Johannes BlonK

La création est une des plus belles aventures de ma vie.

Avec les années qui passent je vois le superflu qui m’entoure. Parfois l’essentiel est caché par l’inutile d’où l’idée de me diriger vers le basique, le pur, le sobre.
En combinant de simples formes géométriques en trois dimensions, des couleurs et différents matériaux je m’offre une palette infinie de possibilités. Mon plus grand défi est d’aller vers le moins et d’oser m’arrêter.

Bienvenue dans l’abstraction géométrique, un mouvement artistique qui dure depuis plus de 100 ans. J’essaie de le faire perdurer à ma façon en créant des tableaux 3D, sculptures, suspensions et installations.

Elise Alloin

Les recherches d’Élise Alloin engagent les notions contemporaines depaysage, de no man’s land, de dispositifs, d’*in-situ* qui impliquent ainsi
les corps et la mémoire de l’expérience, sans quoi il ne serait jamais
question d’*habiter*, ni de la construction de *lieux*.
Toutes les oeuvres de l’artiste interrogent des manières de prendre position
– dans un espace artistique, mais aussi social et politique au sens du
commun – la sculpture étant à son sens une affaire de « position de corps
dans un espace ». Par une mise en tension entre des matières, entre des
corps et des choses et par la confrontation de temps et d’espaces étrangers
les uns aux autres, les oeuvres d’Élise Alloin agencent dans l’espace une
équation entre ces éléments pour produire des questions spécifiques aux
contextes d’accueil de l’oeuvre, permettant d’offrir une forme à appréhender
pour l’impensé.
Depuis 2011, les recherches de l’artiste autour du phénomène physique
invisible et insensible qu’est la radioactivité catalyse l’ensemble de ses
réflexions sur la sculpture comme expérience donnant *lieu*. Son travail se
développe notamment depuis 2014 dans le cadre d’une collaboration active
avec des chercheurs en physique nucléaire de l’Institut Pluridisciplinaire
Hubert Curien (CNRS/Université de Strasbourg).

Yolaine Wuest

La vie ?

Une aventure humaine où chacun se démène avec ce qu’il est, avec ce qu’il croit, avec ce qu’il « sait »… Nous sommes tous plongés dans cet inéluctable mouvement temporel et inépuisable mouvement intérieur. Mouvement incessant qui pousse à se frayer un passage. Ombre et lumière… Un travail en clair-obscur est, depuis toujours, mon vocabulaire. Les fonds, que je travaille longuement, sont nourris de terre d’ombre et de sienne parfois, de noirs profonds. Je les modèle à la brosse, au chiffon, les lisse, efface, y revient, jusqu’à ce qu’ils résonnent en moi. Véritable terreau, ils me permettent de m’y ancrer, d’entrer dans la matière, non pas en surépaisseur, mais en profondeur. Cette matière pigmentée est creusée et fouillée jusqu’à y trouver la lumière. Je ne pose pas la lumière mais cherche à la trouver, la retrouver, la faire (re)naître. Je la laisse prendre sa place, celle qui m’apparaît juste, celle qui éclaire de l’intérieur et intensifie notre épaisseur humaine. Faire silence, démêler les fils, chercher la lumière, s’extraire… Forme d’instinct de survie, promesse d’une échappée belle !

Emilie Vialet

L’axe majeur de ses recherches est de s’arrêter dans ces lieux où la nature est utilisée pour remplir ou recouvrir les stigmates d’un changement brutal. Elle réalise alors plu-sieurs séries sur les espaces fonctionnels ne s’offrant ni à la balade ni à la contemplation (comme les rond-points, les bordures d’autoroutes, ou encore les zones d’essais nucléaires et les bassins de décantation lorrains). Elle rejoint en 2011 la mission France(s) territoire liquide à laquelle elle participe en photographiant un territoire totalement domestiqué par l’homme : les Landes. Ce travail a pu être exposé en 2017 au Musée d’Art Moderne de Bogota dans d’un partenariat avec l’Institut Français. Après de nombreuses expositions de son projet “The Eternal“ à travers l’Europe et la Suisse, elle questionne de plus en plus notre rapport à la nature sauvage à travers ces espaces délimités que forment les parcs, les zoos ou les réserves naturelles – décrochant à ce titre de nombreux soutiens. Son dernier projet “LAC (limits of acceptable change)“ a été présenté dans son ensemble à la Filature à Mulhouse dans le cadre de Regionale 19.

Nicolas Lecuy

Autodidacte, influencé depuis longtemps par le graffiti (a tenu sa première bombe dès l’âge de 11 ans).
Mon travail s’axe principalement autour d’enchevêtrement de lignes libres.

Sébastien Prétot

Né en 85 à Paris, Je suis dessinateur et graphiste de formation.
De nombreux clients me font confiance pour créer leurs identités visuelles et supports de communication dans l’édition et le web.
Lorsque je ne suis pas derrière un ordinateur je visite des vestiges post-industriels ou no-man’s land, bombes de peinture à la main afin d’exprimer une certaine spontanéité allié à la rigueur du design typographique. Pour conserver ces œuvres éphémères j’utilise la photographie afin d’archiver ces moments libres et furtifs.

Allan BARRAULT

Je façonne l’argile depuis une dizaine d’années. Je me suis perfectionné dans les cuissons à bois dans des fours traditionnels asiatique.
Cette procédure de cuisson apporte une dimension unique à la pièce. Les traces inscrites par les feux sont ensuite rehaussées à l’or.
Mes sculptures ont la particularité d’avoir un effet de texture qui m’est propre. Certains y voient des écorces d’arbre, d’autres des pierres usées par le temps.
J’aime me dire que le spectateur de mes créations se construit lui aussi son univers, librement.

Marie Lamarche

Je crois que tout a commencé enfant déjà. J’ai toujours eu du mal a comprendre ce qui m’entourait et, pour parer la peur qui parfois m’envahissait de ne pas comprendre, j’ai développé une technique que je qualifierai de technique d’appropriation. J’ai commencé rapidement à me servir des objets et des matières que je trouvais autour de moi et à les transformer. Je travaille encore comme ça. Je cherche, dans les choses que je transforme, des réponses à mes multiples questions sur le monde. Quête de sens et transcendance, ma pratique se décline en différents médias . J’aime, pour chaque période de création et en fonction des questions qui m’animent, définir un rituel spécifique. Je travaille essentiellement dans un mode de production sériel. La répétition, comme une formule magique, a des pouvoirs. Je ne cesserai jamais d’alimenter cette curiosité qui depuis petite me porte et m’emporte. Je suis une exploratrice.

Sandy

Ma démarche artistique est souvent qualifiée d’originale, expressive, mais aussi diversifiée et la référence à d’autres cultures y est perçue. 

Je suis créative, productive, mêlant une variété de supports, de formats et de  techniques : peintures, collages, tissage… 

Mes thématiques favorites sont l Homme et la Nature : des visages  tantôt figuratifs, tantôt expressifs ou des paysages plus abstraits, souvent composés d’éléments organiques.

Ma pratique est également influencée par mes voyages à l’étranger. Ainsi, la culture africaine est illustrée par le  côté brut et l emploi  de matériaux de récupération. D autre part, certains travaux peuvent être rapprochés de l art oriental niveau technique du fait de la minutie et des détails.

Ma peinture  est une invitation au voyage, à  la vie, au rêve et à l’imaginaire.