Irakli Chkhartishvili

Artiste d’orient et d’occident, d’hier et d’aujourd’hui. Sculpteur et peintre. Argile, bronze, bois, soie, mosaïque, marbre, plomb. Broderie et marteau piqueur. Mystique et érotique.

La vie est une somme de contradictions et l’art donne à l’individu son seul repaire pour pouvoir se situer entre ses polarités.

Copa & Sordes

Copa & Sordes
human conditions
Das Künstlerduo Copa & Sordes beschäftigt sich mit den Grenzbereichen zwischen Kunst und Alltagskultur.
Im Zentrum ihrer Arbeit stehen dabei Interaktionen mit Menschen. Sei es an ihren Arbeitsorten, im Alltag oder in Ausstellungssituationen.
Seit 2010 betreiben sie den Ausstellungsraum „ein  Fenster inmitten der Welt“ www.einfenster.net. Sie laden Künstler:innen aus ihrem Netzwerk ein, ihre Arbeiten in einem Kunstfenster zu präsentieren, welches sich in einer ländlich geprägten Region in Deutschland explizit an Menschen ausserhalb des klassischen Kunstbetriebs richtet.

Während der Ateliers ouverts richten sie in Hégenheim ein Kunstfenster für ihre eigene Arbeit ein.

Copa & Sordes
human conditions

Copa & Sordes
human conditions

Le duo d’artistes Copa & Sordes s’intéresse aux zones interstitielles entre l’art et la culture de tous les jours.

Les interactions avec les gens sont au cœur de leur travail. Soit sur les lieux de travail, soit dans la vie quotidienne, soit dans des situations d’exposition.

Depuis 2010, ils gèrent l’espace d’exposition „ in Fenster inmitten der Welt“ -une fenêtre au milieu du monde, www.einfenster.net. Ils invitent des artistes de leur réseau à présenter leurs travaux dans une vitrine artistique située dans une région rurale d’Allemagne et s’adressant explicitement à des personnes extérieures au monde de l’art contemporain.

Pendant les Ateliers ouverts, ils installent à Hégenheim une fenêtre artistique pour leur propre oeuvre.

Suzanne Capdevielle

Mes céramiques explorent deux domaines qui élaborent une sorte de mise en scène : Des PANNEAUX MURAUX, horizon de porcelaine, lamelles de grès, immensité de noir. L’infini pour un décor où se côtoient SCULPTURES humaines. 

 

« Au-delà du regard, nos invisibles refuges » :

-Le travail de sculpture est figuratif 

-Le travail mural est quant à lui, abstrait : Soit basé sur une composition organisant une multiplicité d’éléments, soit basé sur une ligne d’horizon ouvrant vers l’infini.

-Pour moi, ces deux mondes se rejoignent pourtant, l’horizon, le cosmos, le ciel, la multitude… sont des sortes de refuges indéfinis. Les personnages y expriment une forme d’intériorité.

Certains lieux me guident et nourrissent mes pensées : 

Une lande bretonne et l’atmosphère étrange, vaporeuse de son moulin.  

-Des paysages arides, désertiques, un sentiment d’austérité. Étonnement, la sérénité qui émane de la lande.

Les formes douces, généreuses et rondes des masses granitiques qui semblent peupler cette étendue. 

Une sensation d’immensité. L’horizon et le ciel tumultueux. La pureté et la profondeur de la nuit.

Le silence, l’isolement, solitude.

-L’atmosphère vaporeuse du moulin où la farine règne et occupe l’espace. 

Les traces de pas sur le sol poudreux. Les visages et les corps dissimulés par un voile de blancheur. Habitants presque irréels des lieux. 

L’ensemble qui perd de sa précision et n’est plus qu’ébauche.

La douceur et la fraîcheur de la matière. Les surfaces boisées extrêmement polies par le glissement de la farine. La toile de jute déchirée.

La limpidité des sources d’eau, la force du courant. La luminosité.

Christophe Carmona

Sa carrière débute en 1990 avec la sortie de La guerre des Rustauds. Depuis, il mène de front une carrière d’illustrateur de livres ou de revues, de cartes et de dessinateur de bandes dessinées. Il illustre notamment 14 livres pour les enfants chez SAEP Editions entre 1993 et 2000, des livrets parareligieux et BD entre 1994 et 2001, réalise des dessins pour le Parc naturel régional des Vosges du Nord (cimetière fortifié de Dossenheim-sur-Zinsel, Lichtenberg et Graufthal), pour Lembach (château de Fleckenstein)!

Francois Carbonnier

Plasticien photographe :
Photographie et installations
Photographie argentique moyen format (6×6) et grand format (4’x5′ et 8’x10′ – resp. 10×12,5cm et 20x25cm)
Tirages palladium, argentiques et impression numériques
Techniques photographiques alternatives : Tirages au palladium, Trichromie directe, Sténopés
Thèmes abordés : Autour de l’absence, Paysage, Nature, Forêt, Architecture, Industrie, Portrait . . .
Installations et prises de sons

Travaux présentés :
01 – Trichromies
Travail autour du paysage et de l’imaginaire. Avec l’absence en toile de fond.
Ensemble d’images couleur reconstituées à partir de films négatifs noir et blanc – trichromies directes. Installation sonore.
Travail photographique couleur réalisé en moyen et grand format.
Je mets en place une représentation novatrice, la méthode employée me permettant de mettre en évidence les espaces spatio-temporels relatifs construits grâce à de subtiles décalages de couleurs.
Travail initié automne 2013 qui se poursuivre au fil des saisons et des années.

02 – Palladium
Série de tirages photographiques noir et blanc. Tirages au palladium.
La pratique du tirage au palladium me permet d’exprimer des nuances et des profondeurs de gris inégalées dans mes photographies. Les images sont subtiles et présentent une grande finesse de détails. Il s’en dégage une grande douceur et une poésie qui conduisent à la réflexion.
Les tirages sont réalisés par contact, l’émulsion sensible étant appliquée manuellement sur la papier avant insolation aux U.V. L’image a donc la dimension de du négatif : l’emploi du grand format pour les prises de vues prend ici tout son sens.
Chaque tirage est unique dans sa série.

Walter Ciandrini

Je suis peintre autodidacte, vis et travaille à Landser en Alsace. « Je peins au couteau avec de la peinture acrylique, essentiellement sur de la toile de lin. Je ne peins pas de portraits réalistes, mais la réalité de mes émotions. Dans ma peinture et mes dessins, chacun a la possibilité d’avoir un regard sur lui-même. Mon travail me permet de libérer des bribes de pensées qui habitent mon esprit, proches ou lointaines, qui peuvent s’apparenter à de l’inspiration et me permettent ainsi d’exprimer un ressenti venant du plus profond de mon être. L’envie de peindre me pousse à recommencer sans cesse, avec chaque fois la même appréhension. »

Jeremy Couvez

Ma production artistique s’alimente d’images issues d’archives privées pour la plupart. Communément appelées « images de famille », elles recèlent l’im-pénétrable entité d’une mémoire générationnelle, vecteur de récit, d’affabulation pour le regard qui tente de s’en saisir.
Ces images particulières m’engagent dans un processus artistique et poïétique qui cherche à exploiter pleinement leurs potentiels. S’engage alors un combat pour ces futures images oubliées. Je tente par mon travail de redonner à ces images, douées d’une fiction proche d’être révolues, un nouvel objet pour les maintenir à la vie. D’une mise en boîte en une dent, un mouchoir, une vidéo, une photographie, une parole, cela devient alors mon besoin de ré-inscrire l’image abîmée dans un nouveau support imagé, proposant ainsi des «images abymées ».
Mon travail plastique se charge de l’organisme esthétique et sémiotique de l’image de famille, et de l’organisme que je fabrique, vus comme transmission mais aussi altération de leurs signes. Il questionne son statut de représentation ainsi que ces outils narratifs et visuels. Ceux-ci théâtralisent le sens même de l’image. Ils fictionnalisent la perception même de l’image.
Partant de cette démarche, j’ai engagé une réflexion sur ce que la ré-inscription de l’image en de nouveaux supports imagés fait potentiellement gagner à celle-ci et des conséquences sur le regard.

Estela Mary CARBALLO

Née à Montevideo, Uruguay, j’obtiens en 1973, après quatre années d’études pédagogiques supérieures, le diplôme de Professeur des Ecoles dans l’enseignement primaire. Attirée par le monde de la peinture et des arts depuis mon enfance, en parallèle et pendant quatre ans , je réalise des études de dessin et peinture ainsi que du dessin architectural , de sculpture et de travaux manuels. Des études de décoration d’intérieur (Uruguay) et de peinture sur soie (Allemagne) viennent compléter mon cursus.
J’exerce en tant que maîtresse d’écoles en Uruguay pendant des nombreuses années, pour ensuite devenir professeur d’espagnol à l’Université Kapodistriaka d’Athènes, Grèce. Depuis 1978, je développe une activité artistique importante qui se distingue, entre autres, par la participation à des expositions collectives et individuelles, aux calendriers de l’UNESCO 2011 et 2015, aux catalogues internationales d’art et à des ateliers de peinture. Je suis également intervenante en peinture et création d’objets auprès d’écoles et ateliers en Uruguay, Grèce et France (Strasbourg) .
J’ai vécu en Amérique Latine et en Europe (huit pays) dont en Grèce depuis dix-huit ans . Toutes les expériences vécues, les diverses cultures ont enrichi ma vie et mon œuvre, m’ont donné une autre philosophie de vie et un différent point de vue sur la conception et la dimension des êtres humaines, qui transparaissent dans toute mon œuvre artistique.
Toute ma création se base sur l’idée de LIBERTE, de joie, de respect de l’harmonie dans la nature et sa beauté, et se traduit par une grand, total et infinie explosion de couleurs, en utilisant matériels naturels comme la soie et matériels recyclés et recyclables. Je travaille avec de la soie parce qu’elle est mystérieuse et me fait sentir en total mimétisme et complicité avec elle. J’emploie également des vieux papiers, cartons, tissus, bois, végétation morte, etc . parce qu’il est possible de les faire parler, leur redonner vie, les transformer en manifestation artistique dans un tableau. L’homme ne doit pas être spectateur mais en participant à la réalisation d’œuvres d’art, il devient une partie vivante et active de chacune, à travers de laquelle il pourra s’ aider soi-même et aussi la planète.

Gaëlle Cressent

« Les sculptures de la jeune artiste Gaëlle Cressent sont le fruit d’une logique de renversement. Elles sont une reconsidération des sujets et des matériaux de la sculpture classique. Ainsi, les œuvres nées de ces processus de réflexion évoquent certains aspects ou figures reconnaissables de l’art: la blancheur de la pierre, le jeu des drapés à plis mouillés, les bustes à taille humaine ou certaines postures de statues antiques. Ce sont ces éléments communs à la facture et au matériau traditionnel qu’elle tente de contourner.
L’artiste crée un écho, un effet de reconnaissance entre le muséal et le quotidien. Elle pense la possibilité d’une omniprésence du beau sculptural dans la matière même des choses du quotidien. Elle nous montre que l’équilibre des formes et la valeur estéthique de cette chair du monde peut être inscrite dans ses manifestations les plus triviales. »
Extrait du texte de Dounia Beghdadi pour la revue on-line Boum!Bang! 2011