Jaune

Si le paysage est le principal sujet de mes dessins, il est un prétexte pour y intégrer une subjectivité, une émotion, une expérience pour prendre à parti celui ou celle qui l’observe.
Il est question de s’interroger sur la subjectivité et les ressentis de chacun.e face à des ambiances sensorielles plus qu’à des représentations précises. Quand commence le processus de narration, pourquoi se raconte-t-on des histoires ? Quels souvenirs, expériences, émotions une image fait-elle naître chez chacun.e de nous, comment s’en empare-t-on sous le prisme de notre vécu personnel ? Qu’est-ce qui ressort de la mise en regard de ces différentes lectures d’une image? Quel est notre rapport aux espaces dans lesquels nous évoluons ? Quels sont leurs impacts sur nous, et à l’inverse, quel impact avons-nous sur les espaces que nous traversons ?

Patrick Jacques

« J’essaie plusieurs formule sans pour autant réussir à grandir. Je reste dans l’impatience de voir et revoir se dénuder l’ombre portée de mes intuitions »

Jean Jérôme

S’il a cessé d’exposer pendant une vingtaine d’années, il n’a cependant jamais cessé de dessiner. Aussi sera montré aux Ateliers Ouverts 2022, un choix de dessins ou « les morceaux choisis » prélevés des nombreux carnets de croquis où s’expérimentent des modalités graphiques diverses selon des thématiques aussi variées que celles offertes par le monde environnant … quand on veut bien se poser un instant pour le regarder et tenter humblement de le restituer.

Géraldine Joët

Je travaille et je vis dans le même quartier à Strasbourg.
Je travaille l’image en peinture et en photographie. J’aime faire dialoguer les deux pour construire mon univers. La plupart du temps je peins ce que la photographie me raconte et je prends les photographies qui me parlent de composition picturale. Une sorte de récit s’ensuit, comme un dialogue entre les images, le passé et le présent.
Dans les deux cas le cadrage et la couleur sont des données essentielles, me permettant de faire dire à l’image ce qui me traverse. De focaliser le regard.
J’expérimente beaucoup pour faire naître mes envies aussi bien dans la forme que dans la technique que je m’applique à travailler. Ayant débuter en tant que danseuse , mon rapport au corps est très fort dans la manière appréhender la création. Le toucher, la texture, la sensation et l’engagement physique me
guident dans un premier temps puis la technique et la recherche du projet se mettent en place.

Anne Marie Javerliat

Je suis autodidacte, j’exerçais, auparavant, comme vidéaste. A la quarantaine, j’ai décidé d’entrer pleinement dans l’art de la sculpture en exploitant la richesse et les influences de la première partie de ma vie.J’utilise l’humour, il permet de transgresser, de dénoncer et de provoquer. Il s’appuie sur un décalage, sur une mise à distance des conventions établies et des pensées reçues. Les matériaux que j’utilise sont très variés et n’ont pas d’importance, terre, plâtre, tissus, scotch… tout est bon pour exprimer. « L’art c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme  » A.Malraux

La Javanaise

Vie à la campagne après les turbulences parisiennes.

Transformation d’un lieu agricole  en atelier de peintre.  J’exerce ici depuis 1991. J’en suis heureux, de l’espace et de l’environnement.

Jean Duntz

Mon atelier : lieu de création en temps que costumier de théâtre inscrit à la maison des artistes mais aussi créateur de maquettes de costumes à l’aquarelle

Hyesung Jung

Née en 1981 en Corée du Sud, vit et travaille à Mulhouse.
Diplômé d’Art à l’Université Chosun en Corée du Sud et à la HEAR(Haute école des arts du Rhin) en France.
Travaille plutôt sur image visuelle pour quelque chose entre eux, entre de visible et invisible, entre d’absent et présent et observer quelque chose changer entre-temps. Dans l’espace, les images changent lentement, disparaissent progressivement mais le temps laisse des traces. Il enregistre des choses qui ne sont pas visibles mais dont on peut sentir la présence. C’est une présence faite de
petites traces où les images seront un mystère, où de nombreuses histoires peuvent être imaginées. C’est un moment de silence, un moment liminal. Comme ceci, mon intérêt se porte sur le processus de compréhension, des moments de ressenti, de présence.

Jonas

2010 2012 Visual art school (Basel) école d’art. Inspiré, par le vivant, les matières, l’histoire, l’humain…. Je souhaite que mes peintures soient une invitation, une porte ouverte à l’imagination, que le spectateur puisse être aussi Co créateur de l’œuvre. J’utilise pour cela des couleurs, et des lignes inspirantes évoquant, tantôt un personnage, un objet, qui permettent aux regards une trame vers l’imagination. Depuis deux ans je suis installé à Ribeauvillé, ou j’ai démarré des ateliers d’accompagnement vers la peinture.