fine arts in the classes of Joel Baumann (new media), Urs Lüthi (Being and Fiction) and Bjørn Melhus (virtual reality) at the Acadmy of Fine Arts Kassel. In April 2012 she graduated with honors. In the same year she was appointed master student of Urs Lüthi.
Schomburg’s origins started in parliamentary politics, but she decided to switch her career to fine arts, to formulate observations of society in an artistic expression using the real life experience.
Using her own person as an example of real life, where art and life are in a symbiotic relationship. The consistent comparison of the various reactions to the “reality performance” and her art are a relevant focus of research. Schomburg’s interest is undermining ways using a very own system of logic to reinterpret settled systems. Her research and work is primarily influenced by national and
international workshops and residencies; 2007-2009 she had a free research stay in New York, in 2008 residency in Taiwan, 2010 in Berlin, 2011 in China and in Tours, France.
During her studies Ann Schomburg was awarded for her photographic work Northeim, sculptures. by the Unternehmenspark Kassel (category best student work). In 2012 she was promoted by the management of Preview Berlin Artfair as an emerging artist. In the same year Schomburg traveled with a delegation of five German artists at the invitation of the Tennessee State University in
Nashville, US. There, she presented with a delegation of German artists her work on various art academies and realized an exhibition with Students from the TSU. 2013 Schomburg was awarded with the Kassler Art Prize of the Wolfgang Zippel Foundation, who bought the photo series Northeim, sculptures. for their collection the year after.
In the Spring of 2014, Ann Schomburg called “idling mobile” to life, a mobile artist in residence project. The residency is a hybrid between an interactive sculpture and a residency program. In this constellation Schomburg invites other artists to participate into the residencies and exhibitions she gets invited to, to redesign the common structures of the institutional art support. For 2015
Ann Schomburg plans a residency tour through Germany and France in cooperation with project spaces and a crowd founding campaign.Since the summer of 2014, the project is connected to the “idling gallery”an art laboratory in which thematic exhibitions open the dialog between emerging
and established artist. A place for art and artistic networking.
Bruno Grasser
Véronique Werner
Dans l’atelier de « La Maison ronde » où vit et travaille l’artiste Yves Carrey, vit également Véronique Werner qui compose des tableaux, des sculptures en assemblant des matériaux tels que verreries, céramiques, petits objets précieux qu’elle accumule et collectionne en les incrustant dans du ciment . Quand elle n’est pas entrain de produire dans son atelier, elle réalise des fresques en bas-reliefs, essentiellement pour des particuliers.
Vieux Niang
Vieux Niang artiste plasticien à colmar
