Alma Loé

Plasticienne, graphiste et illustratrice, je m’épannouis dans l’objet imprimé en faisant vivre mes illustrations sur différents supports.

Mathias Martinez

Né en 1993, Mathias Martinez grandit en banlieue parisienne à Cergy-Pontoise entre les ruines du parc Mirapolis, à quelques encablures de Disneyland Paris et non loin du Parc Astérix, d’où sa fascination pour les parcs d’attractions. Il découvre le dessin avec les cartoons de Betty Boop et la bande dessinée en lisant Crumb, Calvo, Tezuka et Winsor McCay. Il apprend la gravure à l’école Estienne de Paris puis rejoint l’atelier d’illustration de la HEAR à Strasbourg d’où il sort diplômé en 2019. Depuis il vit et travaille à Strasbourg et expose ses dessins à la Galerie Arts Factory de Paris ou à la galerie E 2 sterput de Bruxelles. Il a été remarqué par la maison Jean-Paul Gaultier qui lui a demandé de réaliser des visuels illustrés pour leur campagne de prêt-à-porter « Les Marins » et de dessiner ensuite leur carte de vœux 2022. Il publie son premier album de bande dessinée Clocki aux éditions Misma en 2023, qui remporte le prix Mention Spéciale catégorie livre jeune adulte à la Foire Internationale du Livre Jeunesse de Bologne en 2024. En parallèle, il travaille aussi comme illustrateurs pour divers revues telles que Télérama, Kiblind, Topo, Fluide Glacial, etc…

John Caldera

Après avoir eux une longue discussion avec les peuples des animaux de la forêt des hautes Vosges

Corentin Denos

Mes illustrations touchent au monde de l’op-art et du psychédélique sympathisant avec l’univers de la musique.
Je travaille mes lignes de manière numérique, principalement en noir et blanc pour les imprimer ensuite en serigraphie, ou les décliner sur divers supports éditoriaux.

Juliette Vergne

Je suis artiste et designer textile. Dans ma pratique, je souhaite revaloriser les techniques anciennes telles que la teinture naturelle, l’impression en les hybridant avec mon univers contemporain. Autour de mes casseroles, je cuisine des recettes ancestrales, je recompose le hasard.
Mon atelier est un laboratoire, où le tissu s’immerge dans la couleur, passe de bain en bain.
Je suis spécialisée dans l‘ennoblissement textile. Mon processus se divise en 3 phases essentielles : dessiner, teindre, imprimer.
Je travaille à partir de matières brutes (soie, laine, lin, coton…) que j’ennoblie. Je rentre au coeur de la fibre grâce aux plantes et je travaille la surface de l’étoffe grâce à la sérigraphie.
J’aime la simplicité d’un dessin graphique imprimé sur une belle matière teinté, faisant la part belle aux petits défauts, à la trace de la main ou encore à l’accident. L’outil est le médium et le message.
Je créé par ces recettes des objets textiles réalisés artisanalement dans mon atelier.

Sybille du Haÿs

L’anecdote historique et l’archive font partie intégrante de la recherche plastique de Sybille du Haÿs, autant d’outils qui lui permettent de jouer avec les déclinaisons possibles d’un même récit.Elle saisit l’information pour en livrer son interprétation, comme dans l’installation Les oubliés de l’actualité. Histoire et mémoire sont deux notions récurrentes de son engagement plastique. De l’art à l’histoire politique et institutionnelle, elle balise un champ de recherches ambitieux qui se déploie en plusieurs ramifications de pensée.Elle explore par exemple les manifestations d’une spiritualité universelle, inhérente à la vie, et utilise pour ce faire des éléments appartenant au domaine religieux comme le retable ou l’ex-voto. Dans Reconnaissances c’est la dichotomie entre les notions de sacré et de profane qu’elle choisit de mettre en avant, tout en manipulant les références artistiques, hommage caustique rendu aux artistes et penseurs à qui elle s’adresse. Dans Silence, l’accumulation de cire coulée crée un débordement ; l’ancrage au sol devient indispensable à la mise en scène de cette pièce qui évoque un temps figé, celui de l’institution religieuse statique.Ces détournements d’objets interrogent la manipulation de la matière, comme dans la peinture Portrait d’un aumônier militaire. L’image pixélisée, démantelée, morcelée oblige le spectateur à s’éloigner afin de trouver une distance physique et critique. En partant du territoire local (À l’arbre vert) ou international (Who wants to shoot ? et Invitation au voyage), Sybille du Haÿs décline une pratique pluri-disciplinaire et esquive la conclusion hâtive, s’inscrivant, comme artiste, au cœur de la réflexion mémorielle collective et individuelle.Élise Girardot – commissaire d’exposition et critique d’art membre de l’AICA

Jeanne Tocqueville

Si le paysage est le principal sujet de mes dessins, il est un prétexte pour y intégrer une subjectivité, une émotion, une expérience pour prendre à parti celui ou celle qui l’observe.
Il est question de s’interroger sur la subjectivité et les ressentis de chacun.e face à des ambiances sensorielles plus qu’à des représentations précises. Quand commence le processus de narration, pourquoi se raconte-t-on des histoires ? Quels souvenirs, expériences, émotions une image fait-elle naître chez chacun.e de nous, comment s’en empare-t-on sous le prisme de notre vécu personnel ? Qu’est-ce qui ressort de la mise en regard de ces différentes lectures d’une image? Quel est notre rapport aux espaces dans lesquels nous évoluons ? Quels sont leurs impacts sur nous, et à l’inverse, quel impact avons-nous sur les espaces que nous traversons ?