Après des études en Design de Mode et hautes technologies textiles Camille Goutard lance sa marque en Mai 2014 au nom de BLACK HOLE, faisant appel à un univers à la fois sombre et mystérieux. Après s’être tournée vers le textile et la création de bijoux elle décide de se consacrée essentiellement au travail du métal afin d’en explorer toutes les facettes de manière totalement autodidacte.
Les thèmes des différentes collections se situent entre réalité et fiction, naturel et artificiel et s’inspirent de la nature, de l’architecture, de la géométrie et de la science.
Toute la production est réalisée en France dans son atelier à Strasbourg au sein de l’Association Art’créenvole.
Designer textile diplômée du Quai, l’école d’art de Mulhouse, Carine de Marin est devenue,
à force d’expériences, une artiste, designer reconnue pour son talent en design mural.
Carine de Marin est assurément une designer. Mais c’est aussi une chef d’entreprise.
mal adroit et mauvais bricoleur je n’ai pas trouvé d’avenir ailleurs que dans la bidouille.
Parfois je regrette des fois je m’éclate les doigts sous mon marteau trop lourd pour moi
Réalise depuis plus de 20 ans des illustrations pour la pub, l’édition, la communication, l’évènementiel, le culturel. En parallèle expose son travail personnel dans divers lieux.
Le bestiaire enflammé de Van Gysel
Il y a quelque chose d’antique dans tout ce que fait Marie Van Gysel. Une force animale qui nous précède. Dans ses motifs on découvre des empreintes de pieds nus, de mauvaises herbes et de ces choses mystérieuses dont on ne sait dire exactement la nature, cocons, graines ou fouillis d’arbres. Barbarie rauque et gazouillis, chants faux mais vrais, champs à labourer. Marie Van Gysel travaille à bras le corps, puise en elle comme d’un trou d’argile, en sort des images
qui nous percutent. La violence de sa sculpture se reçoit en douceur, par un miraculeux équilibre. Cire, laine, encres rouges, coquillages, feutre et tissus serrés, on sent le geste chaud pousser dans la matière. Elle donne à toucher des poupées les plus étranges: dans leurs grimaces ébahies on devine une tension, le souvenir d’un cauchemar, le battement d’un tambour poilu, la caresse des cailloux. Les monstres se sont échappés, et ils flamboient sous nos mains.
Sa horde de canards en feutre. Ils sont lourds et leurs regards se perdent derrière nous: rien ne nous dit leur age. Ils pourraient sortir d’un sarcophage, d’une caverne ou d’une barque depuis longtemps coulée. Des idoles qui s’offrent avec humilité. Les mères qui peuplent son univers: leurs seins et leurs sexes ébouriffés contiennent les légendes qui nous ont tous traversés un jour. Leurs mains exacerbées sont aussi génitrices. Nous voici confrontés à une crudité rare: nés d’un utérus, nous habitons aujourd’hui un corps matériel. Et même elle nous invite, carrément, dans des ventres vides où la température est idéale. On en devient sa créature, on a les ailes qui poussent. On se retrouve, un peu plus jeune. Marie Van Gysel travaille pour dénouer, pour guérir, pour vivre, pour jouir. Elle soulève dans son atelier des jupes insoupçonnées. Apparaissent alors des princesses callipyges et des loups débonnaires, des masques hagards, des figures grotesques, toutes étonnées d’être nées. C’est nous ! Dans le chaudron, la matrice, là où bout la gelée royale. Là où tout reste encore à faire.
Joseph Kieffer
Marc se définit en quelques mots: je suis natif de Schiltigheim, et mon père était professeur de dessin, depuis mon enfance je m’intéresse au dessin et à la peinture grâce à lui. J’ai travaillé de nombreuses années dans une agence de publicité, où je pratiquais la photo et la sérigraphie et bien d’autres techniques…
A 23 ans je décide de me consacrer entièrement à la peinture et au dessin. J’ai commencé dans un style surréaliste, allant jusqu’à l’abstraction. Après 3 ans de ces expériences, je me dirige vers l’expressionnisme pour aller vers des œuvres reliées au ressenti personnel, à la perception des autres et du monde. J’emploie des techniques diverses pour exprimer l’angoissante quête de l’humain.
Je viens d’exposer en décembre dernier au Mémorial d’Alsace Moselle, lieu qui m’a fortement marqué.
A l’occasion des ateliers ouverts 2016, Marc Dupuis met son espace à disposition pour ouvrir son atelier mais aussi représenter l’association « A l’abord’Arts » afin de la promouvoir et de la partager. En 2011, elle s’est construite sous la forme d’ une association à but non lucratif et humaniste. Manifester des phénomènes de société comme la Paix, cristalliser une dynamique artistique dans la Vallée. Des animations auront lieu avec Nico Gester alias LionKarès, et la Conterie des Hautes Chaumes.
il pourrait s’agir
de récolter
de sélectionner
de collectionner
de confectionner
de conserver
Utilisant le répertoire des sciences naturelles, des arts populaires et folkloriques, les objets que je fabrique sont autant de mises en formes d’une pensée latente. Je manipule les matériaux sans hiérarchie et cherche des points d’équilibre entre le pérenne et le périssable. La matière a son importance mais ce n’est pas nécessairement le sujet. C’est une narration qui suit sa propre syntaxe.