Elise Beltz

L’art, pour Elise Beltz, est un «besoin kinesthésique, un rapport avec le corps, de l’ordre du mouvement». Une nécessité de travailler de ses mains, un désir profond de «manipuler les matières», quand ses «outils précieux» que sont ses stylos, feutres, aquarelles ou ciseaux, deviennent «des extensions» de son corps. Elise a plongé dans l’univers artistique dès son plus jeune âge, entre dessin, danse jazz et africaine, photographie ou encore couture, inspirée par la longue et riche tradition d’impression sur étoffe, héritage exceptionnel de Mulhouse, sa ville d’adoption. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers des études de graphisme – avec un détour en ethnologie –, avant de devenir graphiste publicitaire. L’informatique s’est depuis transformée en outil servant à accompagner et à engager plus loin la création artistique. Elise continue de dessiner au stylo, de peindre à l’aquarelle, de se balader dans des univers tapissiers et textiles – notamment des batiks, technique apprise au Togo, ou des peintures numériques sur toiles tendues. Le tout avec des couleurs vives et franches. Une manière pour elle d’écrire les rêves, de dessiner l’inconscience, de laisser libre court au symbolisme. «Engagée quand il s’agit d’artistique et de culturel», elle continue à exposer régulièrement. Sa devise, quand rien ne va plus? «Je fais hurler mon stylo pour survivre…»

Mots clés. Textile, tapisserie, pastel sec, collage, couleurs vives, technique mixte, infographie.

Caroline Troppi

Des couleurs, des couleurs et encore des couleurs. La vie artistique de Caroline Troppi tourne autour de rouges francs, de roses tendres, de bleus turquoise, de camaïeux de jaunes et d’orange. Elle a également développé, toutes ces dernières années, des compétences en infographie, qui lui permettent d’enrichir des réalisations plastiques, les siennes ou celles d’autres artistes.

Mots clés. Couleur, dessin, aquarelle, collage, infographie.

Sandrine Stahl

Sandrine Stahl est une artiste plasticienne mulhousienne. Artiste polymorphe, elle explore divers médiums : peinture, collage, encre, dessin …. Inscrite dans la lignée de l’abstraction lyrique, elle puise son inspiration chez des maîtres comme Henri Matisse, Miro ou Calder et son mentor, François Bruetschy, pour créer des œuvres vibrantes qui célèbrent le monde qui l’entoure. Ses créations traduisent ses souvenirs et ses expériences en un langage visuel singulier, où formes, couleurs et contrastes s’harmonisent dans un dialogue entre abstraction et figuratif. Cette année, elle propose un collage inédit pour la carte de vœux, symbolisant formes, équilibre, légèreté et réussite pour la nouvelle année, dans un esprit lumineux et positif. Exposée en France et à l’international (New York, Berlin, Venise), Sandrine Stahl est également curatrice et présidente fondatrice du Séchoir, jouant un rôle essentiel dans la dynamique artistique alsacienne.

Ana McKeir

Influencée par la bande dessinée américaine et française, le folklore français et anglais et les thèmes développés dans les musiques traditionnelles, je rencontre le tatouage après m’être intéressée aux murder ballads, aux chansons de prisonniers et aux chants de marins. Ce langage de codes et de symboles parle immédiatement à ma sensibilité et je l’intègre à ma pratique. Puis je deviens tatoueuse. Avec le temps, mon travail d’illustration presque exclusivement en noir et blanc s’éloigne du traditionnel tatouage de marin pour produire des images mélancoliques qui interrogent les mystères de la nature et de l’univers, et je construis mon propre folklore, peuplée de figures hybrides, animaux humanisés, chimères tristes mêlant le végétal au minéral, personnages de contes pervertis, femmes dominatrices, fantômes joyeux, trésors, galaxies, labyrinthes, micro-organismes et constellations, coulures, formes organiques qui possèdent les personnages et l’espace faisant rapidement passer de la légèreté du rêve à la vision angoissante d’un monde à l’agonie. En parallèle, mon travail de tatoueuse est plus léger et se nourrit de culture populaire, d’humour et d’auto-dérision ou s’oriente autour de la recherche formelle de l’ornement ou du motif.

Vincent Konik

Mon champ d’activité artistique reste varié, de la peinture figurative à celle qui n’en relève pas, de l’installation en volume jusqu’à l’interaction possible entre un texte et un environnement. J’essaye de réagir de manière sensible, par le moyen de formes et de couleurs, à la succession d’évènements produits par le monde proche et lointain. La nostalgie est pour moi une puissante source d’inspiration.

Laurence Clément

Son univers est d’abord celui de l’illustration jeunesse. Néanmoins, loin de s’enfermer dans un genre, une technique ou un style, c’est l’exploration du monde par le dessin qui guide son parcours. Elle aime se mettre au service des projets qu’on lui propose pour faire évoluer son trait, avec une préférence pour un aspect graphique, qui fait la part belle à la ligne, et ses couleurs, douces et plutôt chaleureuses. Ses dessins naviguent entre humour, légèreté et émotion. Eclectisme est un mot qui lui va bien. Depuis 2006, elle publie régulièrement dans l’édition et la presse jeunesse en réalisant des illustrations et des bandes dessinées. En 2010, de sa rencontre avec la conteuse Mapie Caburet, naît un spectacle, mêlant conte, dessin grand format et improvisation. En 2016, elle réalise des fresques pour la Maison de l’Environnement du Malsaucy, une bonne occasion de gribouiller sur les murs. Elle s’essaie à la sérigraphie en 2019, participe à des marathons de l’illustration avec ses amis dessinateurs et anime également des ateliers dans les classes et les médiathèques.

Jérôme Léger

Architecte de formation, artiste plasticien, il concentre son travail sur une utilisation poétique de la perle d’hématite, avec laquelle ou à partir de laquelle il crée parures, sculpture.
L’apparition de Méduse dans l’exposition «Noir» à Strasbourg donne le ton à de
performances qu’il mène à Paris comme à Strasbourg.
Diversifiant son travail, le portrait est une récurrence dans sa démarche artistique.
Il diversifie ses techniques et se lance notamment dans le dessin, portraits ou
autoportraits qui intriguent. Plus récemment, il se lance dans l’impression de monotypes qui questionnent autant qu’ils étonnent.
Il mène parallèlement une carrière de théâtre et de clown de théâtre.

Nadia B.

L’esthétique du vide Un jeu visuel entre l’espace dessiné et non-dessiné. En effet, le vide fait partie intégrante de l’œuvre. Le moindre trait change sa valeur et interroge sur les émotions que suscite une surface inoccupée ; l’absence, le manque et ou inversement l’ouverture sur d’infinies possibilités. La répétition de la ligne est la base du travail. C’est un moyen pour figurer l’écoulement du temps. Les éléments géométriques viennent stabiliser ou troubler la fréquence de ces lignes. En plus d’explorer les contrastes entre le vide et le plein, le rythme et la dissonance, il s’agit aussi de mettre en avant la contradiction entre le côté intellectuel des tracés, mesures et plans et la sensibilité d’une écriture abstraite.

Jonas

2010 2012 Visual art school (Basel) école d’art. Inspiré, par le vivant, les matières, l’histoire, l’humain…. Je souhaite que mes peintures soient une invitation, une porte ouverte à l’imagination, que le spectateur puisse être aussi Co créateur de l’œuvre. J’utilise pour cela des couleurs, et des lignes inspirantes évoquant, tantôt un personnage, un objet, qui permettent aux regards une trame vers l’imagination. Depuis deux ans je suis installé à Ribeauvillé, ou j’ai démarré des ateliers d’accompagnement vers la peinture.

Sna Temiti

Temiti Sna parle du vivant qui peuple notre quotidien, de l’être humain et de sa part animale. Elle narre des histoires vraies où l’être humain poursuit son discours avec la nature où chaque petit détail compte. Des histoires d’hommes, où le mal défie le bien, le côtoie et essaie sans cesse de prendre le dessus… Mais le conteur narre aussi l’espoir, le bonheur, la joie, l’amour et tous ces instants éphémères qui font la vie.

Issue de la gravure traditionnelle (Eau-forte, Aquatinte, pointe-sèche, mezzo tinte), Temiti Sna explore les différentes facettes des matières recyclables tout en préservant la beauté et la magie de l’estampe.