Françoise Maillet

Le sujet des peintures de l’artiste Françoise Maillet est la ville où tout n’est qu’équilibre précaire, instabilité permanente. Elle construit, détruit puis elle reconstruit ses citées. De l’obscur vers la lumière, du monochrome vers la couleur, de l’accumulation vers la dilution et la mutation, de l’évolution à l’adaptation ; toutes ces étapes résument son travail. Depuis quelques années, l’artiste explore ce qui l’entoure, elle interroge les éléments de notre quotidien avec l’idée de construire un état des lieux de notre société. Elle s’intéresse aussi à d’autres moyens d’expression comme l’art textile qui est devenu pour elle, un formidable terrain d’exploration aux possibilités multiples. Travailler avec la fibre textile, si tactile, si vivante, lui a permis de mettre en scène des personnages étranges qui ne sont guère éloignés de ce que nous sommes, réalisées à coup d’aiguille, de fils et de belles matières ils nous racontent la comédie de la vie.

François Martig

 

Plasticien-Artiste sonore | Preneur de son

Travail sonore disponible sur les labels:

Univers International (F) Vibrofiles (F)
Second room (BE) Biv0uac (US) Adozen(SWI) Desetxea(ES/DE)

Muhlbach

Mon atelier de peinture et autres activités artistiques.

Mosaïque

Mon atelier se situe au fond de la cour au rez-de-chaussée d’une maison du 17e siècle. 

J’y travaille en solitaire et utilise la cour pour des travaux des dimensions plus volumineuses

Cynthia Montier

« Mon travail tente de déjouer les mécaniques du corps et de l’esprit et se présente sous des aspects ambigus, dédoublés, compromis. C’est une tentative de traduction sensible parfois intangible d’un étrange exotisme familier.
Les matériaux que j’utilise sont divers et s’articulent en partant de l’empreinte de la peinture jusqu’à sa mise en forme dans l’espace, selon des techniques mixtes. Fréquemment, la peinture et la sculpture communiquent étroitement avec d’autres matières singulières.
Ce qui m’intéresse par dessus tout est la complexité de l’être humain dans ses dérives, et la compromission de ses environnements, ses capacités à créer des mondes et à les transgresser. Mes travaux se construisent à partir d’expériences au long cours de transports érotiques et indéfinis. »

Pour en découvrir plus, https://cynthiamontier.wordpress.com/

chantal million

De points en points, de fils de fer en bois flottés, de jouets délaissés en colliers brisés, inspirée par la rencontre d’un damassé, d’une cotonnade, d’une couleur ou d’une courbe, Justine & Cow sculpte, tisse, brode, explore un univers onirique, dérangeant et doux.
Justine & Cow déconstruit et détourne les objets jusques et y compris ses propres créations.
Elle s’approprie et brode les matières ; elle enlumine les tissus, raccommode notre passé comme pour saisir – piéger ? – nos trahisons intimes et collectives liées à l’enfance, à la Nature, aux animaux, dans une société où tout va (trop) vite, où l’inutile s’accumule, où le rapport au vivant s’affole.

Marianne Maric

Marianne Maric (née en 1982) est une photographe française.

Pour l’artiste, le corps est une architecture, son œuvre se joue du symbolisme.
Dé-construire des stéréotypes pour mieux les utiliser, elle photographie ses amies comme des sculptures vivantes. Son travail est montré en de nombreuses occasions : solo show à la galerie Duplex100m2 à Sarajevo, à la Villa Noailles à Hyères, au festival de Photographie de Valparaiso, dans les Balkans… Entre 2012 et  2014, elle fait des recherches sur l’oeuvre des frères Baschet, et va remettre en scène les robes crées par eux pour le film Qui-êtes-vous Polly Maggo ?de William Klein dans un opéra, avec la complicité de Pierre Bal-Blanc, au CAC de Brétigny. Ses lamp-girls ont été montrées autant dans le mythique studio Showstudio de Nick Knight à Londres qu’au Musée Galliera à Paris. Par ailleurs Marianne a enseigner à Athènes tout en faisant des ateliers artistiques avec des collégiens en difficulté , des détenus purgeant une lourde peine. Ses photographies publiées autant dans Reporters sans frontières que dans Modes Pratiques, elle s’amuse à flirter avec le risque politique en allant dans des endroits minés, dénonce l’exclusion des sans-abris avec des mini-performances dans le métro parisien, dirige Lydia Lunch en lui faisant lécher des miroirs, tout cela pour se servir de la réalité comme d’un studio géant. Ces dernières années, elle a suivi une formation de sourcière.Elle sévit entre l’Alsace et Paris, et ne perds jamais une occasion de pointer du doigt la richesse des traditions alsaciennes.

Claudine Merel

Enseignante en école maternelle j’ai exploré matériaux, supports, techniques afin de laisser libre court à mon imaginaire

Dominiczak Marine

Marine oriente fondamentalement son travail du métal sur le corps, sur les relations qu’il entretient avec son environnement matériel ainsi que sur sa perception au sein de la société. Les notions de normes, de beauté et d’apparence sont au centre de sa réflexion.
Elle observe attentivement les sujets de son étude et collabore avec ces derniers pour en tirer diverses captations qu’elle conserve comme matière première de sa recherche.
De l’interprétation sculpturale, à l’objet performatif, à porter ou à contempler,en passant par le bijou, son travail témoigne naturellement de préoccupations liées au corps contraint, à la quotidienneté et aux habitudes qui en découlent, à une certaine forme de servitude volontaire que l’on peut y déceler.