Jeanine’s Création

Jeanine’s, ou des petits objets faits main qui font du bien !

Issue de la collaboration entre Alice Blot, photographe/artiste plasticienne/conteuse et Stéphanie Urban, peintre/designer, la marque Jeanine’s s’est créée au sein du paysage strasbourgeois en 2015.

Inspirées de la personnalité de leurs grands-mères, les créatrices racontent les aventures de cette mamie farfelue. Mêlant illustrations, contes et objets, elles invitent à découvrir l’univers ludique et poétique de Jeanine’s, qui séduira petits et grands enfants !

Les créations, qui fonctionnent en petites séries, sont issues en majorité de tissus récupérés, de cailloux ramassés dans la rue…

Jeanine’s collectionne, récolte, recueille et s’invente un monde où un galet, une écaille de poisson peut être le point de départ de belles histoires !

Jordane Kieffer

Maquilleuse professionnelle à Strasbourg, j’exerce mon métier avec amour et passion depuis 2014.
Dans un monde où Photoshop est roi, je recherche toujours la perfection, des fondations jusqu’à la touche finale de mon travail. J’aime voir prendre vie les personnages que je crée, parfois monstres terrifiant, parfois reines de beauté. Ma toile est le corps humain, les fards et les pinceaux le moyen d’expression de ma créativité. J’aime l’éphémérité de cet art si particulier que l’on peut effacer en un seul geste.

Sima Jahangirian

Un hublot ouvert sur une planète étrange, pleine d’angoisses et de désirs, où les émotions enfantines s’expriment massivement. Un monde que je fréquente en silence, que je vis. Cette ouverture intime aux lignes, aux traces d’encre et aux formes archaïques, sur un monde que je rencontre à l’entrevue, est ce que je restitue à la vue.

Mathilde Barbey

Conteuse et récolteuse d’histoires.

Entre documentaire et fiction, je m’aventure dans la rencontre, j’invite l’autre dans ma démarche, qu’il soit lecteur, visiteur, participant à l’un de mes ateliers ou juste là. Mon attention se porte sur les détails, sur la singularité de chacun : on vit tous des aventures. Je collecte ces bribes d’histoires de vie, je les façonne, chacune d’entre elles est unique. Elles prennent la forme de livres singuliers mais aussi de vidéos, d’installations sonores, d’œuvres participatives : tous ont vocation à recueillir ou à diffuser des récits, à susciter à nouveau la rencontre.

Aller à la rencontre,
prêter attention aux détails,
faire parler le quotidien, l’infime, l’anecdote ou l’extraordinaire,
faire un livre ou bien garder la voix,
chercher la forme juste,
fabriquer,
diffuser,
permettre un tête-à-tête,
à nouveau rencontrer.

*
Céleste a tout oublié, ou presque, elle a passé son enfance sur un bateau, son père était capitaine,

**
Jade aurait bien aimé avoir le gaufrier qui lui faisait penser aux dimanches en compagnie de sa grand-mère,

***
le Madon, c’est la rivière du village de mon enfance, tous les trois ans elle est en crue et entre dans les maisons en passant par la porte,

****
Joël marche pour ne pas flancher, il a dû réapprendre à parler ; lui aussi il lui arrive de déborder,

*****
L’Henriette c’était un peu ma grand-mère. Une nuit elle est sortie de son lit pour rejoindre celui de la rivière.

Lucienne Mannhard

Je suis curieuse de tout, j’aime prendre part à la création qui me donne une liberté.
Mon objectif est d’explorer des techniques mixtes, des couleurs, des supports variés……
Elle peut être un magnifique voyage.

Christine JUNG

Ma peinture se nourrit des émotions ressenties, de mes expériences : une architecture majestueuse, une musique qui transcende.
Musicienne de formation, je peins depuis quelques années et cherche à mettre en écho musique et peinture.

Françoise Maillet

Le sujet des peintures de l’artiste Françoise Maillet est la ville où tout n’est qu’équilibre précaire, instabilité permanente. Elle construit, détruit puis elle reconstruit ses citées. De l’obscur vers la lumière, du monochrome vers la couleur, de l’accumulation vers la dilution et la mutation, de l’évolution à l’adaptation ; toutes ces étapes résument son travail. Depuis quelques années, l’artiste explore ce qui l’entoure, elle interroge les éléments de notre quotidien avec l’idée de construire un état des lieux de notre société. Elle s’intéresse aussi à d’autres moyens d’expression comme l’art textile qui est devenu pour elle, un formidable terrain d’exploration aux possibilités multiples. Travailler avec la fibre textile, si tactile, si vivante, lui a permis de mettre en scène des personnages étranges qui ne sont guère éloignés de ce que nous sommes, réalisées à coup d’aiguille, de fils et de belles matières ils nous racontent la comédie de la vie.

Julia TROUILLOT

Si elle est vouée à disparaître, la culture ouvrière est pourtant partout autour de moi: sous les toits à sheds, derrière les murs de briques en ruines, dans le quotidien. Devant ma fenêtre, les trains de marchan-dises trimballent des bagnoles sur leurs wagons bleus, encore et encore. Contemplation du « déjà-plus », fascination produite par le geste répété, par le réveil aux aurores, par les odeurs d’huile, par le boucan de l’usine. J’observe, je me nourris des matériaux de l’industrie, de ses méthodes de production, mais aussi de ses vexations et de la résistance accrue de l’homme à celles-ci.
Ma démarche est encrée dans une perception personnelle de la culture populaire, celle que je considère comme étant mienne, que l’on peut également appeler culture ouvrière, et de ses possibles réappropriations. Entre empathie et critique, je questionne des formes de productions qui mettent en exergue l’enjeu de l’exposition, de l’expérience de travail, mais aussi de la collection et du positionnement social et politique.