Jean Jérôme

S’il a cessé d’exposer pendant une vingtaine d’années, il n’a cependant jamais cessé de dessiner. Aussi sera montré aux Ateliers Ouverts 2022, un choix de dessins ou « les morceaux choisis » prélevés des nombreux carnets de croquis où s’expérimentent des modalités graphiques diverses selon des thématiques aussi variées que celles offertes par le monde environnant … quand on veut bien se poser un instant pour le regarder et tenter humblement de le restituer.

Géraldine Joët

Géraldine joue avec l’expérimentation. Son travail repose sur le sensible et la poésie, proposant des réflexions autour de l’accident, des erreurs techniques afin d’interroger et de déplacer le regard. L’inattendu fait partie de son processus de création. En contre partie, ses peintures s’inspirent de photographies intimes et familiales, laissant place à l’imaginaire et l’onirisme, ce qui aurait pu ne pas être. Ces différentes techniques sont autant de terrains d’expérimentation pour déconstruire et transformer.

Anne Marie Javerliat

Je suis autodidacte, j’exerçais, auparavant, comme vidéaste. A la quarantaine, j’ai décidé d’entrer pleinement dans l’art de la sculpture en exploitant la richesse et les influences de la première partie de ma vie.J’utilise l’humour, il permet de transgresser, de dénoncer et de provoquer. Il s’appuie sur un décalage, sur une mise à distance des conventions établies et des pensées reçues. Les matériaux que j’utilise sont très variés et n’ont pas d’importance, terre, plâtre, tissus, scotch… tout est bon pour exprimer. « L’art c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme  » A.Malraux

Jacques Thomann

Un Bâtiment agricole qui, à force de labeur, est devenu un lieu privilégié au repos et à la réflexion de mes pérégrinations picturales. Un havre de tranquillité aussi partagé avec mes amis.

Jean Duntz

Mon atelier : lieu de création en temps que costumier de théâtre inscrit à la maison des artistes mais aussi créateur de maquettes de costumes à l’aquarelle

Hyesung Jung

L’espace liminal
En général, on regarde les choses et après on constate qu’elles existent. Il y a ce qu’on peut voir immédiatement, ce qu’on découvre avec le temps, toutes ces petites choses qui apparaissent avec le temps, dans la tranquillité du regard. Faire la différence entre visible et invisible. Ressentir la présence créée par le
passage de l’une à l’autre posture où il n’y a pas de hiérarchie au sein de ce qui est. Par conséquent, avant de commencer à travailler, j’ai besoin du moment de silence pour écouter ma propre voix et observer autour de moi-même.
Je cherche à montrer ce qui existe même si on en a pas conscience tout comme l’air dont on prend conscience par la respiration, le fonctionnement onirique du cerveau par les rêves. Ce qui émerge du brouillard, ce qu’on découvre par les odeurs ou encore dans les espaces entre les saisons, les paysages.
De la même manière, je suis vivante donc le temps qui s’écoule fait partie de mon travail. Et j’aime peut-être que les images ne soient pas parfaites. Par exemple, un bâtiment qui est en train d’être démoli, une pousse qui vient de germer, j’en viens alors à m’interroger sur le temps qui s’est écoulé et comment les choses vont changer à l’avenir…
Je ne m’intéresse pas aux images parfaitement dessinées ni aux objets fabriqués d’une manière impeccable. Ils ne montrent que leur perfection… Je ne veux pas produire des images dans un but, il n’est pas important que le sujet soit montré. C’est comme mon journal qui enregistre le passage du temps dans ma vie personnelle.
C’est pourquoi je me projette dans mon travail. Je veux y voir le reflet de mes pensées et les traces de mon vécu. Pour moi, c’est d’abord un témoignage vivant, qui possède une existence propre. Ce n’est pas un geste anodin, à portée un peu générale.
Dans mon travail comme dans la vie. À partir de cette posture, j’attends de ressentir l’existence de quelque chose, et je cherche ses images et ses paysages dans l’espace comme une observatrice, non pas comme une créatrice. Je participe à mon travail et l’enregistre continuellement. Pour moi, dessiner est un moyen de me connecter à moi-même face à l’extérieur du monde. Sur l’espace (le papier), à l’intérieur de celui-ci, de nouvelles surfaces émergent avec des points, des lignes et un minimum de couleur, où je recherche certaines choses ce qui sont entre le visible et l’invisible.
C’est un moment de silence, un moment liminal. « Le mot « liminal » vient du mot latin « limen », qui signifie seuil, un point d’entrée ou de début. L’espace dans le temps entre « ce qui était » et ce qui est « ensuite ». Un lieu de transition, d’incertitude. C’est là que la transformation a lieu.

Niack

« Artiste mulhousien,  Niack, 34 ans, passionné de culture Hip-Hop et influencé par les scènes de Bâle et New York,

 le graffeur s’est d’abord forgé une identité singulière par son intense pratique du lettrage sous de multiples aspects.

Oeuvrant depuis plus de 15 ans au développement de sa production artistique sous ce pseudonyme,

 il travaille à la réalisation d’une œuvre résolument plus contemporaine où le figuratif se mêle au post graffiti.

Les ensembles typographiques et les combinaisons de couleurs soigneusement choisies répondent à un univers graphique influencé par la musique et les voyages. « 

Jonas

2010 2012 Visual art school (Basel) école d’art. Inspiré, par le vivant, les matières, l’histoire, l’humain…. Je souhaite que mes peintures soient une invitation, une porte ouverte à l’imagination, que le spectateur puisse être aussi Co créateur de l’œuvre. J’utilise pour cela des couleurs, et des lignes inspirantes évoquant, tantôt un personnage, un objet, qui permettent aux regards une trame vers l’imagination. Depuis deux ans je suis installé à Ribeauvillé, ou j’ai démarré des ateliers d’accompagnement vers la peinture.

Brice Jeannin

Je m’intéresse à la création comme activité de construction et de transformation permanente. Mes recherches naviguent entre la conception d’installations et une approche intuitive de la musique. Chaque projet explore la nature irréductible du sonore et la manière dont sons, formes et espaces communiquent et tendent à se définir mutuellement.