Anne Hemstege

Je suis illustratrice pour l’édition et la presse jeunesse depuis l’obtention de mon diplôme à la Hear. Mes images sont essenciellement traitées en numérique, mais j’adore aussi explorer d’autres techniques plus plastiques !

Virginie Bergeret

Illustratrice et plasticienne, ma pratique varie entre albums jeunesses, carnets de croquis et expositions. Mes influences et mes inspirations proviennent de voyages, de cultures populaires et de souvenirs familiaux. En parallèle, je partage mon désir de créer avec différents publics dans les écoles, les associations et les médiathèques.

Audren Brisset

Après avoir partagé plusieurs ateliers strasbourgeois, de la Plaine des Bouchers au Parc Grüber, j’ai posé mon chevalet depuis trois ans à la Villa Haslach, un atelier collectif à la Montagne Verte, co-construit par Thomas Bischoff et Fantine Andrès.
Dans cet espace aux allures de maisonnée, je développe un travail plastique plus intime, principalement inspiré par mon histoire personnelle et mes expériences vécues. Oscillant entre peinture à l’huile, techniques de gravure ou dessin, je combine les images, croise les points de vue, articule cet ensemble de rencontres et de visions partagées au sein-même de ma production.

Jade Rousset

Tout est une question de dualité, ou plutôt d’allers-retours. Mon travail de peintre me permet de prendre conscience que mon corps évolue dans une atmosphère. Je retranscris ces moments où corps et espace se rencontrent. Je ne suis pas dans la représentation. C’est une suite de couches et d’additions qui se met en mouvement sur mon médium, nourrit des éléments qui m’entourent. Tout devient impressions. Trop imprécis pour être un paysage mais trop évocateur pour n’être que de l’abstrait. Je me détache naturellement d’un possible objectif de départ. C’est un vide dans lequel je continue sans cesse de creuser. Il me nourrit. Puis, ma peinture m’échappe dans d’autres regards. Elle devient autonome. J’apprends alors que peindre c’est être solitaire, mais ça ne prend pas vie dans la solitude.?

Christophe Hohler

Les personnages que Christophe Hohler met en scène ont quelque chose de fascinant. Le terme de fascinant ne rend pourtant pas avec suffisamment de précision ce qui se produit exactement au moment où nos yeux se posent sur ces personnages. En fait, ces frêles silhouettes s’offrent à nous avec une évidence si déconcertante que nous en sommes bouleversés. En contemplant ces êtres désarmés, saisis à des moments anodins de leur existence, nous réalisons combien nos regards sont conditionnés, entravés. Depuis longtemps, les convenances ont recommandé de ne pas dévisager avec trop d’insistance nos sembla- bles. Ne doit-on pas soigneusement éviter de croiser trop longtemps un regard ? La bienséance nous interdirait-elle aujourd’hui de voir l’autre (de le comprendre) ? Christophe Hohler lève ce tabou, en tant qu’artiste, en tant qu’homme, il refuse de se conformer à ce genre de convention. Alors, quand on lui pose la question d’où pro- viennent toutes ses figures, l’artiste répond en toute simplicité « c’est en peignant que le sujet se révèle ». Voilà un certain temps, en effet, qu’il n’a plus besoin de modèle devant lui pour donner un corps à ses silhouettes. C’est que sa vigilance mentale mobi- lise sa mémoire visuelle et son empathie. Cette fusion guide ses mains, et en quelques traces fulgurantes surgissent Celui-ci, Personnage 12-01, Individu 1, Groupe de réfu- giés… Car il peint vite, très vite. Il faut l’avoir vu, ne serait-ce qu’une fois : en quel- ques lignes colorées, il invente un corps et lui assure l’allure désirée. On comprend alors qu’il a intégré une multitude d’observations et qu’il a mémorisé les formes que peuvent prendre certains états psychiques. Et il les érige en véritables images sympto- matiques. Il modèle la figure avec son jaune, avec le bleu, le rouge. Le rouge surtout, celui de la vie. « C’est en peignant que le sujet se révèle »… Il ne cherche pas l’indivi- dualité, ni la ressemblance, il débusque, avec une précision infaillible qui lui est propre l’humanité dans les êtres. Il en capte une part intime, leur fragilité, leur dignité lumi- neuse. Celle que nous refusons de voir et qui justement ici nous fascine. Claude ROSSIGNOL

Julien Schleiffer

Graphiste, illustrateur et animateur indépendant, son travail tente de tisser un lien entre un intérêt pour le portrait – thème classique de l’histoire de l’art – et la recherche d’une voie singulière et originale dans la pratique de ce même thème. Confrontant le dessin d’observation à l’expérience graphique au travers d’un médium encore relativement jeune, la peinture numérique. Conjuguant une pratique assidue du croquis in situ (carnettiste et membre de la communauté Urban Sketchers) à une réflexion sur les contraintes et les libertés inhérentes au « digital media ». Ces prises de notes quotidiennes deviennent un champ d’expérimentation, une recherche du point de rupture entre l’essentiel et le superflu. Il présentera quelques carnets et impressions lors des ateliers ouverts.

Léontine Soulier

Illustratrice vivant et travaillant Strasbourg, Léontine Soulier, par ses images, parle de son histoire et du monde qui l’entoure. On y voit des bribes de vie, des extraits de paysages qu’elle a foulés, des corps, parfois hybrides, qui se mêlent à la nature, les choses qui la révoltent, l’apaisent ou la dérangent. Avec poésie et toujours par métaphores, elle essaie de semer finement des idées, des sensations, d’en dire un peu, mais pas trop. À chaque lecteur·ice de lire ses images avec son propre vécu, son ressenti, et son identité. Léontine aime mélanger et découvrir des techniques, que ce soit sur de petits formats papier ou bien sur de grands murs. Patsels à l’huile, crayons de couleurs, gouache tous se mêle dans des ses dessins aux couleurs explosives ! Elle a aussi à cœur de parler et partager son travail lors de rencontres ou d’ateliers.

Dominique Haettel

Dominique Haettel développe  une pratique artistique axée sur la réinterprétation  d’éléments oniriques, surréalistes et irrationnels.  Dans ses  créations (dessins, peintures, assemblages, photographies) il est constamment à la recherche de ce qui se cache derrière… au delà des apparences.  Le côté « inachevé » de ses représentations imaginaires crée un sentiment de mystère et d’attrait  et amplifie le pouvoir suggestif de l’œuvre, entraînant ainsi  le spectateur dans un monde  chimérique et fantasmagorique. Ce langage plastique drôle, parfois sarcastique et une esthétique hors norme côtoient la notion d’« Unheimlich », (l’étrangeté inquiétante), en nous interpellant de manière sensible, poétique et humoristique sur l’ambivalence de notre rapport à l’image, au beau, au laid, au saugrenu.

Jean-Louis Kuntzel

Mon travail porte sur le sentiment de foisonnement vital.
En résonance avec le désir, porté par les corps, la nature et le rythme des
saisons.
«Je peins
Quand je peins, il est question de puissance, il est question des
palpitations du désir.
Je peins le désir, la vie, les bourgeons tendus, les fleurs qui éclosent, le
vent léger dans les feuilles, le ciel bleu à travers les arbres, la moiteur et
la chaleur de la peau, l’odeur de la sueur et les sourires à ces moments.»
2.09.23

Anke Vrijs

Ayant grandi entre différentes cultures, j’observe le monde qui m’entoure avec curiosité et appétit. Je n’hésite pas de sortir des voies tracées et suis plutôt marathonienne que sprinteuse, étant convaincue que les projets intéressants méritent du temps et de la lenteur …
J’aime travailler en complicité avec d’autres artistes ou chercheurs, car les regards croisés sont toujours source de richesses et de surprises.
Mon grand intérêt pour des mythes et l’histoire (de l’art) comme élément fondateur à la création artistique actuelle me permet de me rendre compte de plus en plus de l’importance de ceux-ci dans l’approche et la compréhension du monde. C’est la raison pour laquelle un travail régulier de dessin dans les différentes collections muséales m’inspire. Depuis quelques années, les sculptures de la cathédrale de Strasbourg, mais aussi d’artistes du XIVè et XVè siècle au sein des collections m’ont permis d’amorcer une longue série de photographies, de peintures, d’estampes et de broderies autour du thème du voile.