Fasciné par la fragilité de la vie et la vie éternelle, l’artiste s’interroge, se demande entre autres: Comment devenir une fleur qui ne se fane jamais?
Animé par un profond désir de traduire ces réflexions par la création d’œuvres d’art Sulamit a trouvé un moyen de réalisation particulier. Il en résulte une technique mixte constituée de matière organique comme les pétales de fleurs, les feuilles, etc. qui se conserve grâce à la résine époxy enrobée de peinture acrylique.
En quelque sorte Sulamit peint avec les fleurs, si fragiles, si magnifiques mais malheureusement éphémères. Est-ce possible de conserver cette beauté?
Oui, sous une autre forme; la couleur des fleurs ne se conserve pas, mais la fleur se laisse transformer, elle se laisse poser dans un autre contexte pour devenir une oeuvre d’art remarquable, inoubliable.
« Le cœur d’or » est le premier tableau de cette série (130×89 cm), il parle du cœur profond, battit sur des bonnes valeurs. Ce cœur qui est capable de supporter les coups durs de la vie, de les traduire en chance plutôt qu’en frustration!
Le quotidien et l’espace vivent en constante dualité. Lorsque l’un évolue le second ne cesse de s’adapter. Le facteur de ces changements ? Le temps
J’ai compris dans ma culture que le temps était une chose que je n’envisageais pas. La culture orientale se repose sur deux mots, Inch’Allah (si Dieu le veut ) et Mektoub (c’est écrit). En occident j’ai appris qu’un designer se devait de vivre aujourd’hui, afin d’apprendre les besoins de demain. Le facteur temps le plus apte à mener la création à ce qu’elle doit être, c’est le présent.
Le métissage est centrale dans ma pratique. Les savoirs faire, les matériaux, les formes, les motifs, tout ce langage resulte d’un mélange d’univers dans lequel je vis.
Mon geste consiste à réinterpréter des usages et des signes traditionnels de leurs fonctions premières. D’origine berbère, l’espace qui m’a entouré a toujours été celui des formes orientales : les zellig, les motifs berbères, les broderies marocaines etc.. Ces influences je les retrouve lorsqu’il s’agit de démarrer un projet.
Ma première pensée est toujours le dessin. Laisser les lignes s’appréhender les unes aux autres, c’est laisser l’instinct définir la forme. Il n’existe pas d’acte plus spontané que celui-ci pour retranscrire mon métissage.
Chacun de mes dessins m’interroge sur la finalité que celui -ci peut prendre; et c’est à ce moment la que j’opère en parallèle une réflexion sur le médium.
J’ai souvent imaginé un pont entre l’Orient et l’Occident; constamment emprunté par ma génération. Un mélange de flux, de va et viens plastique et littéraire. Aujourd’hui j’envisage mon travail comme étant l’héritage de ma culture à laquelle vient s’ajouter l’influence du monde occidental.
Line Engelmann est une étudiante de 21 ans qui, a baignée dans l’art depuis petite. C’est avec un bac options Arts-plastiques qu’elle se dirige vers la Faculté de Strasbourg, où elle obtiendra sa Licence. Poursuivant vers le Master Recherche elle tente dans cette filière de remettre en question son travail pour avancer vers de nouvelles techniques, s’ouvrir aux diverses champs de l’art et acquérir l’aisance d’écrire sur l’art.Son travail se diversifie souvent alliant peinture et craie. Le portrait qu’elle travaille essentiellement est pour elle le moyen de capter un moment, une émotion en mêlant abstraction et figuration. Avec ce master son travail change, ainsi que la manière de l’aborder, en effet elle remet en question la pratique du portrait pour prendre un nouveau tournant vers des scènes quotidienne influencé par la société.
Après une formation aux Métiers de la Mode, Julie Camille décide de créer Ephélide qui naît de sa passion pour le travail du cuir. C’est dans son Atelier à Mulhouse, que la magie opère… Etiré, coupé, cousu, le cuir se transforme et le sac apparaît. Maroquinière attentive, elle est à l’écoute de vos envies pour la réalisation de modèles uniques qui voient le jour avec vous et pour vous. Les accessoires Ephélide témoignent d’une belle imagination et d’un goût certain pour l’Artisanat d’Art.
Portée depuis 2009 par l’association Eponyme, Radio Eponyme, webradio des musiques live à Mulhouse, se développe et installe aujourd’hui son RadioLab’ au sein du Séchoir, nouveau lieu de la création contemporaine à Mulhouse. La radio s’essaye désormais aux créations sonores et autres expérimentations radiophoniques.
Accessible habituellement sur internet 24/7, la Radio Eponyme s’écoute via son site internet (www.radioeponyme.com), l’application TuneIn et sur certaines box également.
LA DEMARCHE
Contrastes…
Fragments….
Rencontres des pigments et des matières (sable, ciment……..)
Des traces-empreintes.
« Je fais de la peinture et de la sculpture
Pour mordre sur la réalité
Pour me défendre
Pour me nourrir, pour grossir
Grossir pour mieux attaquer
Pour accrocher
Pour avancer le plus possible
Sur tous les plans
Dans toutes les directions
Pour me défendre contre la faim
Contre la mort
Pour être le plus libre possible »
Alberto GIACOMETTI
Marie-Pascale Engelman invite
Alain Riff, photographe, http://www.alainriff.com et
isabelle Fustinoni, créatrice de bijoux,http://www. isabelle-fustinoni-creation-bijoux.com
L’oeuvre de Mina El Bakali traite d’un certain rapport aux corps et d’une interrogation sur la vie et sur la mort. « Le collage est pour moi une façon de détourner la réalité, de changer le sens et de raconter une autre histoire. Dans mes oeuvres, il y a une certaine angoisse, celle de notre époque, qui touche à la définition de l’humain. Mais il y a aussi de l’humour et un certain souci de dépassement. Des êtres hybrides, moitié homme, moitié animal, semblent être pris dans un processus de métamorphose…
Article Paris Normandie
Joseph Edreï travaille le corps humain-féminin ou masculin-depuis des nombreuses années.
D’un geste spontané il saisit la posture du modèle au pastel gras par un trait rapide qui suggère plus qu’il ne montre. Viennent ensuite, à l’encre diluée, des larges tâches de couleur, le blanc du support qui jouent dans l’harmonie colorée gardant le charme de l’inachevé.