Véronique Bader

Céramiste depuis 20 ans
J’ai commencé à pratiquer auprès d’artistes et d’artisans issus d’univers variés.
En parallèle J’ai suivi des cours et des stages à L’IEAC de Guebwiller.
J’enseigne depuis quelques années les techniques du modelage aux enfants et encadre un groupe d’adultes dans leur propre recherche.
J’exerce en institution avec une approche s’apparentant à de l’art thérapie.
J’avance au gré des découvertes, des recherches et rencontres céramiques.

Suzanne Capdevielle

Mes céramiques explorent deux domaines qui élaborent une sorte de mise en scène : Des PANNEAUX MURAUX, horizon de porcelaine, lamelles de grès, immensité de noir. L’infini pour un décor où se côtoient SCULPTURES humaines. 

 

« Au-delà du regard, nos invisibles refuges » :

-Le travail de sculpture est figuratif 

-Le travail mural est quant à lui, abstrait : Soit basé sur une composition organisant une multiplicité d’éléments, soit basé sur une ligne d’horizon ouvrant vers l’infini.

-Pour moi, ces deux mondes se rejoignent pourtant, l’horizon, le cosmos, le ciel, la multitude… sont des sortes de refuges indéfinis. Les personnages y expriment une forme d’intériorité.

Certains lieux me guident et nourrissent mes pensées : 

Une lande bretonne et l’atmosphère étrange, vaporeuse de son moulin.  

-Des paysages arides, désertiques, un sentiment d’austérité. Étonnement, la sérénité qui émane de la lande.

Les formes douces, généreuses et rondes des masses granitiques qui semblent peupler cette étendue. 

Une sensation d’immensité. L’horizon et le ciel tumultueux. La pureté et la profondeur de la nuit.

Le silence, l’isolement, solitude.

-L’atmosphère vaporeuse du moulin où la farine règne et occupe l’espace. 

Les traces de pas sur le sol poudreux. Les visages et les corps dissimulés par un voile de blancheur. Habitants presque irréels des lieux. 

L’ensemble qui perd de sa précision et n’est plus qu’ébauche.

La douceur et la fraîcheur de la matière. Les surfaces boisées extrêmement polies par le glissement de la farine. La toile de jute déchirée.

La limpidité des sources d’eau, la force du courant. La luminosité.

Christian Manss

Depuis 2005, la Ville de Strasbourg soutient les artistes strasbourgeois souhaitant mener à bien un projet de création dans l’une de ses villes partenaires à l’étranger. Le dispositif des résidences croisées vise à favoriser la mobilité et les échanges entre artistes européens. Cette résidence d’une durée de 2 mois consécutifs, à pour but de permettre à l’artiste de réaliser un projet de production en lien avec la ville d’accueil.

Marie Studer

Marie STUDER, après sa série de portraits de femmes issus de l’iconographie moderne, découvre lors d’un voyage à Berlin le travail d’une chorégraphe, Sasha Waltz, qui chemine sur les traces de Pina Bausch. Dans ses spectacles se mêlent la force des corps, le désir, l’attraction, la passion, la mort aussi, et particulièrement la puissance et la force de vie.

De manière plus personnelle, le fait d’aborder le thème de la danse contemporaine lui permet de rejoindre une aspiration, celle de peindre ce qui est furtif, ce qui est encore sur la rétine mais déjà disparu au profit d’un autre mouvement.

Elle veut garder ce geste brut, naturel, vivant et fuir les aplats, arrêter le temps tout en gardant le mouvement intact.

Anne Hechinger

C’est par le biais de mes études d’histoire que mon intérêt pour l’histoire de l’art et la création artistique s’est forgé et a émergé. J’ai ainsi alterné entre des temps de formation auprès d’école comme au CNIFOP à Saint Amand en Puisaye , des cours auprès d’artistes et des ateliers de la Hear et des temps de progression et de travail plus personnel.
Mes inspirations sont ainsi la peinture fauve, les expressionnistes allemands , américains, le monde végétal et animal. J’aime alterner entre des périodes de peinture et des périodes ou le dessin est plus fortement présent. c’est le foisonnement qui importe.

Karine LIPP

Je suis une artiste peintre autodidacte depuis 2009. J’aime bien peindre selon les lumières , et surtout avec la lumière extérieur. C’est un moyen pour moi de m’extérioriser et de communiquer sans la parole. J’ai commencé par de l’abstrait puis par du figuratifs animales. Mais cette année je passe au paysage.

Christophe Carmona

Sa carrière débute en 1990 avec la sortie de La guerre des Rustauds. Depuis, il mène de front une carrière d’illustrateur de livres ou de revues, de cartes et de dessinateur de bandes dessinées. Il illustre notamment 14 livres pour les enfants chez SAEP Editions entre 1993 et 2000, des livrets parareligieux et BD entre 1994 et 2001, réalise des dessins pour le Parc naturel régional des Vosges du Nord (cimetière fortifié de Dossenheim-sur-Zinsel, Lichtenberg et Graufthal), pour Lembach (château de Fleckenstein)!

Clémentine Bodet

« Fille d’Irène, la sirène et de Mathurin, le marin j’ai les pieds dans l’eau et la tête dans les nuages où voltigent les trapézistes et autres apprentis artistes »
Après des études artistiques, orientées par la suite vers l’illustration, j’ai aussi suivi différents stages et cours d’illustration à Bruxelles avec l’illustratrice Kitty Crowther et Dominique Goblet, stages de gravure-édition, de laine feutrée, autour de la fabrication d’un livre… Ce qui m’a conduite, petit à petit, à me spécialiser dans la gravure. J’utilise principalement la linogravure et la xylogravure pour créer des images narratives ainsi que des livres d’artiste dont certains ont été acquis par la médiathèque Malraux pour son fonds patrimonial ainsi que la médiathèque de Lille. Mon univers est inspiré des contes, des spectacles d’art vivant (chanson, cirque…) avec un regard poétique et humoristique sur le monde qui nous entoure. Mon travail s’adresse à la fois aux enfants et aux adultes.

Erik Fryd

Erik Fryd dessine sur mur, papier, toile, verre ou bois…avec des outils analogiques ou numériques…la plupart du temps en présence d’un public qu’il sollicite (un peu trop souvent) pour venir à la rescousse de son inspiration défaillante !
Lors des ateliers ouverts 2016, il réalisera une performance graphique numérique projetée sur les murs du bâtiment 75.
Sur invitation de Clear Mind Factory, il transformera également les locaux de cette entreprise en show-room avec la complicité d’Anne-Marie Ambiehl. Des oeuvres graphiques inédites et des meubles d’artistes s’y côtoierons dans une douillette atmosphère post-industrielle.