Sandrine LABAY

Au fur et à mesure de mes ballades dans les puces, je me suis prise de passion pour les objets anciens, ceux qui ont une histoire, un vécu et que j’ai très vite eu envie de remettre sur le devant de la scène afin qu’ils ne soient pas oubliés.
Ces derniers sont retravaillés et assemblés de différentes manières, peuvent être sujets de compositions selon mes trouvailles et mon inspiration du moment. L’esprit final sera le résultat de la jonction entre le côté brut de l’objet et un apport artistique plus poétique.

Catherine Gangloff

Mon travail artistique se développe autour du principe du collage, de l’assemblage, à travers les rencontres de morceaux, de bribes, de fragments peints sur papier, tissu, bois ou métal.
Les mises en scène de ces peintures/sculptures sont souvent appuyées par des jeux d’ombres qui participent au dialogue avec l’espace.

Rose-Marie Crespin

Ma démarche

Mon travail s’articule autour de la notion de temps et de notre capacité à élaborer des images mentales: souvenirs, rêves, transpositions abstraites de ce que l’on capte de la pensée de l’autre, de ce qu’il décrit ; c’est-à-dire un jonglage entre la perception et la construction psychique; entre le connu, le reconnu et l’inventé.

Revient, constamment, dans mes recherches, le questionnement du ressenti d’une durée: plus précisément, notre faculté à ne plus mesurer une temporalité, dés lors que nous sommes soumis à notre propre temps par une activité, dont “La puissance de recroquevillement* nous mène à une pleine concentration.

Je privilégie des gestes simples et répétés pour construire imperceptiblement avec une matière choisie. Cette infime progression du temps d’exécution (nouage à l’aiguille, dessin pointilliste, découpage et recomposition de frêles morceaux de papiers imprimés, pastillage de la terre…) est propice à l’évocation du vivant, à la restitution incertaine d’une mémoire et la recherche d’un passé commun présumé.

Il n’ y a pas de place pour la spontanéité. Tout s’élabore lentement comme pour permettre de mieux appréhender d’impalpables images.

Quels que soient les domaines abordés, j’aime jouer avec les limites de la perception, de la préhension. Utiliser ce qui est à portée de mains pour amplifier, qualifier mes aptitudes et ainsi parfaire mon rapport à la matière et satisfaire ma volonté d’accomplissement et de créativité.

*expression de Louise Ferrarri

Rose-Marie CRESPIN

Sarah FAVRAT

Puisant une inspiration et une énergie dans la nature et l’environnement qui nous entoure, ma recherche artistique m’emmène dans différentes expressions de l’image. Passionnée par l’architecture humaine et naturelle, j’aime mettre en résonance différentes techniques pour exprimer une vision poétique de la réalité.

Theodora Lenka

Entourée par la nature dans le Parc du Morvan, où je vis, j’observe constamment les processus de croissance lents et des mouvements cycliques. J’observe ces changements aussi dans l’homme, dont moi-même, et dans les relations entre les personnes. Mon travail parle de ces processus de TRANSFORMATION.

Ces dernières années, je travaille principalement le papier. La fragilité, et le caractère éphémère, inhérent au papier, correspondent à la vulnérabilité de l’humain. Les techniques appliquées, telles que l’encre, crayon de couleur, mine de plomb et stylo Bic, sur papier, et parfois la couture, la broderie, le tricot, le découpage et la technique du collage, aussi bien que l’utilisation des éléments naturels reflète dans une certaine mesure la complexité et la diversité de nos vies.

La plupart de mes collages et dessins rappellent un monde pluriel et en transformation. Mais plus exactement ils sont comme des paysages intérieurs, ou des voyages vers moi-même.
Des territoires inconnus se révèlent à travers la construction et la dé-construction. Les découpages, le papier déchiré, les frottages et les dessins forment des couches de souvenirs. Ceux-ci sont intégrés dans mes mouvements, et provoquent le déplacement de tous ces éléments.
C’est pour se rapprocher de la vie, de ma vie ; se souvenant de la mort ; la fin de vie, la fin des choses semble finalement se concrétiser, mais il y a également une reconnaissance de la vie cyclique.

Peu à peu mes dessins m’entraînent plus loin de moi-même. Les souvenirs deviennent plus abstraits, plus indépendants du soi. L’image référentielle d’origine n’est plus là et les formes ont obtenu le droit de mener une vie qui leur est propre.
Le mystère de l’imagination commence.

Jordan Grosse

Mon travail aborde les thèmes du paysage, du déplacement et de la rencontre. Suivant l’environnement dans lequel je me trouve, des formes vont venir attirer mon attention. La photographie m’aide à comprendre la composition de ces formes : rapport de masse, construction de la ligne, soin des couleurs. Face à la photographie, la sculpture est une manière de prolonger mon regard en donnant corps à ce dernier. Les matériaux utilisés sont : le bois, le plâtre, la résine et le papier. Sculpture et photographie s’articulent ensuite dans l’espace et deviennent ensemble l’écriture d’un nouveau paysage.

Blandine Denis

Dans mon travail, je cherche à retrouver l’efficacité et la spontanéité du dessin d’enfant. Je travaille des techniques mixtes (collage, crayon, peinture) tout en cherchant le résultat le plus simple possible. Le personnage est au centre de mes recherches, et le support des émotions que je veux transmettre.

Christoph Göttel

I combined a mixed media between Collage, painting and video or let one media to speak for itself, the objective is always to make a clear statement. My grafic background you can see in my work. While you see different artworks, from traditional oil on canvas, to the collage and video it is a little bit dada and a collective of different works in a common context.

Claude Lamoureux

Dans notre famille, notre mère, Agnès Lamoureux , qui a tant fait pour le rayonnement de l’équitation en France, a été instructrice équitation, journaliste hippique à l’Eperon et au Figaro et a édité le Guide où monter à Cheval.
Cette éducation hippique a motivé Claude Lamoureux à faire des concours hippiques et même des concours complets qui lui ont donné des belles frayeurs.
Au moment de sa retraite, c’est la représentation graphique du cheval a souvent motivé sa création artistique. Plus particulièrement, il a voulu montré comment le cheval a été représenté à travers les âges. Il tire son expérience d’un long travail sur les icônes.
Il utilise des techniques mixtes encres, acryliques et collages sur papier.
Il expose régulièrement depuis 2004 des Jeux d’encre sur papier et disque dur.