multi-cartes – touche à tout – penchants non dissimulés pour l’ éclectisme – irresistiblement attiré par les détails et les textures, tant pour la photo que pour la peinture
multi-cartes – touche à tout – penchants non dissimulés pour l’ éclectisme – irresistiblement attiré par les détails et les textures, tant pour la photo que pour la peinture
Les individualités s’effacent au profit du groupe. Les MaquiZarts, c’est un groupe constitué d’artistes, d’humanistes et surtout d’utopistes convaincus que l’art peut changer le monde!
LES FORCES VIVES de l’équipe sont des artistes, plasticiens, musiciens, conteurs, permaculteurs, art-thérapeute, professionnel de l’enfance, médiateur culturel… avec au cœur de leur pratique une sensibilité pour l’Humain et l’Art et surtout une envie farouche de défendre l’art du vivre ensemble !!!
LEURS AVENTURES ne font que renforcer leur conviction que l’art est le plus court chemin de l’humain à l’humain. L’émerveillement, la créativité, la sensibilité n’a pas d’âge, pas de religion, pas de classe sociale. Vibrer, imaginer, rêver ensemble voilà ce que l’art et la permaculture permettent et c’est le chemin de traverse sur lequel les MaquiZarts vous invitent.
Je suis peintre autodidacte, vis et travaille à Landser en Alsace. « Je peins au couteau avec de la peinture acrylique, essentiellement sur de la toile de lin. Je ne peins pas de portraits réalistes, mais la réalité de mes émotions. Dans ma peinture et mes dessins, chacun a la possibilité d’avoir un regard sur lui-même. Mon travail me permet de libérer des bribes de pensées qui habitent mon esprit, proches ou lointaines, qui peuvent s’apparenter à de l’inspiration et me permettent ainsi d’exprimer un ressenti venant du plus profond de mon être. L’envie de peindre me pousse à recommencer sans cesse, avec chaque fois la même appréhension. »
NOÏSE AKA N°15 a fait ses armes dans la rue au travers du graffiti, un Street Artist dans l’âme depuis plus de 20 ans.
Parcours atypique, artiste complet, entre voyages graphiques et œuvres éphémères, il vous offre son talent avec générosité.
NOïSE AKA N°15 vous propose un voyage entre graffiti, graphisme et peinture.
LA DEMARCHE
Contrastes…
Fragments….
Rencontres des pigments et des matières (sable, ciment……..)
Des traces-empreintes.
« Je fais de la peinture et de la sculpture
Pour mordre sur la réalité
Pour me défendre
Pour me nourrir, pour grossir
Grossir pour mieux attaquer
Pour accrocher
Pour avancer le plus possible
Sur tous les plans
Dans toutes les directions
Pour me défendre contre la faim
Contre la mort
Pour être le plus libre possible »
Alberto GIACOMETTI
Marie-Pascale Engelman invite
Alain Riff, photographe, http://www.alainriff.com et
isabelle Fustinoni, créatrice de bijoux,http://www. isabelle-fustinoni-creation-bijoux.com
Initiée à la peinture abstraite auprès de GERARD HAUG pendant plusieurs années, initialement au cours du soir aux ARTS DECORATIFS de Strasbourg, puis fréquentation de son atelier privé à Strasbourg ,Grand’rue.
Cours auprès d’ELISABETH FRERING et fréquentation de l’atelier de dessin d’ElIANE KARAKAYA au centre culturel de l’Escale.
Fréquentation de l’atelier de céramique d’ANNE BULLIOT, de KARINE STEGMAIER ,DE LOUIS BUCHER.
Caroline Steinbach présente un univers en noir et blanc, où la pierre noire caresse le papier sculptant des formes organiques à la limite de l’abstraction. Ses œuvres évoquent une fusion entre le monde végétal et des références anatomiques, jouant ainsi sur la dualité des formes et des significations. Dans cet espace où la lumière dialogue avec l’ombre, le clair-obscur modèle les volumes avec une douceur subtile. La composition, le grain du papier, les transitions veloutées suggèrent une dimension symbolique profonde. L’ambiguïté des formes invite à une lecture plus intime et suggestive. Les « Fleurs » aux formes féminines et sensuelles, sont des allégories de la féminité, rapellant les œuvres Georgia O’Keeffe. Le trait épuré, les lignes nettes et fluides suggérent une approche symbolique et minimaliste. D’autres dessins aux formes biomorphiques, interrogent notre perception du corps. À travers un jeu de formes organiques et ambiguës, ils explorent la porosité des genres, brouillant ainsi les catégorisations du féminin et du masculin. La juxtaposition des formes crée un dialogue entre intérieur et extérieur, ombre et lumière, masculin et féminin. Elles évoquent une dualité proche du travail sur le corps et la sexualité de Louise Bourgeois. Quant aux « Graines », elles apparaissent comme des métaphores de la genèse. Elles incarnent le potentiel de vie, le passage du temps et la transformation. Elle montrent l’origine et la puissance créatrice ainsi qu’un espace en latence où toute vie est en gestation. De la dormance à l’apparition, elles traduisent ce passage de l’invisible au visible, à la manière de Jean Dubuffet dans l’Art Brut ou encore de Wolfgang Laib, dont le Pollen of Hazelnut saisit l’essence de la matière vivante. Ainsi, par le biais de la pierre noire, Caroline Steinbach nous convie à une réflexion sur la conscience du corps et la poésie de la vie.
Intrication
La haute-montagne suscite toujours, quels que soient les époques, les cultures et les continents, admiration, crainte et vénération. Elle symbolise l’inconnu, le danger et l’inaccessible (en tous cas pour le commun des mortels) ; parfois, elle est considérée comme un lieu sacré, siège d’esprits ou de divinités et c’est ainsi que certains des plus hauts sommets du monde restent invaincus à ce jour.
Présente dans la peinture tout au long des siècles, souvent comme simple élément de décor, elle deviendra un sujet à part entière dès le moyen-âge. Le XVIIIe siècle, puis les romantiques populariseront le sujet.
Cet univers exclusivement minéral, rochers sur les arêtes desquels seul le vent s’oppose à la glace, m’a semblé le terrain propice à illustrer l’intrication (Larousse : « état de ce qui est emmêlé, de choses qui s’enchevêtrent »), qui désorganise la représentation par un apport d’imaginaire.
Tout comme Francis Bacon décrivait la peinture comme le « résultat d’une sorte de conflit entre la matière et le sujet », il s’agit ici d’une confrontation entre l’observation et l’expérimentation, la description littérale et le chahut poétique.