Françoise Rochmann

Être créative est vital pour moi . Après la musique et des spectacles de cabaret et mes propres chansons, la peinture est maintenant pour moi un champs infini d’expérimentation, de découverte.

Christian Seiter

Peinture et sculpture, deux arts du visible, ô combien complémentaires, mis sous nos yeux!
Depuis 1972, année de ses premières expériences en peinture, Christian Seiter a tenté, un peu par hasard en 2012, de rétablir le « libre-échange » -et non pas « l’autarcie »- de cet art avec la sculpture. Cela, au fur et à mesure de ses rencontres avec Sylvain Chartier, Gérard Starck et Patrick Lang, artistes et/ou professeurs qui l’y ont initié et soutenu.
Pour lui, la lumière et l’énergie sont devenus aujourd’hui les éléments principaux de sa peinture. Et ce lien, il a voulu le transposer dans ses premières sculptures où il travaille assidûment à saisir et capter les effets de la lumière sur la matière, tout autant qu’il prend plaisir à jouer avec les volumes, les pleins et les vides, grâce à cette même matière qu’il manie puissamment, assemble ou désassemble, modèle, élève jusqu’à trouver l’équilibre, la position dans l’espace architectural de l’oeuvre en devenir, celle qui lui donnera vie et sens pour ceux qui (l’)observent…
Une recherche passionnante et prenante, qui l’incite à poursuivre ces deux arts qui opèrent en parallèle et se rejoignent dans l’infini, afin de créer toujours et encore!

Michelle Laporte

Vanessa Gandar

Vanessa Gandar est photographe plasticienne et commissaire d’exposition indépendante. Depuis 15 ans, elle développe une pratique photographique en lien avec les paysages du monde entier suite à de nombreux voyages et projets de volontariats. Elle participe à des expositions en France et à l’étranger, récemment à la Biennale de la Photographie de Mulhouse, bénéficie de résidences d’artistes, comme à la Ferme Asile en Suisse et obtient plusieurs bourses de recherche et de création, dernièrement la bourse de la photographie documentaire du CNAP.
Ces expériences de vie lui ont permis d’apprendre à regarder, à analyser et à aborder de nombreux territoires afin de mieux en comprendre les enjeux et les
contextes. Ses photographies à l’esthétique minimale et contemplative montrent des paysages sublimes et dépourvus des êtres qui les peuplent. En habitant ces
grands espaces, en vibrant avec les phénomènes naturels en présence, elle réaffirme l’expérience de ce qui fait notre présence à la surface d’un monde fragile.
Ses projets sont habités d’histoires, et d’enquêtes de terrain. Ils questionnent les représentations du paysage, les multiples temporalités et transformations qui y sont à l’œuvre, les relations entre les vivants au sein des mondes partagés.

Albert Hartweg

Tout en gardant ma passion pour l’aquarelle pure que je travaille régulièrement, l’exploration d’une autre voie pour une utilisation d’une grande liberté et sans tabous de ce médium en l’alliant, au fusain, à la craie, à la pierre noire, au collage est pour moi une vraie source d’inspiration.

Mon inclination naturelle pour les vieux matériaux et notamment les cartons d’emballage est largement présente dans mes œuvres depuis de nombreuses années. La couleur chaude du carton a souvent été un atout voire une priorité dans mes compositions. L’idée de recycler cette matière en l’utilisant, non plus comme sujet, mais comme support a fait tout naturellement son chemin, aquarelle après aquarelle. Ce support a l’avantage de pouvoir être travaillé en surface, mais également en profondeur en utilisant sa structure. Pour garder tout son effet visuel et susciter même une envie de toucher, le carton est fixé brut sur un châssis en bois.

Comme écrin, j’utilise parfois de vieilles tôles zinguées dont la teinte gris-bleu de tonalité froide s’harmonise à merveille avec celle du carton. Cet heureux mariage sublime les vibrations et les énergies que suscite l’expression d’un modèle. Ce sont moins des portraits que des regards, des émotions où aucune place n’est laissée aux faux-semblants ou à la simulation.

Ce travail est rythmé par la création de sculptures. Les œuvres plastiques entrent en résonance avec le pictural, les deux sont complémentaires.

Je ne désire pas m’exprimer plus avant sur mes sources d’inspiration, sur le détail ou le cheminement qui donnent l’impulsion, le déclic. C’est très intime. Le sujet émerge, prend forme et se libère pendant mon travail. L’humeur et les émotions du moment me guident. Je tiens à ce que chacun puisse laisser libre-cours à son interprétation, à ses sentiments.

Maya Thébault

Maya Tébo, artiste plasticienne , conteuse, graphiste, touche à tout ,utopiste de la palette, matiériste au grand coeur…
Après avoir expérimenté diverses techniques, gravure, aquarelle, acrylique,, craies grasses, encre…
Elle peins en ce moment avec la coulure de peinture glycérol sur papier Velin pour inventer des lignes incisives et fortes. Ce graphisme imprévisible est ensuite aspergé d’eau pour diluer et diffuser ces matières non miscibles.
Les bêtes peuplent son répertoire formel et sensible. La série des  » belles personnes » propose un vision parcellisée de quelques animaux malaimés: fauves, araignée, corbeau, chauve-souris…

Le textile s’invite régulièrement dans son travail de plasticienne. Elle crée des costumes et des marionnettes pour construire des installations, inventer des performances ou accompagner son parcours de conteuse.
Travaillant depuis quelques années sur la mise en scène théâtrale et plastique des contes, elle hybride la performance artistique et la narration.
La figure du loup, archétype du monde sauvage revient très souvent dans son travail. Elle réalise un livre objet, une marionnette, un masque, un costume, un dreapping pour dire le conte /performance : « La Loba » un conte initiatique.
Elle viens de terminer des costumes inspirés des photos de Charles Fréger « Wilder mann » : des hommes sauvages, un loup, un cerf, un ours et un sanglier pour le groupe de rock « Yan Caillasse ». Elle interroge la matière pour en tirer le plus de sauvagerie possible. Elle effile, déchire, noue, sali, tresse, abîme, froisse, lacére, teint, décolore… afin d’obtenir des textiles qui racontent une histoire.

Nikita

Nikita, artiste globe-trotter. Nikita est née en Allemagne de formation thérapeute elle est installée en France à Strasbourg depuis quelques années. On la surnomme citoyenne du monde car elle se bat pour la liberté d’expression, les droits humains. Nikita utilise dans ses œuvres, depuis de nombreuses années, la poésie, la peinture, la musique et la photographie. Elle invite le spectateur à voyager dans ses réflexions et pensées profondes. Passionnée d’histoires d’amour, poétiques et littéraires, elle prend plaisir à conter et mettre en scène des songes et rêveries avec des interludes musicales , en interaction avec son public. Site web : www.artistenikita.com , Facebook, Instagram

Arnaud Poiré

Sagittaire ascendant Bélier. Lune en Scorpion, Vénus en Balance.
Numéro de naissance : 2+9 / 1+1/ 1+9+6+7 = 9 > Idéaliste et passionné.
Peintre du dimanche Martin Bucer.

patrick lorea

Par Frédéric-Charles Baitinger

A la manière d’un Giacometti ou d’un Francis Bacon, Patrick Loréa ne cherche, à travers ses sculptures, aucun effet de ressemble.
Sans pour autant verser dans l’abstraction pure, ces corps et ces visages n’appartiennent à aucun lieu ni à aucune époque :
ils ne sont, pour ainsi dire, que les supports anonymes d’un devenir qui les ronge et les emporte.Figures de chairs, portant sur elles comme les stigmates de leur vie
passée, aucune Idée ne transparaît dans leurs formes mouvantes, mais quelque chose de plus subtil et de plus difficile à nommer aussi.
Que ce soit dans son oeuvre représentant une femme légèrement penchée, la bouche entre ouverte et les yeux fermées, ou bien dans cette autre, encore plus explicite,
nous montrant, à travers un morceau de verre, le visage d’un homme à moitié détruit, une même fragilité semble planer sur ces êtres, comme si l’expression première qui
les caractérisait luttait pour ne pas disparaître sous les assauts d’une force que le physiciens appellent : le principe d’entropie.
Tout passe, et ce qui aurait dû préserver pour l’éternité les traits d’un visage le montre tout à coup en proie au vertige de n’être plus qu’une forme temporaire;
qu’une forme dont l’essence se confond peu à peu avec celle de ses accidents.

Mais par quels procédés Patrick Loréa est-il parvenu à produire de tels effets ? L’histoire mérite d’être contée, car elle résume, à elle seule,
ce qui se joue d’essentielle dans ces oeuvres. Naguère sculpteur d’obédience classique, Loréa modelait ses figures dans la terre, puis les moulait à l’identique
dans un matériaux plus dur.
Mais lassé, un jour, d’un tel procédé, il redécouvrit, dans un coin poussiéreux de son atelier, deux têtes en terre, depuis longtemps oubliées.
Touché par la grâce de ces visages abandonnés, il comprit, alors, qu’une période de sa création s’achevait et qu’une autre s’ouvrait enfin à lui.

Tel un sculpteur archéologue, fouillant les arcanes de son atelier, ce n’est plus la figure en tant que telle qui intéresse maintenant Loréa,
mais l’ensemble des processus physiques et chimiques qui font d’elles l’analogon d’un corps souffrant.
Voilà pourquoi ses sculptures ne sont pas sans nous rappeler celles d’un Giuseppe Penone qui, aux dires de Georges Didi-Huberman,
nous permettent de toucher du doigt la différence qui existe entre « un sculpteur qui fabrique des objets dans l’espace ? des objets d’espace,
et un sculpteur qui transforme les objets en actes subtils du lieu ? en avoir lieu*.»

Ne plus se contenter, donc, de donner forme à ses idées, ne plus chercher à rendre pérenne une figure trop marquée, mais essayer,
envers et contre les risques que cette quête implique, d’atteindre à cette part d’expressivité accidentelle sans laquelle toute oeuvre d’art,
même la plus parfaite, reste un point d’arrêt ? « un arrêt de mort. »

Pascal Kauffmann

L’univers de Paxal mêle la satyre, la caricature, des références à l’histoire de l’art et toutes sortes d’influences culturelles sans frontières ni limites de temps ni d’espace. Son imaginaire ultra créatif se renouvelle sans cesse, que ce soit dans les thèmes abordés, les encadrements, les techniques employées, afin que chacune de ses œuvres possède sa propre identité. C’est pourquoi il n’est pas rare chez Paxal de retrouver des œuvres sur verre, plexiglas, ou différents supports visuels avec une finition parfois baroque qui contraste avec la modernité de sa palette picturale.

martine lutz

par le matériau je construis , vis comme un funambule , cherchant à garder équilibre et maitrise
le materiau comme la voix devient source d’expression .