David Mey

Avec le temps, j’ai découvert un effet pictural unique. Cette nouvelle technique à base de mélange d’essences naturelles de bois donnent un second souffle aux meubles anciens ou plus récents, ou sur différents supports existants.

Pour les luminaires, je joue avec la transparence et la finesse du placage pour donner un ambiance chaleureuse dans la pièce.

Geneviève Morin

Geneviève Morin travaille surtout avec les médiums de la peinture,du Dessinde l’aquarelle et dernièrement aussi de nouveaux avec la gravure, eaux forte. Ses toiles souvent deGrands formats, peins avec des traits de peinture parfois énergique mais aussi fin, donne des tableaux qui ont quelque chose de brut, sauvage etaussi ouvert et libre.

Elle s’inspire de photographie qu’elle collectionne dans un archive personnel, depuis des années, des photos prise par elle-même ou dejournaux. aussi desvidéo Stillet de plus en plus de rêves et d’images qui flotte et tourne dans sa tête.

Les thème des Œuvres de Geneviève Morin sont pris dans la vie.Le contenu de ses tableaux est un amalgame de plusieurs monde qui se superpose, se tissent, se mélange  une mixture de ;rêve / réalité, conscient/ inconscient, du vécu, du vue, de la littérature, le personnel /le sociale, la politique sont tous des éléments qui entre dans la construction de ses tableaux.

Geneviève Morin peins aussi ses rêves. L’impalpable, le flou, l’inconnu,l’insolite, l’inexpliqué qui sont propre au rêve, ne sont que prétextes et une occasion pour trouver denouvelles formes de figuration, de métaphores avec aussi un certain détachement, créer des endroits où on ne reconnais pas très clairement où on est… il y a aussi souvent dans ses tableaux un sentiment mélangé de bien-être et de dérangement.

Le noyau, l’essence de son œuvre est caractérisée par un amalgame entre la représentation du réel, et de visions avec une dimension archaïque, émotive, empreinte d’instinct et d’intuitions.

Une recherche pour trouver les métaphores intérieures, une invitation au rêve éveillé

 

Poésie: FlaviaGhisalberti sur mon travail

 

Je rêve les yeux ouverts

Je rêve de toi

Toi qui me surveille

Je ne te vois pas

Parce que je reve

Je me cache derrière le voile de tes ténèbres

Et je te vois

clair

Comme une star dans la nuit noire

Et je te comprends

sombre

Comme quand un animal chuchote un conte de fées des temps anciens à mon oreille

Et je te sens

doucement

Comme le vent qui caresse ma peau

Clair obscur

Entre deux mondes

Je me glisse dans ta fourrure sauvage

impétueux

Et je ne fais qu’un avec toi et toutes les couleurs de l’univers

Jean-Claude Mathieu

Jean claude Mathieu
Est né en 1951 à Beuvardes dans le bas de l’Aisne en Picardie, le pays de Jean de la Fontaine.
Un territoire et une pensée qui vont nourrir un caractère ancré dans un désir d’Absolu.

Jean Claude Mathieu fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, de Reims et de Strasbourg.
Sa rencontre avec le sculpteur Léopold Kretz, qui fut son professeur, va marquer profondément son travail.

Pour cet artiste, la sculpture n’a pas vocation à raconter ce qui peut être écrit ; pour lui la forme dans sa sculpture privilégie les perceptions visuelles .Un rapport particulier et sensible dont l’homme est une partie qui s’intègre à un ensemble, sa démarche s’inscrit dans la grande tradition occidentale.
Pour jean Claude Mathieu, la figure Humaine, le Nu en particulier et le Modèle, fonde le quotidien de son travail.
Incroyable ténacité de l’Homme qui cherche dans l’oeuvre la structure d’une vie
Son travail s’inscrit hors du temps contemporain.
Comment peut-on dans le monde d’aujourd hui, monde d’images et d’informations secondes, prendre le temps de séjourner dans ces formes, que peut-on comprendre d’une méditations,si nous ne sommes pas dans ce temps ?
Inclassable travail qui fait penser aux engagements de Lucian Freund dans sa peinture.

Après ses études et sa vie à paris, il installe ses ateliers en Vendée où il produit les grandes sculptures comme celle de Trélazé.
De son compagnonnage avec son ami le sculpteur François Cacheux, avec qui il travailla aux grandes réalisations du « Jean Moulin » d’Angers ou aux Grands Hommes de Montpellier, il garde la marque des sculpteurs confrontés aux grandes oeuvres.

Pour en revenir à la contemporanéité du travail de Jean Claude Mathieu, je laisse à Guiseppe Penone la paternité de ce qu’il résume lors d’un colloque en 2002 : « …dans un musée, une oeuvre de n’importe quelle époque a toujours un caractère de contemporanéité du moment qu’elle est visible par un spectateur d’aujourd’ hui. C’est uniquement la connaissance qui assigne aux oeuvres un temps spécifique : pour le regard, tout est contemporain. Cette contemporanéité du regard, l’enfant la connait très bien ; c’est le caractère unique de l’art »
Depuis 2011 ,Jean Claude Mathieu vit et travaille à Labaroche.Son nouvelle atelier en restauration « La Batteuse » va accueillir prochainement ses nouvelles sculptures .

Eva Molina

Eva Molina entwickelt Farbkonzepte für Architektur im Innen- und Aussenraum. An den Ateliers Ouverts wird in ihrem Atelier eine Ausstellung zur Farbe Weiss gezeigt: Weiss ist nicht gleich weiss! Informatives, Überraschendes, Literarisches, Kulinarisches und Farbiges zeigt die Vielfalt von Weiss auf und regt zu Diskussionen an.

Marie-Pierre Moyses

Le pinceau de Marie-Pierre Moysès Strack mènent enquête, portent quête à l’être en désarroi – en ce sens qu’il est aujourd’hui sans arroi. Elle convoque des codes durs de représentation que sont la danse et l’opéra pour leur conférer une plasticité paradoxale. Ce que fige le trait du fusain et ce qui de la peinture coule dans la saisie. Entre composition et décomposition, elle est pensée qui se cherche. Les visions qu’elle offre à notre regard – on pourrait les qualifier d’expressionnistes au sens où elles sont portées par un excès de vouloir dire, de vouloir écrire une histoire universelle de l’intime – sont visions de corps. Corps de femmes à n’en point douter – dirions-nous – la robe d’un rouge radical qui habite chacune des toiles semble l’attester ! Mais ces corps ont perdu toute traçabilité de genre. Ils sont au bord de l’effacement. Sans visages, sans regard. Seule luit la chair translucide des crânes, des bras et des mains. Mélancolie devant la splendeur putréfiée d’un monde disparu ? Ou promesse jubilatoire de la chair lumineuse d’une virtualité d’être, demain ?
Daniel BOCH

Bastien Massot

Bastien Massot, alias « Batchou » est sorti de la HEAR avec un diplôme de visuel didactique en 2002.
A la sortie de l’école, Il a travaillé dans un atelier de sérigraphie professionnel pendant 5 ans.
Illustrateur indépendant depuis 2009, il réalise des dessins éclatés dans le milieu de la communication et de la muséographie.
Il monte son propre atelier avec lequel il imprime ses dessins sur différents supports (t-shirts, affiches, flyers…) et anime des ateliers d’initiation a la sérigraphie.

Christian Manss

Depuis 2005, la Ville de Strasbourg soutient les artistes strasbourgeois souhaitant mener à bien un projet de création dans l’une de ses villes partenaires à l’étranger. Le dispositif des résidences croisées vise à favoriser la mobilité et les échanges entre artistes européens. Cette résidence d’une durée de 2 mois consécutifs, à pour but de permettre à l’artiste de réaliser un projet de production en lien avec la ville d’accueil.

Michèle Morando Pocomoderno

Michele Morando est né à Vérone le 2 septembre 1978 et vit en France depuis 2010. Il s’installe à Mulhouse en 2011, où il réside toujours, et se consacre à la peinture à l’huile en travaillant sur des sujets tels que l’architecture, l’être humain et l’imaginaire. La dernière période, le travail de Morando s’est concentré sur une réflexion implicite sur le rôle du peintre, mettant en avant l’aspect artisanal du faire et se concentrant sur les enjeux centraux de la toile, la fatigue existentielle, la solitude, le rapport à l’inachevé, la pandémie. Des peintures sont nées : des oeuvres de dimensions très proches, développées autour de thèmes et de couleurs récurrents tels que des paysages rocheux raréfiés, des bois, des personnages qui semblent cristallisés dans des mondes dépourvus d’espace et de temps, silhouettes métaphysiques, solitaires et suspendues.

Ce qui se dégage de ces oeuvres, c’est en effet une solitude existentielle concrète et solide : «Devant la toile je ressens une dimension de guérison par rapport à la vie quotidienne, mais même à ce moment il y a un certain mal-être : celui du processus qui soutient la responsabilité créative, au point que je ne sais pas s’il faut ruiner, figer, embellir (et donc potentiellement enlaidir) cette toile, continuer à peindre dessus ou la laisser en un point suspendu, dans lequel le regard peut encore créer ce qui manque».

C’est ce que dit Morando pour raconter le rapport à la peinture et l’expérience d’un artiste devant sa toile, parfois sans défense voire conquis par sa candeur et ses immenses possibilités. Comme Van Gogh, qui dans une lettre à son frère
Théo raconte des heures interminables passées devant une toile blanche qui devenait moqueuse et qui l’inhibait au point de le rendre immobile. Ici ce champ infini des possibles sur lequel s’ouvre le monde réel et le plus intime de la vie
personnelle de l’homme oblige l’artiste à des questions continues sur les choix à faire pour raconter cette solitude existentielle qui enveloppe tout, et surtout sur ce qu’est le moment le plus approprié pour s’arrêter, pour décider qu’une œuvre est terminée, conclue dans son sens le plus profond.

Jara Bombana
Curatrice de l’exposition L’inattuale
Italie – Décembre 2021