Jean-Marc Boutiller

JM BOUTIILER, installé à Reitwiller près de Strasbourg, poursuit une production artistique depuis 1985.
Fait de tôle de carrosserie détournée de sa fonction première, le mobilier de JM BOUTILLIER oscille entre Alien et Louis Philippe. Formes physiques, découpes dynamiques, ces objets fonctionnels aux arêtes vives se découpent dans l’espace et imposent leur énergie. Ce mobilier à l’aspect irréductible accueille et englobe le corps avec aise. Canapés exubérants et fauteuils lucifériens associent confort et Rock and Roll. Grâce à l’impression numérique et le trompe l’œil, JM BOUTIILER revisite également le mobilier, toujours dans la veine industrielle.

Mathieu Boisadan

Après avoir développé un travail marqué par un héritage pictural fort revisitant les effets dramatiques de la grisaille, du clair obscur et de l’empâtement, Mathieu Boisadan, artiste autodidacte, développe un style plus libre dans son approche des sujets et de la composition. Sa démarche procède d’un double désir de confronter sa réalité à celle de l’histoire de la peinture. Son intérêt pour l’histoire contemporaine lui fait construire d’étonnantes visions où la violence des conflits ukrainiens, dont il extrait les clichés dans la presse, est contrebalancée par un traitement chromatique doux, exempt de « couleur locale ». Des réminiscences de ses fréquents voyages en Europe Centrale et de la peinture russe du 19e siècle découverte à Moscou – celle de Mikaïl Nesterov lui donnant envie d’éclaircir sa palette – nourrissent ses œuvres les plus récentes. En multipliant les sources d’inspiration, Mathieu Boisadan décrit une trajectoire à la fois documentée et imaginaire qui ouvre sur des mondes à la tonalité onirique.

Texte de Marguerite Pilven à l’occasion de l’exposition PAINTERS, Galerie Patricia Dorfmann

Iris Balbach

Was ist ein Bild?
Die Innere Begegnung mit sich selbst. Jeder betrachtet, entdeckt sich selbst im Bild.

Für mich ist die Auseinandersetzung bei der Bildentstehung eine Begegnung mit Emotionen – welcher Art auch immer – die durch die Betrachtung wieder hervorgeholt werden können. Jeder entdeckt sich in der Auseinandersetzung neu.

Ich nehme die rote Farbe von Röschenz, die eisenhaltige Farbe der Erde ist eine direkte Linie zu uns und unserer Verbundenheit.
Eitempera und Holz setzen uns in Beziehung zur Vergangenheit und Vergänglichkeit.

Die Betrachtung des Bildes lüftet Schleier, die in ihrer Farbigkeit über der Aussage des Bildes hängen, die in der Begegnung lebendig werden.

Iris Balbach

Marie-Paule Bilger

Je travaille sur plusieurs disciplines : vidéos, peintures, dessins, livres d’artistes, j’aime expérimenter et jalonne mon parcours d’œuvres dans différents médias. Née à Mulhouse j’entame une formation de danse classique, me lance dans les études d’arts plastiques à la faculté de Strasbourg et complète mes études avec l’atelier de peinture de la Hear pour devenir peintre plasticienne. J’utilise à la fois mon histoire personnelle et/ou collective pour interroger les changements du monde. «J’ai envie d’aventures dans le territoire de l’artadventura : les choses qui doivent advenir – Je trouve ce que je ne cherche pas, je cherche ce que je ne trouve pas. »

Oriane Blandel

Passionnée par le monde de l’image… J’associe plusieurs savoir-faire, qui sont liés à mon parcourt pluridisciplinaire. Photographe & Graphiste de formation, j’ai développé une créativité personnelle et enrichi ma pratique de différents outils, comme la sérigraphie, qui lie pour moi de manière évidente la photographie et le graphisme. La richesse des outils numériques et les méthodes traditionnelles s’entremellent…

Barbara Brüelisauer

1975 geboren in St.Gallen, Schweiz
seit 2012 Bachelor Philosophie und Gesellschaftswissenschaften, Universtität Basel
2008 – 2011 Master of Arts in Fine Arts, Hochschule für Gestaltung und Kunst Basel
2000 – 2003 Studiengang Video, Hochschule für Gestaltung und Kunst Luzern
1999 – 2000 2 Semester, Hochschule der Künste Bern
1997 – 1998 Vorkurs, Schule für Gestaltung Basel

Gérard Blériot

En provenance de toutes les sources, les images nous assaillent, nous submergent. Elles s’impriment (et progressivement s’effacent en nous !).
0rdonnées, comparées, reliées les unes aux autres, elles sont à la base de notre richesse. En fonction de nos intérêts ou du hasard, elles composent notre histoire, nos rêves et donc notre culture
Les fragments d’images éparses sont collectés, collectionnés, réordonnés, puis recomposés ici selon d’autres critères que ceux de la chronologie, de la logique ou de l’histoire.
En effet, ce sont ici des préoccupations plastiques qui prévalent : la couleur, la composition, mais aussi quelquefois le sens, réinventent une histoire sur laquelle chacun peut rêver.
Ne sommes-nous pas finalement qu’un vaste collage ?
Gérard Blériot

Laurence Barthel-Stein

De 1985 à 1991 j’ ai fait mes études à la FHS ( Fachhochschule ) für Kunst und Design Fachbereich Freie Kunst à Köln.
De 1982 à 2012 j’ ai vécu et travaillé à Köln. S’ est ajouté en 1994 mon atelier à Meisenthal
( Moselle ), mon village natal, situé dans les Vosges du Nord qui est devenu depuis 2012 mon unique lieu de travail.

Thomas Bischoff

C’est dans le monde de la mécanique, de la science et des jeux que je puise régulièrement mon inspiration. Chaque objet que j’imagine est en lien avec des principes physiques tels que l’équilibre des masses, le mouvement perpétuel, la dynamique des fluides, la force centrifuge par exemple. Depuis le début de ma carrière, j’ai développé un travail d’atelier dans lequel le faire soi-même est omniprésent. Mes différents projets sont issus de nombreuses périodes d’expérimentation sur des mouvements et des matériaux, qui accompagnent la recherche du savoir-faire adéquat à la construction des objets. Ma pratique artistique mêle différents domaines de savoir faire : mécanique, électricité, métallurgie,etc. Aussi, au sein de mes installations, je travaille régulièrement avec des rebuts issus de l’industrie :moteurs, cuves en acier, vases d’expansion, chambres à airs. Ces objets, par leur forme, leurs caractéristiques, leur histoire et leur force esthétique renvoient à un usage, une époque et sont souvent vecteurs de projets. En opérant des modifications, des assemblages, ils disparaissent en partie mais laissent trace de leur provenance. Leur usage est transformé et intégré dans une autre histoire. L’intérêt que je porte à cette démarche est de tenter de questionner l’interaction entre la matière, le mouvement, la forme et certains principes physiques. Dans mes installations, mes sculptures, j’ai envie de perturber leur compréhension, de sonder leurs limites, leurs comportements, leurs caractéristiques, d’y poser un regard décalé dans un langage brut et industriel. Mes objets interrogent à la fois le mouvement et l’inertie, le silence et le fracas, la régularité et l’aléatoire, etc. Cette recherche peut-être définie comme une exploration mécanique de l’entre deux.