John Caldera

Après avoir eux une longue discussion avec les peuples des animaux de la forêt des hautes Vosges

Corentin Denos

Mes illustrations touchent au monde de l’op-art et du psychédélique sympathisant avec l’univers de la musique.
Je travaille mes lignes de manière numérique, principalement en noir et blanc pour les imprimer ensuite en serigraphie, ou les décliner sur divers supports éditoriaux.

Juliette Vergne

Je suis artiste et designer textile. Dans ma pratique, je souhaite revaloriser les techniques anciennes telles que la teinture naturelle, l’impression en les hybridant avec mon univers contemporain. Autour de mes casseroles, je cuisine des recettes ancestrales, je recompose le hasard.
Mon atelier est un laboratoire, où le tissu s’immerge dans la couleur, passe de bain en bain.
Je suis spécialisée dans l‘ennoblissement textile. Mon processus se divise en 3 phases essentielles : dessiner, teindre, imprimer.
Je travaille à partir de matières brutes (soie, laine, lin, coton…) que j’ennoblie. Je rentre au coeur de la fibre grâce aux plantes et je travaille la surface de l’étoffe grâce à la sérigraphie.
J’aime la simplicité d’un dessin graphique imprimé sur une belle matière teinté, faisant la part belle aux petits défauts, à la trace de la main ou encore à l’accident. L’outil est le médium et le message.
Je créé par ces recettes des objets textiles réalisés artisanalement dans mon atelier.

Sybille du Haÿs

L’anecdote historique et l’archive font partie intégrante de la recherche plastique de Sybille du Haÿs, autant d’outils qui lui permettent de jouer avec les déclinaisons possibles d’un même récit.Elle saisit l’information pour en livrer son interprétation, comme dans l’installation Les oubliés de l’actualité. Histoire et mémoire sont deux notions récurrentes de son engagement plastique. De l’art à l’histoire politique et institutionnelle, elle balise un champ de recherches ambitieux qui se déploie en plusieurs ramifications de pensée.Elle explore par exemple les manifestations d’une spiritualité universelle, inhérente à la vie, et utilise pour ce faire des éléments appartenant au domaine religieux comme le retable ou l’ex-voto. Dans Reconnaissances c’est la dichotomie entre les notions de sacré et de profane qu’elle choisit de mettre en avant, tout en manipulant les références artistiques, hommage caustique rendu aux artistes et penseurs à qui elle s’adresse. Dans Silence, l’accumulation de cire coulée crée un débordement ; l’ancrage au sol devient indispensable à la mise en scène de cette pièce qui évoque un temps figé, celui de l’institution religieuse statique.Ces détournements d’objets interrogent la manipulation de la matière, comme dans la peinture Portrait d’un aumônier militaire. L’image pixélisée, démantelée, morcelée oblige le spectateur à s’éloigner afin de trouver une distance physique et critique. En partant du territoire local (À l’arbre vert) ou international (Who wants to shoot ? et Invitation au voyage), Sybille du Haÿs décline une pratique pluri-disciplinaire et esquive la conclusion hâtive, s’inscrivant, comme artiste, au cœur de la réflexion mémorielle collective et individuelle.Élise Girardot – commissaire d’exposition et critique d’art membre de l’AICA

Hyesung Jung

Née en 1981 en Corée du Sud, vit et travaille à Mulhouse.
Diplômé d’Art à l’Université Chosun en Corée du Sud et à la HEAR(Haute école des arts du Rhin) en France.
Travaille plutôt sur image visuelle pour quelque chose entre eux, entre de visible et invisible, entre d’absent et présent et observer quelque chose changer entre-temps. Dans l’espace, les images changent lentement, disparaissent progressivement mais le temps laisse des traces. Il enregistre des choses qui ne sont pas visibles mais dont on peut sentir la présence. C’est une présence faite de
petites traces où les images seront un mystère, où de nombreuses histoires peuvent être imaginées. C’est un moment de silence, un moment liminal. Comme ceci, mon intérêt se porte sur le processus de compréhension, des moments de ressenti, de présence.

Shohyung Park

Shohyung Park est fascinée par les petits détails du quotidien, sa banalité mêlée à sa diversité. Ses projets artistiques cherchent à questionner nos liens aux objets de tous les jours, à la frontière entre art et design.

Son travail se décline autour de deux sujets principaux, l’un étant le siège, typologie d’objet qui s’articule entre ces deux disciplines. L’autre concerne le flux de la parole et la manière dont elle est représentée à travers les vagues et les gargouilles. Ces personnages sont pour elle un moyen d’extérioriser les pensées intérieures et de visualiser l’intime en général.

Les différents médiums avec lesquels elle travaille sont adaptés à chaque projet : gravure, peinture, dessin, film d’animation, sculpture…