Nicolas gester

Né à Saint-Pierre de la Réunion, de mère provençale et de père alsacien, Nico Gester a 35 ans et vit à Strasbourg depuis 18 ans.
Il commence à écrire des poèmes symbolistes dès 1999. Autodidacte et isolé, il redécouvre seul la culture européenne des siècles passés, le réalisme magique celte, l’archéologie antédiluvienne et met alors ses mots en image, en un surréalisme métaphysique, sombre et poétique.
En quelque sorte, crever l’abcès de ceux qui ne voient plus, mais font partie intégrante, de par leur regard troublé, du tableau, et pourraient voir à nouveau…

Philippe Geldreich

PHILIPPE GELDREICH
Né le 28 janvier 1969, j’ai fais des Etudes d’Arts Plastiques à la Faculté de Strasbourg de 1988 à 1992.
Ayant obtenu mon CAPES d’Arts Plastiques, j’enseigne au Lycée Jeanne d’Arc à Mulhouse depuis 1994.
Je suis père de Titouan (en 2006) et Coline (en 2007)

Parallèlement j’ai une activité de peintre depuis mes études. Mon regard se porte sur les paysages, la nature, les voyages…
Les prémisses montrent des espaces ouverts vers l’extérieur de la toile. Le support recouvert d’ocre, de limaille, de cendre, est parcouru de chemins sans fin se croisant et de traces aléatoires sur lesquelles je fixe de signes (fragments de bois, coquilles d’escargots,…) présents dans mon travail depuis l’origine.
Petit à petit les motifs ont évolué et la présence animale puis humaine est devenue prégnante.
Enfouis sous les couches de sable, de végétaux et de peinture, des visages et des bouts de carte apparaissent par endroits, comme des fragments du monde qui cherchent à s’harmoniser.
Cheminer nous pousse à éprouver le cadre et la frontière. Nos frontières s’ouvrent avec les formes et les couleurs dans l’inachevé de la peinture. Ainsi, sur le fil de la rencontre, nos pensées elles-mêmes prennent formes dans ce moment et ce mouvement de la balade.

Mon travail actuel consiste à interpréter des « planches » de sciences naturelles anciennes (insectes, plantes, animaux,…). Je les reproduis sur des supports qui sont des couches d’affiches arrachées. Ces supports me permettent de donner une identité plastique à mes images en déchirant, ajoutant, collant, peignant les motifs. Je les gratte pour accentuer les stigmates du temps.
Ces images ainsi obtenues disent la diversité, la fragilité et la beauté d’une nature en train de disparaître mais aussi la nécessité d’en entretenir et d’en propager la mémoire.

Claude Gagean

“j’aime la peinture parce que c’est un art silencieux” / “j’aime la peinture parce que c’est un art solitaire”.
L’artiste définit la peinture comme «
quelque chose jouant sans cesse entre matérialité et virtualité, entre présence et figuration, refusant toujours de basculer définitivement dans l’une ou l’autre. Avec cependant une inclinaison (coupable ?) plus forte vers l’objet, un goût pour l’immédiateté et seulement une éventuelle suggestion de représentation, toujours avec le plus d’ambiguïté possible. ».
CLaude Geagean invite Suzanne Gagean qui présentera des patchworks.

Camille Goutard

Après des études en Design de Mode et hautes technologies textiles Camille Goutard lance sa marque en Mai 2014 au nom de BLACK HOLE, faisant appel à un univers à la fois sombre et mystérieux. Après s’être tournée vers le textile et la création de bijoux elle décide de se consacrée essentiellement au travail du métal afin d’en explorer toutes les facettes de manière totalement autodidacte.
Les thèmes des différentes collections se situent entre réalité et fiction, naturel et artificiel et s’inspirent de la nature, de l’architecture, de la géométrie et de la science.
Toute la production est réalisée en France dans son atelier à Strasbourg au sein de l’Association Art’créenvole.

Anne-Marie Garneret

Anne-Marie Garneret propose une suite de dessins au graphisme de couleurs et en noir/blanc réalisée en trois épisodes selon des orientations distinctes et qui répondent à des travaux en volume, sculptures de métal tressé, telle une écriture aérienne d’une part, alors que d’autres évoquent des formes organiques en expansion aux textures abouties ou gardées en réserve.

Un jeu de dialogues permanent entre les œuvres donne le fil conducteur de ses dernières créations en lien aussi avec la diversité des matériaux utilisés par l’artiste.

Gaetan Gromer

Gaëtan Gromer est artiste sonore. Il mène conjointement une activité d’écriture musicale contemporaine pour la scène et l’image, la réalisation d’installations sonores et de performances où le live electronic lui permet de créer, en temps réel, de la musique à partir de diverses sources acoustiques concrètes, parfois instantanées (émissions de radio, bruits de l’environnement, paroles du public, instruments de musique, etc.)
Parallèlement, il anime de nombreux workshops de création électroacoustique et autour de l’usage des nouvelles technologies dans la création musicale. Il assume, depuis 2009, la direction artistique du collectif d’arts numériques sonores Les Ensembles 2.2.
Très attiré par l’interdisciplinarité, il multiplie les collaborations avec des artistes comme Maria La Ribot, Philippe Boisnard, Paul Hossfeld, Germain Roesz, Zahra Poonawala, Sylvie Villaume, Léo Henry, Stéphane Perger, etc.

Christoph Goettel

Christoph Göttel, born in St.Wendel, Germany.
1986–1990 Art/Graphic-Design study Artschool FKS in Stuttgart (Germany).
Lives and works since 1990 in Basel/Switzerland

Mickaël Gamio

Comma
Clémence Choquet, Mickaël Gamio

Comma ; la virgule est espacement, articulation. Investie du souffle dans la phrase, elle témoigne de la présence muette du corps. La virgule c’est aussi le premier aspect notable que prend le corps humain, bien avant l’embryon, un « peu » extrêmement dense.
Comma représente en métrologie une quantité faible, définie par le degré de précision atteint, qui se rapproche de « l’unité » à partir de laquelle on prend la mesure des choses.

La sculpture appelle un retranchement, un vide qui la cerne et la rend visible. A l’instar de l’architecture, elle est génératrice d’espaces. Mais elle diffère de l’architecture par son abstraction, son extraction, son isolement.

Sculpter est un moyen pour nous de donner à éprouver ce que des verbes comme persister, maintenir, résister, contenir ont de concentration active malgré une apparente immobilité ;
de rendre sensible à la tension de la fixité. Nos pièces oscillent entre apparition et disparition, entre amenuisement et étirement. Le mode d’apparaître est au centre de nos recherches et nous tentons d’en amplifier le surgissement à l’instant où elles sont appréhendées par le regardeur.

Nous abordons les matériaux dans leur persistance : le savon, millénaire, est pourtant voué à la déliquescence, à l’effacement quotidien quand le métal charrie un univers plus brut de charpentes et cuirasses.

L’effet que nous attendons d’une pièce serait de l’ordre de celui que nous procurent certains mots trop brefs : une plasticité brute, interrompue, laconique ; une manière équivoque d’aborder une question.

Caroline Grimal Crépin

En entrant dans mon atelier, le visiteur a l’impression de découvrir les travaux de plusieurs artistes : je suis multiple ! J’aime en effet parfois utiliser la technique des à-plats ou à l’opposé travailler à base de collages détournés et repris avec de l’acrylique. Mais un point commun relie tous mes travaux : Aborder des sujets graves de la société, dénoncer des injustices et détourner des symboles de la société contemporaine. Entre peintures, sculptures, collage, résine, terre cuite, tout est rassemblé pour donner des travaux fantaisistes mêlant humour et sérieux. Ainsi mes petites bonnes femmes en résine les Nonnes conventionnelles aujourd’hui appelées les Nonnes essentielles défendent pleinement leur pouvoir de dérision et de sympathie : comme dans la vie, l’ironie se heurte à la gravité, le fantasme au sérieux ! Pas de doute, comme l’indique un tableau à l’entrée : My Therapist is rich !