FREDERIQUE BADONNEL

La gravure , c’est l’art de l’intime , de l’intériorité , une approche poétique du monde , au plus près de soi ,et aussi une véritable passion pour moi.
Un sillon pour tracer mon chemin : graver c’est chercher dans le cuivre le trait qui exprime les mouvements de l’âme.
La modernité de la gravure se trouve dans le caractère inépuisable de ses techniques.La richesse de sa diversité me permet de travailler avec des structures culturelles , scolaires et médico-sociales dans lesquelles j’adapte la technique au public concerné.
Ce qui compte , c’est le travail de la main lié à l’esprit.

Antoine Maillard

Mon travail s’inspire beaucoup de l’imagerie américaine de fiction, que ce soit à travers son cinéma (David Lynch, Greg Araki, Robert Wise…) ou sa peinture ( Edward Hopper, Andrew Wyeth…) ou encore ses auteurs ( Daniel Clowes, Dash Shawn, Theodore Weesner). Se mélange à cela des influences diverses comme le manga japonais. Je continue actuellement un projet de roman graphique sur des adolescents au coeur d’un meurtre. J’illustre également des articles pour la presse (New York Times, New Yorker, XXI, Citrus…). J’explore des formes hybrides entre bande dessinée et animation pour les supports numériques. Mon projet de bande dessinée animée Roaxaca Zone à été second lauréat du prix digital au festival d’Angoulême cette année. Mon travail est également en ce moment exposé à New York dans l’exposition collective Fit to print à la Society of illustrator de New York.

Fanny Michaëlis

Fanny Michaëlis, auteure de bande-dessinée (Cornélius) et illustratrice pour la presse (le Monde, le Magazine littéraire, les Inrockuptibles, XXI…) et l’édition jeunesse (Thierry Magnier, Actes Sud), est née à Paris en 1983.
Elle étudie d’abord à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris avant de partir pour Bruxelles, où elle est diplômée de l’Institut Saint-Luc en 2007.
Elle doit ses toutes premières parutions à Stéphane Blanquet, qui publie ses dessins dès 2008 dans différents collectifs (Le Muscle Carabine, Tendon Revolver) aux éditions United Dead Artists.
En 2011, commence une collaboration avec l’éditeur de bande-dessinée indépendante Cornélius. Paraîtra d’abord « Avant mon père aussi était un enfant » en 2011, suivi de « Géante » en 2013 et de « Le lait noir » en 2016. En 2014 elle publie « Dans mon ventre » un premier album illustré autour de la maternité, aux éditions Thierry Magnier. Suivra « Une île » un conte écrit et illustré par l’auteure, paru chez le même éditeur en septembre 2015.
Elle expose régulièrement son travail, dernièrement au Palais de Tokyo (mars 2016) dans le cadre de l’exposition de Sara Favriau « La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière » ou encore au Mémorial de la Shoah jusqu’en octobre 2017, dans le cadre de l’exposition « Shoah et Bande-dessinée ».
En avril 2016, elle participe à la création du spectacle « Billy the kid, I love you », aux côtés de Loo Hui Phang, Philippe Dupuy , Rodolphe Burger et Julien Perraudeau dans le cadre du Festival PULP à la Ferme du Buisson.
Fanny Michaëlis est également chanteuse dans le duo FATHERKID au côté du dessinateur et guitariste Ludovic Debeurme et de la claviériste Donia Berriri.
biblio:
« Le Lait Noir », éditions Cornélius, 2016
« Une île », éditions Thierry Magnier, 2015
« Dans mon ventre », éditions Thierry Magnier, 2014
« Géante », éditions Cornélius, 2013
« Avant mon père aussi était un enfant », éditions Cornélius, 2011
« Peggy Lee », éditions bd music, 2010
« Les Orphelines » de Marion Aubert, Actes Sud, 2010

Hugo Feist

Allez savoir ; ou plutôt, allez continuer à ne pas savoir…
Les images que je fabrique ne sont pas à comprendre, mais à prendre, telles
qu’elles. Elles sont le fruit du hasard, de la bonne humeur, de la
répétition, d’autre chose que le hasard, des envies du moment, de la
mauvaise humeur, de la répétition, de la méthode, du hasard… Y perdre pied
renforce l’envie d’ouvrir l’œil!
Fabriquées à la main, en sérigraphie ou avec n’importe quoi d’autre, elles
sont la matière avant l’idée.

Aurélia Firoben

Le P’tit Baz’Art de l’association de réinsertion Espoir donne une seconde vie à des objets ou mobiliers désuets, abîmés au travers de la création. Le P’tit Baz’Art porte un regard bienveillant sur l’objet comme le fait l’association sur l’humain. Il décèle dans l’extraordinaire banalité des choses leur puissance singulière. Métaphore qui met en lumière la capacité à faire resurgir le beau en toute chose, en tout être. En puisant dans l’immense gisement des objets en transit dans les différents ateliers et la salle de vente d’Espoir, l’équipe du P’tit Baz’Art crée ses objets « décosolidaires » en exploitant ce matériel de récupération. Mobilier retravaillé, nombreux luminaires, sculptures en fil de fer, petits articles de déco qui subliment des ressorts, des couverts, des ampoules, des livres. Ou l’art de sublimer des objets délaissés pour leur offrir une nouvelle destinée qui viendra nourrir de poésie les intérieurs des clients de la boutique.

Mathieu MONFOURNY

À la sortie de l’école d’art j’ai choisi le statut de Designer Graphique indépendant, mais j’ai pris soin de continuer en parallèle mon activité artistique en plébiscitant des techniques plus artisanales comme la sérigraphie, la gravure sur bois et sur verre. Considérant l’art comme le moyen d’exprimer ses idées et de s’engager, c’est par l’affiche et le print que je diffuse mes questionnements et mes interrogations sur différents sujets. Mon activité professionnel nourrissant mon activité artistique et inversement, j’essaie d’établir des ponts entre graphisme, communication et idée. Le but étant d’ouvrir des réflexions à un large public trop souvent coupé de la culture visuelle.

Florence KLARER

Depuis plus de 10 ans, j’explore le vaste paysage des pratiques artistiques qui s’offrent à toute personne un tant soit peu curieuse.
Chacune de ces techniques me permet d’exprimer différents sentiments, sensations et émotions, ou de représenter des situations, des personnages d’une autre manière que par la photo dans le cadre de mes voyages
Mais si j’aime explorer les possibles en terme de techniques je me suis vite rendue à l’évidence concernant les sujets de mes productions: ce qui m’intéresse avant tout est l’humain.
Je me concentre sur des sujets qui me marquent: sur des personnes dont le regard m’interpelle, sur des tranche de vie que je trouve poétique ou sortant de notre ordinaire pour marquer à leur tour les personnes qui auront l’occasion de découvrir mon travail
Car la communication des émotions est une finalité de mon travail si ce n’est LA finalité.

Jacques Umbdenstock

Jak est un jeune illustrateur strasbourgeois, et fougueux. Licencié en Arts visuels à l’Université de Strasbourg
en 2005, puis diplômé en Bande dessinée à l’ESA St-Luc de Bruxelles en 2008, il travaille à son compte depuis
2009 et réalise illustrations, dessins de presse, affiches/flyers, bandes dessinées et fresques.

Jonathan Daviau

Jonathan Daviau tente de représenter dans ses dessins et récits graphiques une humanité à la fois cruelle et touchante.