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Artiste peintre résidant à Strasbourg depuis 3 ans
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Artiste peintre résidant à Strasbourg depuis 3 ans
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Véronique THIÉRY-GRENIER
Plasticienne à Strasbourg, Véronique Thiéry-Grenier peint et dessine, mais fait de régulières incursions dans le domaine du livre d’artiste et de la performance. Sous des formes diverses, la littérature est devenue rapidement un partenaire de recherche. Les thèmes abordés ont tous en commun l’idée du seuil et du non-dit, du silence et de l’absence. Le « rien ».
Pendant quelques années, Véronique Thiéry-Grenier a marqué une pause dans son travail de création, cessant quasiment sa pratique artistique pour se consacrer à l’enseignement (au sein du département d’architecture de l’INSA de Strasbourg, à l’Université Populaire, à l’Université du Temps Libre, à l’IUFM). Puis l’enseignement a laissé place à la reprise du travail personnel de création dans l’atelier, depuis maintenant cinq ans.
Après une dizaine d’années de peinture en noir et blanc (essentiellement du lavis d’encre de chine et du fusain), l’artiste a repris la couleur, dans son lien avec le silence, s’appuyant sur la figuration de ce que l’on nomme « nature morte ».
Lors de l’ouverture de l’atelier, le public pourra voir essentiellement des peintures à l’huile, des peintures vinyliques, et des aquarelles.
Pratique la peinture, le dessin, la peinture sous verre et le polychrome traditionnel depuis + de 30 ans dans cet atelier.
Dessiner,
Assembler lignes, formes, couleurs.
Tracer, effacer, peindre,
Composer une image.
Ecrire
Un mot, une phrase, un texte.
Raturer, recommencer, déchirer,
Réécrire.
Modeler,
Malaxer la terre,
Creuser, évider, construire.
Détruire, reconstruire, sculpter.
Rechercher l’équilibre,
Le beau, le vrai, l’harmonie.
Viser la force et la justesse.
Préférer le déséquilibre,
Le fragile, l’éphémère, le mystère.
Accepter le hasard et la surprise.
Chercher, expérimenter, oser.
Varier supports et techniques.
Développer les effets à l’infini.
Mon art se situe à la limite entre suspension et saturation, entre douceur et violence.
Verticalités et ruptures, rondeurs et tendresses, lignes et matières vous invitent à sentir et ressentir.
Partagez mes traces de mémoire, de vie et de survie.
Philippe DOMINEAU
Depuis plus de vingt ans, je peins à l’acrylique des tableaux dans lesquels j’inclue des objets qui sont parfois mis en valeur et magnifiés et où parfois l’objet s’introduit naturellement dans la peinture intriguant le regard et donnant une perspective nouvelle. L’œil parfois trompé stimule l’envie de toucher l’objet afin de rassurer le regard perturbé.
Des jeux d’enfants, en passant par des objets du quotidien, des fruits et des légumes, des bûches de bois ou des morceaux de bois flottés ; tous ces objets, tous ces matériaux apportent une dimension différente au tableau.
Récemment, oscillant entre dessin et peinture, je représente des corps de femmes surgissant d’une emprise de nature boisée. Entre carbone et acrylique, recherchant l’harmonie entre le trait du fusain et la couleur de la peinture , contrastées de noir et de blanc, de peau lisse et de bois rugueux, ces femmes semblent naître, prendre forme et s’élever vers un au-delà où elles aspirent.
La recherche de la sensualité, de la légèreté, et du mystère féminin est en ce moment mon moteur de création de ces personnages. Ces femmes en s’élevant quittent le poids d’une humanité lourde à supporter et aspirées par des cieux plus légers prennent une amplitude corporelle plantureusement libérée.
Jean-Christophe Roelens est né en 1967. Il vit et travaille près de Metz et enseigne à l’Ecole Supérieur d’Art de Lorraine. Après des études d’histoire, il intègre The art student League à New York puis l’Ecole du Louvre à Paris.
Jean-Christophe Roelens, artiste plasticien, débute dans monde du spectacle vivant à l’Opéra de Nancy puis comme scénographe de la compagnie Beestenbende à Amsterdam. Peintre, il est lauréat de diverses bourses ou résidences et en 2003, il intègre la Galerie Decimus Magnus à Bordeaux. A la source de son travail artistique, une fascination pour la couleur. Ce territoire illimité de découverte peut se parcourir sur la vaste étendue de la toile de lin comme sur le miroir parfait d’un émail uni. Mais sa quête est fondamentalement et plus globalement sensorielle, explorant d’autres sortes de supports, de matériaux, se condensant aussi et plus souvent maintenant sous la forme d’objets, d’installations ou de performances qui lui permettent d’introduire dans ses œuvres une autre dimension essentielle : le son.
L’œuvre d’Yves Chaudouët est à l’image du monde dont elle procède : diverse, complexe, lisible, indéchiffrable, sombre, jubilatoire. Par ailleurs très attentive à ce qui la constitue, à l’esprit qui l’anime. Quiconque l’aborde se trouve rapidement confronté à la question des entrées. On peut alors tenter un premier classement, une souple mise en ordre, et pourquoi pas soumettre cette vivifiante profusion à une sorte de taxinomie formelle, fondée par exemple sur de larges catégories de médiums :
– les peintures : les portraits à l’huile, les monotypes, les gravures… les photographies…).
– les installations (un terme bien commode…) : poissons des grandes profondeurs et autres créatures marines réalisées au Centre international d’art verrier (CIAV) de Meisenthal, pieds de verre destinés à faire léviter les objets, sa « table d’hôtes » (sur une proposition de Pierre-Olivier Arnaud et Stéphane Le Mercier)…
– le théâtre et les films, c’est-à-dire des formes où dominent soit la performance soit le récit, soit les deux : conférences concertantes, visites guidées…
– les éditions : on en dénombre plus d’une vingtaine à ce jour. La passion de l’artiste pour la littérature, la poésie en particulier, trouve à se matérialiser ici dans la forme canonique du livre.
Il convient cependant, si l’on veut trouver le fil et le tenir, pointer ce qui relie les éléments multiples de ce grouillant univers, de croiser cette première nomenclature avec d’autres grilles de lecture. Insister par exemple sur la récurrence de la peinture depuis les premiers portraits à peine extirpés de leur gangue ombreuse jusqu’aux « peintures bavardes » où s’affirme le dessin porteur de clarté (une sorte de ligne claire comme on dit pour la bande dessinée) et de joyeuse impertinence, d’autres portraits à nouveau, plus graves, synthèse mûrie de la profondeur et de l’affleurement. Rappeler aussi que depuis l’âge de dix-sept ans, et longtemps sans savoir que ça s’appelait ainsi, Yves Chaudouët produit des monotypes. Il parle à leur sujet de « photographies mentales ». Tous proviennent d’une identique et minuscule plaque de zinc, 6 x 9cm et témoignent d’une prodigieuse virtuosité. Il s’agit là d’une véritable base de données, à la fois trace et réservoir de formes et d’atmosphères, d’histoires et de références.
C’est peut-être sur la dialectique de l’ombre et de la lumière, de l’obscur et du clair que s’enracine la cohérence de cette œuvre voyageuse. Ce sont le noir et les visions nocturnes qui dominent dans les monotypes, visions hantées, sommeils de la raison, sourde menace. C’est un regard précis et très lucide, qui garde en mémoire les rêves et les cauchemars de l’histoire (la figure tutélaire de Paul Celan). C’est un point de vue sur le monde, résolument politique, praxis autant que poïésis, y compris dans la rêverie telle que la déclenchent les poissons abyssaux. Mais c’est, dans le même temps –sans doute l’autre versant d’une identique visée- et avec de plus en plus d’insistance, un combat sinon pour la clarté du moins pour l’éclaircissement, l’ombre concentrée dans la pupille des yeux de ses beaux portraits récents où le songe gagne peu à peu sur le tourment. Ce mouvement du bas vers le haut, cette informe perturbation de l’ordonnance trompeuse, toute rechute possible, traverse l’œuvre d’Yves Chaudouët dans son entier, y compris dans ses occurrences scéniques, des poissons des grandes profondeurs (dans leur nuit de cristal, littéralement et en toute conscience de l’histoire) jusqu’à ces objets tout juste surélevés par leurs pieds de verre, comme flottants, décollés de ce ras des pâquerettes où gisent le dangereux et le dénonçable, toutes choses entrevues, arrachées, déplacées, élaborées par les moyens spécifiques de l’art.
Jean-Marc Huitorel
Artiste, portraitiste, plasticienne, le travail de Cécile Férard évoque le corps, ses formes et ses attitudes. Elle aborde le portrait comme une recherche de l’autre.
Durant son cursus à l’École Nationale Supérieur des Arts de Dijon, elle développe une pratique de la peinture, tout en explorant la vidéo, le volume, et le dessin. Elle en sort en 2008 avec d’un Diplôme national supérieur d’expression plastique. Fin 2009, elle réalise une résidence au Fine Art Degree – Curtin University (Perth – Australie ) et développe des projets performatifs. De retour en France, elle participe à la création d’un collectif d’artiste dans une ancienne faïencerie, elle profite d’un espace de travail important qui lui permet de développer son approche de la peinture et s’initie à la céramique. En parallèle, elle amorce une carrière dans l’enseignement pour l’Éducation nationale. En 2013, elle intervient en collaboration avec l’association ACODEGE dans le cadre d’un cours de danse avec des déficients intellectuels. De cette collaboration naît un projet vidéo qui se déroulera sur une année. De 2014 à 2016, elle se forme à toutes les subtilités de la céramique industrielle traditionnelle. Son travail s’affirme à travers le Volume et prend une autre envergure. La céramique, comme tous les médiums avec lesquels elle a pu travailler, est une nouvelle manière de considérer la peinture, qui ne l’a jamais quitté. En 2016, de retour dans sa ville natale, elle poursuit son parcours dans l’enseignement avec un cours de peinture et couleur au sein de l’École supérieure d’art de Lorraine à Metz. Depuis plus d’un an, elle partage un atelier et se consacre principalement à sa pratique de la peinture et de la céramique.
Née à Sarrebruck
vit et travaille à Sarrebruck
Hochschule für Bildende Kunst Sarrebruck
Akademie der Bildenden Künste Munich
Bourses à Berlin, Schöppingen, Ahrenshoop, Langenargen, Luxembourg, Wiepersdorf, Liège