Ma vision est de toucher et d’inspirer les gens avec mon art à la fois dynamique et réduit à l’essentiel. Je m’intéresse aussi bien aux thèmes abstraits et géométriques « intemporels » qu’à l’abstraction de thèmes actuels. Pour ce faire, j’associe des contraires comme l’immobilité & le mouvement et je combine des formes avec des couleurs et des lignes dans un esprit ludique et vivant.

En outre, je travaille actuellement sur le lien entre l’écriture et l’image écrite. C’est ainsi que des structures d’écriture deviennent des formes géométriques d’écriture. J’associe souvent des poèmes à des structures circulaires, qui sont liées à la polarité entre condensation et dissolution, entre concentration de la forme et de l’espace.

Aussi longtemps que je me souvienne, mon environnement et ma perception ont été marqués par différents stimuli et influences que j’ai surtout essayé de comprendre par le biais de contrastes.

Enfant, ma curiosité exacerbée pour des sujets tels que la bionique et la géométrie cachée de la nature qui y est associée s’opposait à un surmenage fréquent et à une tendance à la surstimulation. Inconsciemment, j’étais à la recherche d’un filtre dans lequel je pourrais concentrer cette diversité sensorielle de la vie. J’étais à la recherche d’un langage intérieur pour montrer l’invisible, pour rendre tangible l’insaisissable.

Je passais souvent mes vacances dans les ateliers de ma tante et chez des amis artistes de la famille. C’est là que j’ai appris les bases artistiques qui m’ont permis de remporter le prix d’art pour la jeunesse à Freiburg i. Breisgau en 2008. Avec la bourse du sculpteur Joachim Klar et la formation de sculpteur sur pierre, ma voie d’artiste semblait toute tracée, mais je ne me sentais pas encore prêt

à orienter mon potentiel créatif indomptable dans une direction artistique.

Je me suis donc d’abord adonné aux intérêts artistiques les plus divers, que ce soit le théâtre, la danse ou la performance en général.

Mais lorsque j’ai déménagé à Bâle, tout a changé. Je ne pouvais plus me soustraire aux arts plastiques. C’était comme une aspiration et, en même temps, mon ancien moi – le moi de l’interprète et du performeur – mourait.

J’ai commencé à peindre de plus en plus « plainair » avec de l’aquarelle et à me confronter à ce que je voulais exprimer en tant qu’artiste (pas en tant qu’interprète, mais en tant que créatrice de base). Ce qui vient entièrement de moi – en d’autres termes, trouver mon « langage » en tant qu’artiste. En

d’autres termes, suivre ma propre voie – ce qui impliquait également une focalisation et un regroupement nécessaire de mes forces créatives. Lorsque j’ai enfin eu mon propre atelier, ma soif de création a explosé. Depuis, cette force créative jaillit de moi et je ne peux plus imaginer ma vie sans ce travail créatif.

Expositions :

En 2018, j’ai fait ma première exposition dans le magasin bio local de Bad Nenndorf. On pouvait y voir des aquarelles surréalistes.

En 2019, j’ai exposé dans la « Kesselhaus Lauenau ». J’y ai présenté de nombreuses aquarelles et dessins à l’encre de Chine réalisés lors de mon voyage en Indonésie.

En 2021, j’ai présenté mon art dans un atelier ouvert local à Bâle.

Fin 2022, j’ai organisé une exposition intitulée « treasures in » à ELYS (Boulderloft à Bâle). J’y ai présenté principalement des dessins à l’encre de Chine.

Vous voulez en savoir plus sur moi ?

Lisez l’article suivant dans le magazine en ligne « the gaze » :

https://www.thegazemagazine.com/till-brockmeier