Présentation

Intrication
La haute-montagne suscite toujours, quels que soient les époques, les cultures et les continents, admiration, crainte et vénération. Elle symbolise l’inconnu, le danger et l’inaccessible (en tous cas pour le commun des mortels) ; parfois, elle est considérée comme un lieu sacré, siège d’esprits ou de divinités et c’est ainsi que certains des plus hauts sommets du monde restent invaincus à ce jour.
Présente dans la peinture tout au long des siècles, souvent comme simple élément de décor, elle deviendra un sujet à part entière dès le moyen-âge. Le XVIIIe siècle, puis les romantiques populariseront le sujet.
Cet univers exclusivement minéral, rochers sur les arêtes desquels seul le vent s’oppose à la glace, m’a semblé le terrain propice à illustrer l’intrication (Larousse : « état de ce qui est emmêlé, de choses qui s’enchevêtrent »), qui désorganise la représentation par un apport d’imaginaire.
Tout comme Francis Bacon décrivait la peinture comme le « résultat d’une sorte de conflit entre la matière et le sujet », il s’agit ici d’une confrontation entre l’observation et l’expérimentation, la description littérale et le chahut poétique.

Parcours

Vit et travaille à Strasbourg
Autodidacte
Perfectionnement à l’Université Populaire (Dominique Kippelen), aux ateliers publics des Arts décoratifs (Ann Loubert, Mathieu Boisadan), à l’atelier de Christophe Wehrung, ainsi qu’à l’Académie d’été des arts de l’Eurodistrict (Pascale Willem).

– Mars-Avril 2016 : exposition personnelle, Galerie Chantal Bamberger, Strasbourg
– Mai 2015 : Ateliers Ouverts, Strasbourg
– Mai 2014 : Ateliers Ouverts, Strasbourg
– Février 2014 : exposition personnelle au « Troc’afé », Strasbourg
– Mai 2013 : Ateliers Ouverts, Strasbourg
– Octobre 2012-Janvier 2013 : exposition personnelle au restaurant « La Hache », Strasbourg