Jérôme Léger

Architecte de formation, artiste plasticien, il concentre son travail sur une utilisation poétique de la perle d’hématite, avec laquelle ou à partir de laquelle il crée parures, sculpture.
L’apparition de Méduse dans l’exposition «Noir» à Strasbourg donne le ton à de
performances qu’il mène à Paris comme à Strasbourg.
Diversifiant son travail, le portrait est une récurrence dans sa démarche artistique.
Il diversifie ses techniques et se lance notamment dans le dessin, portraits ou
autoportraits qui intriguent. Plus récemment, il se lance dans l’impression de monotypes qui questionnent autant qu’ils étonnent.
Il mène parallèlement une carrière de théâtre et de clown de théâtre.

Hervé Petit

Artiste plasticien, Compositions contemporaines mixtes photo,
collages, installations…
Il vit et travaille à Strasbourg
La photographie est une des constantes dans son travail.
Déclinée en collages, impression sur tissus, photocopie, reproduction, elle est quasi systématiquement mise en scène, répétée, mouvante et se mêle à d’autres techniques.
Une des spécificités de son travail réside dans un processus de collage sur des plaques, objets et rubans métalliques, sur lesquels les effets de l’oxydation se mêlent au papier.
Les photos se délavent, les taches de rouille les envahissent.
Êtres et lieux sont ses sujets de prédilections comme les friches industrielles par
exemple pour l’histoire qu’elles racontent et celle qui continue de les habiter ou qu’il invente en faisant s‘entrechoquer les matières. La matière humaine n’y fait pas exception, qui apparaît ou disparaît de façon spectrale.

Jonas

2010 2012 Visual art school (Basel) école d’art. Inspiré, par le vivant, les matières, l’histoire, l’humain…. Je souhaite que mes peintures soient une invitation, une porte ouverte à l’imagination, que le spectateur puisse être aussi Co créateur de l’œuvre. J’utilise pour cela des couleurs, et des lignes inspirantes évoquant, tantôt un personnage, un objet, qui permettent aux regards une trame vers l’imagination. Depuis deux ans je suis installé à Ribeauvillé, ou j’ai démarré des ateliers d’accompagnement vers la peinture.

Sna Temiti

Temiti Sna parle du vivant qui peuple notre quotidien, de l’être humain et de sa part animale. Elle narre des histoires vraies où l’être humain poursuit son discours avec la nature où chaque petit détail compte. Des histoires d’hommes, où le mal défie le bien, le côtoie et essaie sans cesse de prendre le dessus… Mais le conteur narre aussi l’espoir, le bonheur, la joie, l’amour et tous ces instants éphémères qui font la vie.

Issue de la gravure traditionnelle (Eau-forte, Aquatinte, pointe-sèche, mezzo tinte), Temiti Sna explore les différentes facettes des matières recyclables tout en préservant la beauté et la magie de l’estampe.

Myriam Martel

Depuis toujours l’art suscitant des émotions m’intéresse et m’interroge ; ce qui m’a conduit à poursuivre des études de design objet à l’École de Beaux-Arts et Arts Appliqués de Metz (57).

Mes origines et ma culture asiatique me montrent l’importance d’ouvrir nos yeux et nos sens ; ressentir ce que l’on voit, touche, goûte et sent. 

Ce que j’ai approfondi plus tard, notamment avec l’étude du Feng shui classique chinois ainsi que la pratique du qi gong et du tai chi.

Sur les différents supports travaillés, les matériaux naturels et en lien étroit avec notre environnement sont privilégiés. Du monde végétal je puise mon inspiration.

Aujourd’hui mes créations sur acier s’inscrivent dans une démarche où la notion du Temps est centrale, avec des questionnements sur la valeur que nous voulons bien lui porter ou lui donner…sur nos tentatives de l’apprivoiser, de le maîtriser, ou sur des ressentis qui ne peuvent être que très personnels.

Niko

Autodidacte, au fil du temps, j’accumule des savoir-faire en multipliant
les expériences dans divers domaines. J’aime les matières nobles et créer des
associations de contrastes entre le bois, le métal et le textile. Mon parcours
me permet aujourd’hui de créer des objets du quotidien tout comme des
oeuvres d’Art avec le même soucis de simplicité et d’élégance. Suis-je artiste
ou artisan ? Et bien, je me sens un créateur libre de mes envies et de mes
mains. Ma démarche est finalement simple : découvrir, apprendre, me
dépasser et partager.

Clara Harbadi

Clara Harbadi est une artiste plasticienne, sa démarche s’inscrit dans l’imaginaire et trouve son expression sur la ligne de partage entre abstraction et figuration. Son oeuvre se déploie sur différents supports, même si son médium typique reste le papier qui se décline en séries depuis plusieurs années. Entremêlant traits, formes, écriture, rythme, des collages viennent ponctuer çà et là le papier, des formes et des forces s’ordonnent par un processus de construction et de dé construction.

Isabelle Bisson-Mauduit

Je couds, depuis toute petite je couds, les femmes de ma famille cousaient toutes. Je couds comme je dessine, je brode comme je peins. Parfois la machine m’embarque, c’est une danse rapide tendue, une résistance , une bataille.
Il me faut des dizaines de bobines – combien de kilomètres de fils ? De longues heures.
Initialement formée à la photographie documentaire, l’humain est resté au centre de ma démarche. Tous mes champs d’action me renvoient inlassablement à l’humain.
Du féminin il est aussi question dans la série Paysages intimes née de l’observation de planches d’anatomie.
Corps, organes, membres : encore l’humain. Et cette fois plus de paysages de forêts mais des paysages intimes, intérieurs. Et pour les présenter, des cabinets de curiosités, des boîtes d’entomologiste. Quand l’humain n’est pas dans la nature, c’est sa nature même qui me questionne.
D’expérimentations en recherches et visites – De fil en aiguille – ma pièce Au centre#4 est née au sortir du petit musée de Fragonard de maison Alfort.

Estelle Hoffert

Mon atelier est à 5m de la forêt. Cette proximité me permet d’y travailler, de récolter et d’orienter l’essentiel de mes recherches artistiques autour de cet environnement. Je construis mes décors avec des matériaux de récupération, travaillant avec ce que je trouve ou ce que j’ai à portée de main. Je ramasse des objets portant le poids d’une histoire et je les utilise dans mes photographies. Je les classifie sans jamais convenir d’une hiérarchie en mélangeant le beau et le grossier, le faux et le vrai. Dans cette même logique, à travers un travail de mémoire, sensible aux héritages et à leur transmission, j’explore les pistes d’une société où les époques cohabitent.

Alix Videlier

Alix Videlier est né dans le Jura en 1987. Il part faire ses études en Alsace à Strasbourg. Titulaire d’un DEUG en Arts visuels ainsi que d’une Licence design, il s’engage dans le Master design au sein de l’Université de Strasbourg. En 2012, il s’installe en tant que designer produit indépendant. Spécialisé dans le design d’objets, de mobiliers, sans pour autant délaisser une certaine culture graphique et spatiale, Alix œuvre pour différentes entreprises du grand Est de la France. C’est en questionnant ces dernières sur leurs savoir-faire, leur histoire, leur culture ainsi que leur environnement qu’Alix envisage la création. Il possède également une véritable volonté de valoriser le patrimoine local, de favoriser les échanges entre les différents acteurs de la création, de mettre en exergue les forces créatrices locales afin de donner une légitimité narratrice au processus de conception. À coté de cela, il expérimente de nouvelles technologies avec l’émergence de l’impression 3D. Il questionne alors la confrontation de la tradition avec la modernité. Chacune de ces notions entrant en résonance l’une avec l’autre, elles sont un reflet direct du monde actuel. A la fois tourné vers l’avenir tout en prenant en compte l’histoire du passé.