Tania Tolstoï

Plasticienne principalement autodidacte, je pratique la sculpture d’assemblage à partir d’objets de récupération avec pour support privilégié la boîte sans couvercle. Je crée également des panneaux en volumes et je pratique la linogravure.
Les objets anciens et le rebut du quotidien, porteurs de vécu et d’histoire, m’en inspirent mille et unes nouvelles que je mets en scène dans mes compositions sur le mode de la combinaison. La boîte sans couvercle est pour moi à l’image de la conscience humaine, cloisonné par ses repères et ses références mais ouverte sur une infinité d’univers, réels où imaginaires, à explorer. Je travaille notamment autour des thèmes de la mémoire, des traces, du (des) langage(s) et des fragilités qui font la richesse de l’humain.
Je me sens proche des créateurs de l’Art Singulier.

Myriam Fischer

Forte de son parcours de 17 années d’expressions artistiques, de 10 autres d’enseignement, d’expositions… elle joue et se déjoue des couleurs tout au long de son chemin de vie à Strasbourg et aime avoir plusieurs cordes à son arc.
Ainsi naquit son slogan : « LA COULEUR, C’EST LA VIE ! »
Artiste – Peintre autodidacte dans un premier temps, puis formée à « la Haute Ecole des Arts du Rhin » de Strasbourg, elle devient coloriste et en imprègne sa vie – Enseignante, métier dans lequel elle proclame que l’inédit peut révéler les valeurs de chacun et que partager et transmettre pleinement seront toujours les maîtres mots de sa vie d’artiste pour se renouveler.
Femme humaniste avant tout et relevant le défi de développer incessamment son potentiel illimité, elle continue, à 47 ans, de distiller sa passion pour la couleur, notamment à travers son nouveau projet dédié à la soierie. Myriam Fischer devient donc fondatrice et créatrice de la marque Myrisia Créations et s’installe à Weitbruch.

Caroline Grimal Crépin

En entrant dans mon atelier, le visiteur a l’impression de découvrir les travaux de plusieurs artistes : je suis multiple ! J’aime en effet parfois utiliser la technique des à-plats ou à l’opposé travailler à base de collages détournés et repris avec de l’acrylique. Mais un point commun relie tous mes travaux : Aborder des sujets graves de la société, dénoncer des injustices et détourner des symboles de la société contemporaine. Entre peintures, sculptures, collage, résine, terre cuite, tout est rassemblé pour donner des travaux fantaisistes mêlant humour et sérieux. Ainsi mes petites bonnes femmes en résine les Nonnes conventionnelles aujourd’hui appelées les Nonnes essentielles défendent pleinement leur pouvoir de dérision et de sympathie : comme dans la vie, l’ironie se heurte à la gravité, le fantasme au sérieux ! Pas de doute, comme l’indique un tableau à l’entrée : My Therapist is rich !

Amandine Giraudo

Avec son bagage de graphisme et son diplôme d’illustration, Amandine Giraudo est une surtout
une touche à tout qui aime fabriquer, bricoler, transformer, décorer… Son univers pastel et joyeux
vous accueille avec son nouveau concept d’ateliers créatifs.

Horéa

Le nouvel Atelier Galerie d’Horéa vient tout juste d’ouvrir ses portes au cœur de Strasbourg!
En effet lors des Ateliers Ouverts 2015 Horéa annonçait la naissance de son nouvel atelier au 11 rues des juifs. L’artiste a profité de l’année 2015 pour mettre en place la seconde partie de son projet : un espace de création plus exactement un atelier jumelé à son nouvel espace d’exposition.
C’est aujourd’hui pour les Ateliers Ouverts 2016, le moment idéal pour vous accueillir dans cet endroit magnifique !
Juste à quelques pas de notre Cathédrale vous aurez le plaisir de constater à quel point ce monument sublime à toucher l’artiste de près!
Véritable carrefour d’émotions, dans une cour exceptionnelle est au cœur de notre ville, l’Atelier Galerie d’Horéa offre au public des espaces rythmés de couleurs , de matières , de curiosités et d’échanges.

Nathacha Art

Il consiste à récupérer un maximum de choses. J’ai été élevé par une famille cosmopolite, parents divorcée donc on récupère un maximum car ma mère ne roulait pas sur l’or, et si je voulais peindre il fallait que je me débrouille pour trouver mon matériel, et pas de gaspillage.
J’aime les marché aux puces, ou je récupère de tout, et donc je fais, je peins, je forme, sur ce que je trouve, les gens ou je vis le savent et me donnent souvent du tissus ou autre pour mon art.
Je travaille pour mettre un maximum de sens en émoi la vue puis le toucher et sur certain travaux l’odorat, car je fabrique moi-même en général mes toiles que je met sur chassis, et j’aime que mes toiles sentent mais peu de personnes le remarque, mes sculptures sont fabriquer de la même manière.

Ariana Remy

Ariana Remy est d’origine norvégienne, belge et yougoslave. Née en Californie, elle a vécu successivement aux Etats-Unis, en Algérie, dans divers pays d’Europe de l’Ouest et en Bosnie. Elle est désormais établie dans la Petite France, à Strasbourg.

Elle a commencé à sculpter en 1995 pendant la guerre en ex-Yougoslavie, où elle travaillait pour des ONG dans les camps de réfugiés. Formée par des sculpteurs parisiens renommés, elle a exposé ses œuvres en France, au Luxembourg et au Royaume-Uni. Elle prépare actuellement deux expositions en 2015 au Palais du Conseil de l’Europe et à Ribeauvillé, dans le cadre des Chemins d’Art Sacré en Alsace.

Son atelier est ouvert sur la place des Orphelins, dans le cœur du quartier de la Krutenau. Facilement accessible au public, cet espace de travail et d’exposition appelle à la sérénité et à l’échange.

Les sculptures d’Ariana Remy, à la fois abstraites et figuratives, reflètent son parcours multiculturel. Elles sont une invitation à la méditation, au respect et à la célébration des différences dans notre monde. Ses créations s’ancrent dans le thème artistique contemporain du corps au physique blessé par un environnement politique. Elles mettent en valeur la souffrance humaine par une démarche créatrice où les cicatrices sont métamorphosées.