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Maxime Ivanez

Imagora

Diana Ianakieva
En parallèle de son métier d’architecte, sa pratique artistique gravite principalement autour de la photographie, de la gravure et de la vidéo. Les principaux thèmes de ses réalisations sont basés sur une recherche et une expérimentation par la gravure qui tentent plus particulièrement d’explorer le vide qui anime la matière, de chercher une tonalité générale pour faire ressortir des matérialités, d’explorer les fonds pour créer une atmosphère et mettre en valeur leur contenu, d’explorer l’empreinte, la trace sans vouloir les définir ou chercher une finalité. Aussi, par la photographie, elle tente de composer des cadrages avec des matières et des végétaux, de capturer des moments de vie des autres, des coins et recoins urbains pour explorer au hasard des histoires et compositions abstraites qui se présentent à nous. Par les vidéos elle essaie d’attraper des moments du quotidien, spontanés et innocents, laissant la perception par leur transformation « libre et ouverte ». Sa pratique artistique est nourrie en grande partie par le processus de création en lui-même, basé sur l’intuition et d’une certaine manière sur l’innocence de la création d’une œuvre, en laissant place à l’inattendu. Par ses travaux artistiques, elle tente d’explorer l’imaginaire pour traiter l’irréel afin de composer des espaces-temps où l’irréel laisse place à la rêverie, à l’errance. Il est ainsi question d’explorer à l’aveugle, en faisant confiance à l’intuition, les contradictions, les accidents et les doutes afin de révéler une autre réalité, la sienne. Gravitant autour du primaire et de l’innocence, sa démarche touche au réapprentissage et renvoie de manière analogique à l’infans, « l’enfant à l’esprit inachevé, sur la collecte systématique et sur le postulat de la possibilité de la découverte émerveillée » .
La spontanéité et l’expression libre sont mises à l’épreuve car il n’y a rien d’immédiat. L’émotion ou l’impulsion sont là quelque part en attente pour devenir lentement, par l’exploration et la transmission, une matière affective. Ces sensations intimes font naître et constituent une histoire particulière, racontée à un moment singulier afin de devenir un récit sous une forme imaginaire et bâtie.

Îlot

IDeE Designers
IDeE est une association à but non lucratif engagée dans la promotion du design.
Les workshops
Les conférences

Florence Ichter-Simon

Ilana Isehayek
Ilana Isehayek débute sa carrière au Canada avant de s’installer en France il y a une vingtaine d’années. Ses origines et son parcours apparaissent dans son travail à travers l’attention soutenue qu’elle porte à la question des racines, du voyage, des cultures d’origine et d’adoption. Une de ses préoccupations majeures est de créer du lien entre le passé et le présent, l’histoire et le vécu, en définissant le rôle du public dans l’œuvre, son regard ou son approche physique du lieu. Travaillant tour à tour la peinture, la sculpture ou l’installation, elle développe un langage très personnel où les motifs de la barque, d’éléments de planisphères en forme de fuseaux et de la toupie sont récurrents. S’y ajoute depuis quelques années une recherche sur la place du corps dans l’architecture qu’elle traite de manière littérale par l’aménagement de sculptures en creux, propres à recevoir des corps. Depuis ses débuts, elle est fidèle au bois qui occupe une place centrale dans son œuvre. Sollicitée à de nombreuses reprises dans le cadre de commandes privées, du 1% artistique ou de commandes publiques, elle travaille sur l’idée de l’écriture d’une partition commune entre un bâtiment et une œuvre d’art commanditée. Barbara Bay

Inès Kubler
