Lou A A

« Lou Amoros Augustin a étudié à l’école La Cambre de Bruxelles ainsi qu’a celle des Beaux-Arts de Toulouse d’où elle sort diplômée en 2016. Elle consacre la majeure partie de son temps à dessiner et fait évoluer son travail dans différents domaines tels que l’illustration, le dessin mural, le spectacle vivant et depuis peu la création textile. Elle puise son inspiration dans l’observation de celles et ceux qui l’entourent. »

Gaëlle Axel Brun

Gaëlle est une artiste pluridisciplinaire basée à Strasbourg depuis trois ans, où elle étudie la scénographie à la Haute école des arts du Rhin (HEAR).Elle écrit du théâtre, des nouvelles et de la poésie et met actuellement en scène sa première pièce : Nos Ruines, en partenariat avec l’Artus, théâtre universitaire de Strasbourg.Ses travaux d’écriture et de mise en scène se concentrent sur les récits familiaux, les questions du chez-soi et de l’insalubrité, mais aussi sur la maladie mentale, le corps et le désir.Elle pratique également la photographie et la danse et pose elle-même dans des ateliers.Elle fait du dessin, principalement érotique, qu’elle partage sur son Instagram @contreespaces. Elle considère cet espace virtuel comme un journal de bord et un lieu d’expérimentations.Sur @contreespaces, elle aime jouer de l’auto-fiction et questionner les frontières de l’intime. Son mémoire de fin d’études à la HEAR porte d’ailleurs sur les « Scènes de l’intime », dans la vie quotidienne et les arts vivants.Elle dessine au stylo bic, au crayon, au feutre fin et plus rarement à l’encre de chine et au grattoir sur papier noir. Récemment, elle a découvert la technique de l’eau-forte à l’Atelier Imago.Pour un nouveau projet, elle dessine actuellement sur des culottes de seconde main.Elle tente de saisir la vulnérabilité et l’émotion des corps, qui pour elle font l’essence même de l’érotisme. Le podcast « Érotiser les hommes » (par Les Couilles sur la table), dont Maïa Mazaurette était l’invitée, l’a amenée à questionner ses propres habitudes de représentations, dans une perspective féministe.Elle s’inspire autant du cinéma porno que de sa propre vie et d’artistes comme Caroline Vitelli, Romy Alizée, Antoine d’Agata ou Egon Schiele.

Susanne Hanke

Le travail de Susanne Hanke se partage entre la gravure en relief notamment sur bois.Les monotypes, et la peinture (techniques mixtes).C’est un travaille figuratif qui au travers des paysages urbains et rurales, des architectures , des styles de siècles en siècles s’intéresse à la confrontation du passé et de la modernité dans sa dimension poétique et parfois brutale.

Diana Ianakieva

En parallèle de son métier d’architecte, sa pratique artistique gravite principalement autour de la photographie, de la gravure et de la vidéo. Les principaux thèmes de ses réalisations sont basés sur une recherche et une expérimentation par la gravure qui tentent plus particulièrement d’explorer le vide qui anime la matière, de chercher une tonalité générale pour faire ressortir des matérialités, d’explorer les fonds pour créer une atmosphère et mettre en valeur leur contenu, d’explorer l’empreinte, la trace sans vouloir les définir ou chercher une finalité. Aussi, par la photographie, elle tente de composer des cadrages avec des matières et des végétaux, de capturer des moments de vie des autres, des coins et recoins urbains pour explorer au hasard des histoires et compositions abstraites qui se présentent à nous. Par les vidéos elle essaie d’attraper des moments du quotidien, spontanés et innocents, laissant la perception par leur transformation « libre et ouverte ». Sa pratique artistique est nourrie en grande partie par le processus de création en lui-même, basé sur l’intuition et d’une certaine manière sur l’innocence de la création d’une œuvre, en laissant place à l’inattendu. Par ses travaux artistiques, elle tente d’explorer l’imaginaire pour traiter l’irréel afin de composer des espaces-temps où l’irréel laisse place à la rêverie, à l’errance. Il est ainsi question d’explorer à l’aveugle, en faisant confiance à l’intuition, les contradictions, les accidents et les doutes afin de révéler une autre réalité, la sienne. Gravitant autour du primaire et de l’innocence, sa démarche touche au réapprentissage et renvoie de manière analogique à l’infans, « l’enfant à l’esprit inachevé, sur la collecte systématique et sur le postulat de la possibilité de la découverte émerveillée » .

La spontanéité et l’expression libre sont mises à l’épreuve car il n’y a rien d’immédiat. L’émotion ou l’impulsion sont là quelque part en attente pour devenir lentement, par l’exploration et la transmission, une matière affective. Ces sensations intimes font naître et constituent une histoire particulière, racontée à un moment singulier afin de devenir un récit sous une forme imaginaire et bâtie.

Sna Temiti

Temiti Sna parle du vivant qui peuple notre quotidien, de l’être humain et de sa part animale. Elle narre des histoires vraies où l’être humain poursuit son discours avec la nature où chaque petit détail compte. Des histoires d’hommes, où le mal défie le bien, le côtoie et essaie sans cesse de prendre le dessus… Mais le conteur narre aussi l’espoir, le bonheur, la joie, l’amour et tous ces instants éphémères qui font la vie.

Issue de la gravure traditionnelle (Eau-forte, Aquatinte, pointe-sèche, mezzo tinte), Temiti Sna explore les différentes facettes des matières recyclables tout en préservant la beauté et la magie de l’estampe.

Marie Lallemand

Les masses et les lignes d’horizon sont un thème récurrent dans le travail de Marie Lallemand.
Elle expérimente en peinture et en gravure, le jeu des rapport d’échelles, des contrastes marqués et des couleurs saturées…

Erwin Heyn

De tous temps, le paysage a été le pivot central de mon expression artistique. Paysage dans lequel j’ai vécu, mais aussi au travers duquel je me suis forgé ma vision du monde: Un monde à la fois personnel et universel qui, dans sa transformation constante s’élève aujourd’hui en de formes dont la verticalité n’est autre que le signe d’une imagination en perpétuelle mutation.

Anémone Misti

Je crois que l’on dessine sans toujours trop savoir pour quoi ni pour qui. Je pioche dans les mythes et les récits de mon enfance ainsi que dans les époques où je n’existais pas encore. Je vais chercher dans mes troubles pour leur donner une autre manière d’exister. Pour parvenir à ma forme, j’ai eu besoin des oiseaux. Ils m’aident à organiser mes traits précis à outrance, les incisions de mes gravures mais aussi parfois les couleurs de mes peintures.

Isabelle Garnier Luraschi

Isabelle GARNIER-LURASCHI, artiste peintre développe depuis plusieurs années un travail autour de questions étroitement liées à l’idée de géographie privilégiant la notion de point de vues et de regard sur le monde: « Images satellites, monde balisé auscultable à l’infini, la peinture serait la proposition d’une nouvelle cartographie distanciée convoquant tout autant qu’un territoire naturel les frontières mouvantes de l’espace flottant qui habite notre imaginaire. Retrouver, explorer et questionner la Terra Incognita disparue de nos cartes. » I G L

Jan Claire Stevens

Jan-Claire Stevens mène une approche transdisciplinaire du dessin, qui privilégie autant le processus que le résultat. Dans son travail, deux éléments sont apparus conjointement et progressivement : une tendance à travailler en série et l’exploration des diverse dispositifs de représentation visuelle propres au domaine des sciences naturelles.