Evelyne Widmaier

Pouvez-vous nous présenter son travail ?

Née à Strasbourg, Evelyne Widmaier dessine et peint dès son plus jeune âge, fréquente l’atelier de Marthe Kiehl, puis les cours de Philippe Steinmetz et de Camille Hirtz. Installée à Mulhouse, elle s’inscrit au cours de dessin de Jacky Chevaux à l’Ecole des Beaux-arts avant de découvrir la peinture à l’huile, qu’elle adoptera résolument. Evelyne Widmaier participe très régulièrement aux grands salons nationaux (Salon des Artistes Français, Salon Violet, Salon d’Automne, Salon Comparaisons, Société Nationale des Beaux Arts,…) ainsi qu’à des expositions de prestige à l’international. Ses œuvres font chaque année l’objet d’une exposition personnelle. « La peinture est mon mode d’expression, je me sens maintenant totalement libre avec les couleurs, je joue avec elles. Je peins chez moi, avec la lumière du jour venant de gauche, en écoutant Bach, Brahms, Schubert … J’oublie tout ce que je sais, et c’est le geste qui doucement s’impose. J’aime construire, déconstruire, reconstruire, poser la matière, la gratter, la triturer, l’étirer… jusqu’à ce que la toile vive soudain de sa vie propre. Peu importe le sujet. Il s’agit de faire revivre la vie et ses composantes, l’air, l’espace, la lumière, le mouvement, avec quelques couleurs et un pinceau sur une toile de lin. Dérisoire peut-être, mais tellement vivifiant ! « 

Wonderbabette

S’exprimer différemment, découvrir de nouveaux langages qui nous permettrons de formaliser nos pensées. L’art porte les idées, les points de vue, les univers du créateur. Il va permettre de communiquer sur d’autres modes, plus instinctifs, plus émotionnels.Mes productions allient le merveilleux avec des questionnements bien réels, en écho avec mes ressentis sur le monde, les incompréhensions que j’ai de celui-ci et la farouche volonté de l’envisager autrement. Wonderbabette agit depuis avec des publics dits sensibles, cherchant à ouvrir les yeux sur l’absurdité de nos comportements ou de nos fonctionnements au moyen de pratiques artistiques.Sensibiliser à la responsabilité que l’on a chacun de pouvoir agir sur et autour de soi, dans la société, dans son quartier, dans nos relations avec les autres… « C’est avec douceur que l’on ferme les yeux des morts, c’est avec douceur qu’il faut ouvrir les yeux des vivants. » Jean Cocteau

Wonderland

L’histoire d’un grenier au-dessus de mon appartement, partagé entre les habitants d’une maison ouvrière, que j’ai réussi à unifier, à agencer, à colorer pour y installer mon atelier. Difficile de se l’approprier comme lieu de travail au départ, mansardé, biscornu, envahi par tout le stock de pièces d’exposition et de matériaux divers… Je modifie fin 2022 la dynamique de création, et navigue actuellement entre un atelier dans l’appartement et le labo du grenier.

Werner Ewers

L’architecte et l’investisseur Jürgen Grossmann m’a invité dans son « Forum » á exposer et travailler dans le lieu. Europäisches Forum am Rhein https://www.forum-am-rhein.eu

Weberhütte

Mon atelier se situe au centre du village. Il s’agit d’un ancien atelier de tissage d’une superficie de 50 m² à l’arrière de la maison, ouvert sur un long jardin. Dévolu à mon activité de photographie, cet espace lumineux et au calme peut également accueillir des artistes en résidence. Attenant à la pièce principale, se trouvent un espace dédié aux travaux de menuiserie et une chambre noire équipée de deux agrandisseurs pour les travaux argentiques en noir et blanc.

Agnès Weill

L’atelier est installé dans un ancien local commercial du quartier des XV, à Strasbourg. Deux plateaux légèrement décalés en hauteur, ont permis d’aménager deux espaces spécifiques : l’un consacré à la création et l’autre dédié à l’exposition et à la rencontre autour des productions.Consacré à la peinture et à la gravure, l’atelier dispose d’une presse Vincent Moreau (¼ grand aigle), d’une boite à grains, d’une plaque chauffante permettant de travailler la gravure à l’eau forte, et plus particulièrement l’aquatinte, dans des conditions privilégiées.

Jamila Wallentin

De culture franco-allemande, Jamila Wallentin vit et travaille à Strasbourg. Originellement adossée à une pratique du textile avant d’étudier l’archéologie et l’histoire de l’art, elle poursuivit une formation en Art – Objet et Bijou contemporain à la Haute Ecole des Arts du Rhin ainsi qu’à l’ Akademie der Bildenden Künste de Nuremberg.
Ce parcours entrecoupé de deux années de voyages nourrit considérablement ses
recherches actuelles. Investiguant le corps par des travaux de petite taille, elle dépasse cette dimension pour se confronter à de nouvelles échelles sculpturales dans l’espace. Elle fait face à beaucoup d’évidence intuitive, son travail se développe dans l’expérimentation des matériaux.
Diplômée en Juin 2018, elle obtient le prix du mémoire pour les “Zusammehänge” (les liens suspendus), une suite de récits, témoignant de l’importance des rencontres dans sa pratique artistique.
En 2020 elle intègre les ateliers de la ville de Strasbourg et en parallèle de ses recherches plastiques, elle obtient le Master 1 critique-essais, écriture de l’art contemporain à la faculté des arts visuel.
Ses expositions et projets récents incluent : Avec délicatesse, Galerie Robet Dantec, Belfort (FR) ; MKG Messe ; Hambourg (DE) ; BRIO, Galerie HECTAR, Bruxelles (BE) ; Résidence de recherche, Musée du feutre, Mouzon (FR) ; séjour de recherche au Kirghizistan, projet « Une histoire, une prière, un espoir » avec le soutien de la DRAC Grand-est ; Passe partout, Biennale du Sentier des passeurs, Vosges (FR), À vos corps ! Centre d’art Eleven Steens, Bruxelles (BE) 2021 Looking at a blackbird, Kunstverein, Regionale 22, Freiburg (DE)

Geoffroy Weibel

Travail du métal à chaud par forgeage. Travail de création de sculptures et objet. Travail de commande. Le monde de la forge est ouvert et collaboratif, je participe régulièrement à des événements, sculptures à plusieurs forgerons, workshop en Europe, aux USA et au Japon. J’apprécie transmettre le savoir faire du forgeron et propose des stages.

Julie-Anne Weber

Il était une fée née du froid de l’hiver, Il était une fée née du froid de l’hiver, Au cœur d’une nuit d’encre et de papiers froissés, Bercée d’antiques fables et de contes passés, Qui grandit au pays d’émerveillés trouvères. Dès l’âge le plus tendre, un crayon à la main, Elle illustre ses rêves peuplés de korrigans. L’art et le cinéma, deux chemins intrigants, L’emportent vers Bruxelles aux studieux lendemains. Revenue diplômée en sa ville natale, Elle ouvre son studio de films d’animation, Sans jamais oublier ses premières passions, Petite faiseuse d’images, aux mille idées étales. Qu’elle façonne en détail une perle de neige, Ou qu’elle projette en grand les façades alsaciennes, Traçant d’un pinceau neuf des légendes anciennes, Elle invite en son monde à un tour de manège. Biberonnée de contes et légendes depuis sa plus tendre enfance, Julie-Anne Weber a toujours vécu au pays d’Émerveille. Du bout de son crayon, elle s’essaye très tôt à illustrer de nouvelles histoires, glissant d’un univers à l’autre à coup de plumes et de pinceaux. Petite faiseuse d’images, elle se passionne bientôt pour le cinéma et trouve dans l’animation le parfait barbouillon de culture où déverser ses rêves. Peinture, couture, modelage… elle cultive l’expérimentation multi-techniques, enchaînant clips vidéo et événements artistiques. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles et membre fondateur de l’association Art Puissance Art dont elle deviendra directrice artistique, elle est désormais installée au sein de l’espace Colod’art, à la tête de son propre studio d’animation : Animaillons ! Projet après projet, Julie-Anne Weber façonne un monde miniature animé à la main, image par image, mais elle ne cesse de rêver en grand et se lance bientôt dans le vidéo-mapping, dépassant le cadre de l’écran pour projeter ses images sur scène puis sur des bâtiments. A travers ses créations, qu’elles soient animées ou picturales, comme avec les J’mages, un duo artistique mère/fille – photo/aquarelle, elle cherche à susciter l’émerveillement où on ne l’attend pas, à réenchanter le quotidien, et à sensibiliser son public, avec humour et poésie, aux causes qui lui tiennent à cœur (lutte contre les discriminations, les stéréotypes sexistes, les violences conjugales…).

Laurent Waechter

Après une formation à la photographie aux Etats-Unis en 1991-1992, j’ai développé mon travail avec pour thèmes principaux le portrait et le nu. Je représente le corps sous ses formes les plus diverses ; corps en mouvement, corps en sommeil, corps peint, corps troublant, éblouissant, corps en jeu perpétuel avec toutes les sources lumineuses qui s’offrent à lui, bribes de corps transformées par la lumière. Photographe de studio tout d’abord, mes recherches me poussent à explorer les espaces extérieurs, en périphérie des villes, là où se croisent le monde naturel et le monde altéré par l’homme, industriel, urbain, où la nature finit parfois – toujours ? – par reprendre le dessus. Et de pousser mon chemin vers de lieux où l’homme n’a encore su imposer sa trace. Lieux hostiles ou simplement résistants ? Après avoir longtemps travaillé au format 24×36, je diversifie mes outils d’exploration, n’hésitant pas à reconsidérer des techniques anciennes, voire élémentaires, le sténopé, le photogramme, mais aussi par l’utilisation d’objets plus anodins tels que l’instantané polaroid, à la recherche d’une image unique.