Yolaine Wuest

La vie ?

Une aventure humaine où chacun se démène avec ce qu’il est, avec ce qu’il croit, avec ce qu’il « sait »… Nous sommes tous plongés dans cet inéluctable mouvement temporel et inépuisable mouvement intérieur. Mouvement incessant qui pousse à se frayer un passage. Ombre et lumière… Un travail en clair-obscur est, depuis toujours, mon vocabulaire. Les fonds, que je travaille longuement, sont nourris de terre d’ombre et de sienne parfois, de noirs profonds. Je les modèle à la brosse, au chiffon, les lisse, efface, y revient, jusqu’à ce qu’ils résonnent en moi. Véritable terreau, ils me permettent de m’y ancrer, d’entrer dans la matière, non pas en surépaisseur, mais en profondeur. Cette matière pigmentée est creusée et fouillée jusqu’à y trouver la lumière. Je ne pose pas la lumière mais cherche à la trouver, la retrouver, la faire (re)naître. Je la laisse prendre sa place, celle qui m’apparaît juste, celle qui éclaire de l’intérieur et intensifie notre épaisseur humaine. Faire silence, démêler les fils, chercher la lumière, s’extraire… Forme d’instinct de survie, promesse d’une échappée belle !

Nicolas Lecuy

Autodidacte, influencé depuis longtemps par le graffiti (a tenu sa première bombe dès l’âge de 11 ans).
Mon travail s’axe principalement autour d’enchevêtrement de lignes libres.

Jean-Christophe Gresse Hohnadel

JeanChristophe Gresse Hohnadel
www.jcgressehohnadel.com

Chaque toile raconte une histoire à condition de s’y plonger avec une attention délicate. Le regard peut l’appréhender de très loin et puis s’approcher progressivement pour éviter de passer à côté de détails essentiels.

« Tempus fugit », prenons ce temps-là tant qu’il nous est donné, tel est le message.
Bruns, ocres, couleurs terriennes, jaunes orangés forment les fonds. Rien de fixe, de statique cependant…les nuances se déclinent au gré de la lumière. Les aplats s’associent pour se dissocier sitôt la prunelle de nos yeux posée.

L’écriture y figure toujours, sentinelle postée en rappel d’un passé qui nous a permis de décoder le monde. Mais elle évolue ; d’inclusions figée, elle se glisse à présent sur toute la surface en signes lancés comme des messages. Tantôt, tout en douceur et en langueur, les caractères diffusent une poésie infinie. Tantôt hérissés comme des piques, mordants comme des avertissements, ils sont cris muets à écouter.

Les symboles, peu à peu, ont pris possession des tableaux de l’artiste.
Le carré s’oppose au cercle, le réalisme à un monde taillé de toutes pièces, clés de lecture de ces créations, toujours en recherche dans une troublante incertitude qui pose question.
L’artiste narre sa vision du monde comme s’il se trouvait dans l’impossibilité de faire un choix. Au travers de ses expérimentations picturales, il cherche une voie, tenant dans sa main crayons et pinceaux comme le funambule tient sa perche pour rétablir toujours l’équilibre entre le cosmos et lui-même. Nomade ou sédentaire, incertitude ou conviction, terre ou imaginaire, infinitude ou cloisonnement ? Rien n’est monisme, tout est dualité…

Quand je l’interroge, l’artiste soupire et explique le plaisir de créer, ses questionnements, ses doutes et le bien-être qui en résulte lorsque l’œuvre, enfin, est aboutie. Il insiste sur le long cheminement de l’idée dans son esprit avant que le crayon ne soit apte à la poser sur le croquis préparatoire.
A présent, il manque déjà de place, d’espace car son horizon s’élargit encore.
Ses signes débordent de la surface du tableau, prennent leurs quartiers sur les bords ou finissent cachés dans l’envers du décor.
Rien n’est figé, clôturé, tout reste à dévoiler, détecter, repérer.

Danièle FRAUENSOHN

Cécile BIEHLER

Avec sa grande expérience du dessin pris sur le vif, Cécile Biehler, puise l’essentiel de son inspiration en observant la société qui l’entoure.

Elle la contemple, la considère et se sert de ces expériences dans son travail de création sans briser les mythes des histoires douces de rencontres drôles et inattendues…

Puis, elle assemble sur le tableau encore frais ces moments magiques où se côtoient la fragilité fantaisiste de l’être et l’ouverture à l’altérité comme modèle de transcendance.

Ses oeuvres sont figuratives, mais non dénuées d’abstractions visionnaires et poétiques.

Cécile Biehler mène un parcours artistique riche est transversal : elle pratique la peinture, l’illustration et la mosaïque, elle est également poète et auteure.

Elle a à ce jour publié neuf ouvrages : recueils de nouvelles, recueils de poésie illustrés par ses soins, recueil épistolaire, et récit de voyage avec photographies.

Dans ses livres, elle dessine avec des mots une autre peinture de l’âme humaine…

Sandy

Ma démarche artistique est souvent qualifiée d’originale, expressive, mais aussi diversifiée et la référence à d’autres cultures y est perçue. 

Je suis créative, productive, mêlant une variété de supports, de formats et de  techniques : peintures, collages, tissage… 

Mes thématiques favorites sont l Homme et la Nature : des visages  tantôt figuratifs, tantôt expressifs ou des paysages plus abstraits, souvent composés d’éléments organiques.

Ma pratique est également influencée par mes voyages à l’étranger. Ainsi, la culture africaine est illustrée par le  côté brut et l emploi  de matériaux de récupération. D autre part, certains travaux peuvent être rapprochés de l art oriental niveau technique du fait de la minutie et des détails.

Ma peinture  est une invitation au voyage, à  la vie, au rêve et à l’imaginaire.

Eric-Azad Topouzian-Bezdjian

resentation: ( max 3000 signes) En réflexion sur les affres du monde et la condition humaine. Artiste autodidacte protéiforme, je travaille sur plusieurs supports à partir de matériaux de récupération (collage et peintures, sculptures, installation, photos…).
Mon travail interroge et provoque le monde et pose des constats parfois, par rapport à son histoire passée et récente; sur  ses mutations, ses guerres, la condition humaine universelle dans sa  globalité (enfance,mort, travail, guerre, famine, génocide, bouleversements sociologiques, identitaires et culturels…)

Dom Poirier

Dom Poirier, reporter-photographe et plasticien, ouvrira son atelier pour présenter une exposition photographique autour du commencement de l’aventure Motoco à DMC en juillet 2013.

Emmanuelle Jenny

A la recherche de nouvelles confrontations entre objets, images, matières et espaces, mon travail propose une remise en question permanente de ce qui détermine l’individu et l’environnement dans lequel il s’inscrit, en manipulant l’ambiguïté et le paradoxe.
À partir d’une réflexion née autour de la banalité, mon travail s’articule autour du rapport au temps, à la façon de vivre dans la société et à la consommation d’objets devenus ordinaires par accumulation mais également à la notion d’identité. En ce sens mes recherches expérimentales intègrent les attendus d’une démarche artistique.
Mes différents déplacements à l’étranger nourrissent et construisent mon travail.

Yolaine Gettlife

 elle développe un travail où se croise le mouvement, l’image numérique et les arts plastiques. Elle met le corps au cœur de nos interrogations, comme une identité à reconstruire, à réinvestir. Le corps lui sert de support, de matériau, ou de symbole. Son intérêt se porte sur lʼexpérience, lʼutilisation de lʼespace comme outil, les réactions sensorielles avec toutes les connexions du geste. Le mouvement est une expérience fondamentale de lʼexistence. En quelque sorte un discours sur lʼêtre, un lieu dʼéchange de lʼhomme avec lui-même, avec les autres et son environnement, finalement un espace du regard.