Atelier d’été Frank Hügle

Je suis photographe depuis plus de 50 ans et indépendant depuis plus de 40 ans.Le pourcentage d’œuvres artistiques ne cesse de croître depuis les années 1990.Lors de mes voyages à travers l’Europe en Israël et aux États-Unis, mes photos sont principalement des portraits.Ces images atteignent un large public lors d’expositions dans la région et dans différentes villes d’Allemagne. Mon atelier est aussi une salle de concert pour la musique classique et le jazz.Cette musique m’inspire dans mon travail.Je travaille avec différentes techniques qui transforment des photographies individuelles en de nouvelles images.Le processus, de la première pensée à la photo jusqu’au résultat final, est parfois rapide mais peut aussi prendre de nombreuses années.Pour le diptyque « L’âne de Buridan », j’ai rapidement décidé que le synonyme serait deux yeux et deux morceaux de musique qui symbolisent des émotions de même intensité. Ce travail a été réalisé en un mois.En 2010, lorsque j’ai pris une photo d’une sculpture dans une tempête de neige, j’ai vite compris qu’il s’agissait pour moi d’un motif du cycle musical « Tableaux d’une exposition » de Modest Mussorgsky « cum mortuis in lingua mortua ».Il a fallu attendre 2018 pour que je rassemble dix motifs et cinq autres promenades à partir de mes travauxAvec Kristian Randalu, un pianiste de jazz estonien, j’ai trouvé le compositeur qui a enrichi la musique de Moussorgsky d’éléments de jazz et l’a interprétée avec le saxophoniste américain David Liebman sous forme d’images-musique-performances.D’autres travaux réalisés en studio et on location deviennent alors de nouvelles images, non plus dans la chambre noire mais sur l’ordinateur.Lorsque l’opportunité s’est présentée d’établir le studio ici à Niederlauterbach en 2017 afin de pouvoir travailler ici, la décision a été rapidement prise.L’atmosphère de mon atelier dans les environs proches et lointains m’offre ce dont j’ai besoin pour mon travail.Pour moi, le Rhin n’est pas une frontière mais un trait d’union.

Atelier PauEm

Atelier PauEm.

Pauline Faure – Sculptrice d’objets en papier  & Emeline Lombrez – illustratrice et carnettiste passionnée

C’est en 2013 que nous nous rencontrons, pendant nos études de  DNSEP à la HEAR (Haute Ecole des Arts du Rhin) en section Didactique Visuelle. Pendant ces quelques années d’études, nous avons développé une grande complicité et travaillé ensemble sur les différents projets. C’est en 2021 que nous concrétisons notre rêve de prendre un atelier commun à nos deux activités. L’une au pinceau l’autre au scalpel, nous avons crée l’atelier PauEm rassemblant nos univers poétiques et nos deux noms Pauline et Emeline. Un espace mêlant papier colorés et dessin à l’aquarelle.

Au pinceau : Le Bordel de Em :

Le Bordel de Em. est un petit « bordel » graphique & coloré avec de l’aquarelle (originaux, reproductions) au style croquis carnet de voyage, croqué sur le vif avec quelques fleurs séchées (ramassées et séchées par mes soins) en passant par des illustrations digitales, des stickers, cartes postales, marque-pages, badges, tote-bag et ateliers d’aquarelle.

Mes différentes pratiques artistiques se nourrissent les unes des autres pour se mélanger et créer de belles images. J’aime retranscrire ou cacher des souvenirs mêlés à mon regard sur les choses banales du quotidien. Les petits trésors de vie.

Au scalpel : Mes petites curiosités  :

Je suis Pauline Faure, créatrice de sculptures en papier et fondatrice de l’atelier Mes petites curiosités. Je propose un univers poétique d’animaux et d’insectes sous cloche mais aussi une gamme de bijoux et des cartes pop-up. Je m’inspire beaucoup des cabinets de curiosités et des musées d’histoire naturelle. J’aime donner à voir et à observer le vivant, la mécanique de l’anatomie et la beauté des curiosités de la nature.

Atelier du Chêne

En 2003, je suis licencié et je décide de mettre en avant mes talents de peintre et d’en faire mon métier. J’habite le rue du chêne à quelques encablures de la Grange de la Ruchêne. En 2004, mon atelier attenant à ma maison est fini d’être construit ; mon atelier du chêne est né. Je décidait de transmettre mon savoir faire et ma passion aux autres en donnant des cours de peinture toutes la semaines .

Apolline Agard

Apolline Agard est artiste plasticienne pluridisciplinaire.  Sa pratique s’articule autour de l’écriture, du dessin, de la gravure, de la performance, de la vidéo et du théâtre.
Elle imagine des projets hybrides collaboratifs, participatifs ou itinérants entre arts-plastiques et arts vivants au côté du Collectif Même-Acabit, de la compagnie Vert d’eau et de la compagnie Métronome(s).
”J’interroge les formes que peut prendre le conte aujourd’hui dans le champ de l’art contemporain. Lorsqu’un cycle de création se termine, ces formes d’écritures variées me permettent d’envisager une nouvelle pièce permettant de circuler dans cet univers se jouant du décalage entre le réel et l’onirique : la poésie itinérante. Je me consacre alors à la mise en scène de mes pièces en l’ouvrant à la collaboration (musique, lumière, jeu, danse) et en intégrant des non professionnels”.

Atelier de L’Évasion

L’Évasion, un atelier multiple Papiers, toiles, peintures, pigments, tissus, papiers peints, mosaïques, marteaux, plaques de linoleum, fils de coton, de laine, de fer… Au dernier étage de L’Évasion, dans un atelier baigné de lumière, neuf plasticiens et graphistes rivalisent d’idées, mêlent talents et techniques pour proposer un panel incroyable de prestations. Installés autour d’une grande et longue table, sous les poutres et la mezzanine où œuvrent les graphistes, les plasticiens travaillent, ensemble, tout au long de l’année, sur des projets aussi riches que variés. Ils répondent notamment à des commandes de clients, que ce soit des particuliers, des associations, des collectivités ou des entreprises. Ils créent ainsi toiles, fresques, sculptures, scénographies pour l’intérieur ou l’extérieur, illustrations, conception et réalisation d’affiches, documents de communication ou à vocation pédagogique, bandes dessinées, design d’objets (trophées, calicots, marionnettes…), logos, cartes de vœux standard ou personnalisées. Un public fidélisé atteste de la qualité des produits finis. Ces artistes professionnels animent également des ateliers participatifs (peintures, mosaïques, affiches, peinture au sol, rouleau illustré, marionnettes, gravure sur rhodoïd…). L’Atelier graphique et arts plastiques est une des composantes de L’Évasion, une structure foisonnante qui milite pour le droit à la différence, l’épanouissement de la personne en situation de handicap et son intégration dans la cité grâce aux arts et à la culture. Créé en 2004 par l’Apei Centre Alsace, L’Évasion est le seul Esat (Établissement et service d’aide par le travail) artistique et culturel en Alsace et un des rares établissements de ce type en France. Il permet à 20 artistes et techniciens, qui bénéficient du statut de travailleur handicapé, d’exercer une activité en vue de favoriser leur épanouissement personnel et social. Ensemble, ils font vivre un projet unique en son genre, à la croisée des chemins entre arts, culture, champs social et économique. Depuis sa création, le projet de L’Évasion n’a cessé de s’étoffer. En plus de son Atelier graphique et plastique, il englobe aujourd’hui un Espace d’échanges culturels, trois groupes de musique, une compagnie de théâtre, le festival Charivari!, ainsi qu’un Centre ressources culture et handicap.

Les ateliers McIntyre

Voici l’atelier de Lenore McIntyre et Muriel McIntyre. L’atelier se trouve à Turckheim, dans le quartier ancien, et fait place aux deux artistes, l’une peintre, l’autre sculptrice. En entrant dans la maison de 1700, vous arrivez au rez-de-chaussée, sur un couloir, comme dans beaucoup de maisons de la région. L’atelier de Lenore est à gauche, dans l’ancien chevrier! Cet endroit protégé permet un calme nécessaire pour la créativité et l’inspiration, du fait qu’il donne sur une cour intérieure : un petit jardin secret, cultivé par ses soins. Le lieu est parfait pour accueillir des visiteurs, de la musique et offrir de quoi désaltérer les convives. L’atelier de Muriel est sur la droite. Là, après avoir descendu quelques marches, on se retrouve dans un ancien caveau, spacieux et chaleureux. Il a accès au couloir et au jardin. Lenore, ayant étudié à l’Assenza Malschule à Bâle, trouve en ce lieu un espace lui permettant d’exprimer son ressenti à travers la peinture. Les toiles se composent d’un assemblage subtil de couleurs, agencées par le ressentie aiguillé de l’artiste. Muriel McIntyre est (bientôt) diplômée MAFA de l’Université d’Art d’Édimbourg (Ecosse). Suite à la situation actuelle, elle est restée en France, décidant de finir son diplôme dans les lieux de son enfance. En effet, plutôt que d’être confinée dans une petite chambre d’étudiant, elle a décidé d’installer son atelier dans le grand caveau de la maison de ses parents. Un espace sombre, grand, ayant besoin d’être habité car reclus dans le temps. Normalement, en dernière année d’un master en art, une grande exposition s’organise. De ce fait, j’aimerais utiliser les Ateliers Ouverts pour pouvoir présenter mon travail en Alsace, dans le cadre d’une exposition. La maison d’enfance est le lieu où tout a commencé, ou ma mère m’a introduit à l’art, à la créativité, à l’imagination constante. M’instruire dans ce lieu où j’ai grandi, que je n’ai jamais considéré comme pouvant être mon atelier, cette fois, je l’explore avec un œil nouveau. Cette cave fut un de soirées lycéennes, ou j’ai rencontré mon premier copain. Maintenant, c’est un lieu où je me retrouve avec moi-même : Muriel McIntyre, une artiste en devenir. Ce studio/atelier est différent de celui dont j’ai (normalement) l’habitude à l’université, qui est un petit espace avec, autour, beaucoup de monde bruyant. Ici, je suis seule, ce qui me permet de me concentrer sur les concepts, mes ressenties – mais aussi, je peux mettre ma musique à fond sans (trop) déranger !

Atelier Rossano

L’atelier « La voûte verte » est situé à Epfig, l’un des plus grands villages viticoles d’Alsace, situé à 30 km de Strasbourg et de Colmar.   Atelier est installé au sein d’une ferme de XIX siècle, dans l’ancienne étable et le séchoir à tabac.     L’artiste Ewa Rossano, née en Pologne y travaille comme peintre et sculpteur depuis 10 ans.     Artistes invités, Annett Andersch née en Allemagne et Barbara Henkes née au Pays-Bas, les deux Strasbourgeoises d’adoption, présenterons leurs travaux récents: textile et broderies pour Annett et peintures à huile et pastels  pour Barbara.   Un grand jardin accueillera aussi des sculptures et installations des trois artistes.   Sur les photos incluses, on peut voir l’immense espace. Les travaux de transformation de l’espace en atelier sont terminés, reste à finir la peinture de murs.   L’atelier sera inauguré officiellement pendant les Ateliers Ouverts

Atelier Faires

Couple d’artistes, nous murissons depuis plusieurs années le projet d’ouvrir un lieu polyvalent pour la création et la diffusion des arts plastiques. Ce projet se concrétise puisque nous sommes désormais propriétaires d’un corps de bâtiments à Anould dans les Vosges. En cours d’installation, nous serons équipés pour la céramique, l’estampe, le métal, la photographie et la vidéo… Nous avons tous les deux le goût pour le partage, la mutualisation des pratiques et des espaces et souhaitons prochainement ouvrir le lieu à des invitations d’artistes.

Association pour la Recherche et la Promotion d’une Facture Instrumentale peu Commune

Léo Maurel est luthier inventeur, vit et travaille dans l’ancien presbytère de Dangolsheim, à 30km de Strasbourg, depuis 2010. Il invente, fabrique et commercialise de nouveaux instruments, joués par de nombreux musiciens, compagnies de théâtre et ensembles de musique, expérimentant dans les domaines du son continu et de l’héritage des musiques électroniques, tels que Erik M, Yann Gourdon, Tarek Atoui, Stephen O’Malley, Oiseau Tempête, etc. Après avoir travaillé sur des modèles de vielles à roue motorisées, ses dernières recherches gravitent dans l’univers des orgues. En tant que musicien, il joue dans l’ensemble Pancrace sur des orgues d’église et sur l’Organous, orgue poulpe initialement dimensionné pour les besoins du groupe mais qui servira dans bien d’autres projets, notamment dans deux projets récents de l’ensemble Hanatsu Miroir auquel il participe : Exorgue, et In C joué à l’opéra de Strasbourg en mars 2020.

Anémone Misti

Je crois que l’on dessine sans toujours trop savoir pour quoi ni pour qui. Je pioche dans les mythes et les récits de mon enfance ainsi que dans les époques où je n’existais pas encore. Je vais chercher dans mes troubles pour leur donner une autre manière d’exister. Pour parvenir à ma forme, j’ai eu besoin des oiseaux. Ils m’aident à organiser mes traits précis à outrance, les incisions de mes gravures mais aussi parfois les couleurs de mes peintures.