Grégory MORIN

Enfant, Le Roi des Ballons est tombé dans la soupe de contes et légendes, saupoudrée de quelques cuillers de peinture, de cinéma, d’illustration jeunesse et une pincée de mots et merveilles. Le temps s’est occupé du reste et désormais il invente ses propres histoires, raconte ses propres personnages à travers l’image, ici et là, sur papier ou sur les murs en clamant haut et fort, tel une tête couronnée du dessin : « Mon royaume pour un crayon !!! »

Onny

La thématique de la métamorphose est devenue l’incontournable de mon travail, avec la nature comme allié essentiel, des herbiers au bestiaire. Dans mon dessin, la mutation naturelle s’engouffre dans la brèche de l’imaginaire, en prenant un chemin emprunté aux iconographies mythologiques.
Dans la transformation, la narration donne aux formes la possibilité d’un pas de côté, pour prendre vie et faire exister un autre possible image après image. Pour leur donner un peu plus de marge de manœuvre, je joue parfois aussi avec le rapport à l’objet, en semi-volume, à travers le papier ou d’autres installations comme les jeux magnétiques. En manipulant les pièces, une nouvelle relation narrative se crée entre le lecteur et le support  à la frontière entre le volume et le dessin. Les gestes font alors eux-même muter les formes et créent leurs propres versions de l’image.

Françoise Ferreux

Artiste plasticienne, je travaille à l’élaboration d’une collection de formes inspirées par la Nature en utilisant la fibre de lin.

Stéphanie Pelletrat

Les sculptures de Stéphanie Pelletrat interpellent par leur formes inattendues, énigmatiques, puissantes.
Ses œuvres semblent surgir des tréfonds d’univers organiques, végétaux, minéraux, elles nous interrogent sur notre rapport au monde du vivant.
L’artiste se laisse guider par son intuition, travaille à l’instinct ; elle se fait complice des caprices de la matière, expérimente formes et textures, joue avec la lumière et ose les contrastes.
Elle débute par la technique du colombin, apparent, sobre et engobé, l’orne de gravures, de bosses, de creux, de trous, de gouttes, de pics ; elle développe la technique de la plaque et de la porcelaine papier, explore l’alliance du colombin brut avec la porcelaine taillée dans la masse émaillée ; puis vient le goût d’allier cette terre à d’autres matériaux comme le fil de fer tressé, le bois, le verre…
Ses sculptures sont vibratoires, révèlent l’invisible en elle, en soi.

Guillaume Greff

« Guillaume Greff est né à Sarreguemines, en Lorraine, en 1977. Il vit et travaille Strasbourg.
Depuis 2005, il poursuit des recherches sur le paysage et les formes architecturées. En 2011, il obtient l’aide à la création photographique documentaire contemporaine du CNAP pour son projet Dead Cities et, en 2012, la bourse transfrontalière Regards sans limites pour un projet sur le Rhin. Ses travaux ont été présentés dans différentes galeries en France, au Luxembourg et en Allemagne.
 En 2015 il participe à un programme d’échange entre la France et la Finlande et en 2017 est en résidence à la Kunstnarhuset Messen à Ålvik en Norvège. Dans Lupina, Fruit de multiples voyages en Islande, au Groenland, en Scandinavie, en Finlande et aux Etats-Unis, Guillaume Greff trame en un récit complexe ses désirs narratifs et les traces et indices laissés dans la géographie du paysage par l’habitation humaine du monde.

En parallèle de ses recherches, il enseigne la photographie et les arts plastiques. »

Juliette BOULARD

Illustratrice jeunesse professionnelle je me balade dans l’univers de l’enfance et des animaux. Je travaille pour la presse et les éditeurs mais je fabrique aussi tout un tas de petits objets illustrés. Je réalise également de nombreux ateliers avec les enfants pour créer avec eux.

FREDERIQUE BADONNEL

La gravure , c’est l’art de l’intime , de l’intériorité , une approche poétique du monde , au plus près de soi ,et aussi une véritable passion pour moi.
Un sillon pour tracer mon chemin : graver c’est chercher dans le cuivre le trait qui exprime les mouvements de l’âme.
La modernité de la gravure se trouve dans le caractère inépuisable de ses techniques.La richesse de sa diversité me permet de travailler avec des structures culturelles , scolaires et médico-sociales dans lesquelles j’adapte la technique au public concerné.
Ce qui compte , c’est le travail de la main lié à l’esprit.