Nicolas Roussel

Une plate-forme à 90°. Une fausse plaque de marbre, des rochers qui bavent.
Deux couleurs pas plus. La lumière qui ondule. Ou trois maximum. Un corps
solide et un sol sur chaque étage. Un temple secret millénaire posé sur du
vide. Une rivière fossilisée.
90° sur une plate-forme.

Antonio Cos

Antonio Cos
est né en 1975 à Strasbourg. Il étudie design industriel à l’école Raymond Loewy en France et à l’ISIA de Florence en Italie. Après les expériences professionnelles dans le studio de Denis Santachiara et le bureau de style Fiorucci, il expose au Salon Satellite de Milan en 2002. Depuis 2003 il est consultant pour différentes entreprises. Il intervient comme visiting professeur à l’école des Beaux Arts de Reims, à l’École Supérieure de Design Rhône-Alpes di Lyon: La Martinière-Diderot, à l’Institut Marangoni de Milan, au pôle design Raymond Loewy de La Souterraine, à la NABA, au Politecnico de Milan et au IED de Turin. Il réalise des projets pour des entreprises italiennes et internationales parmi lesquelles Bormioli Rocco, Bosa, Caterpillar, Coop Italia, Erreti, Giannini, Guzzini, Habitat, Invicta, Nomacorc. En 2009, il crée Cosllection, marque d’autoproduction de produits à connotation expérimentale.

Association Le Tube

Pour cette édition 2017 des Ateliers Ouverts, Le Tube propose un projet de création orienté autour de la collaboration entre un artiste et un artisan. Lucia Fiore et Sébastien Lamoureix travaillent ensemble depuis février à une œuvre commune autour de la thématique du totem. Un moyen de faire dialoguer les savoir-faire et les techniques, mais aussi d’interroger la frontière très mince qu’il existe entre l’art et l’artisanat.
En réunissant ainsi la pratique discursive et conceptuelle de la création contemporaine avec la technique des savoir-faire artisanaux, ce projet a pour vocation de sensibiliser et d’ouvrir chacun à de nouvelles interrogations artistiques autour du « faire œuvre ».
Un atelier, un binôme créateur, une œuvre !

Sandrine LABAY

Au fur et à mesure de mes ballades dans les puces, je me suis prise de passion pour les objets anciens, ceux qui ont une histoire, un vécu et que j’ai très vite eu envie de remettre sur le devant de la scène afin qu’ils ne soient pas oubliés.
Ces derniers sont retravaillés et assemblés de différentes manières, peuvent être sujets de compositions selon mes trouvailles et mon inspiration du moment. L’esprit final sera le résultat de la jonction entre le côté brut de l’objet et un apport artistique plus poétique.

Catherine Gangloff

Mon travail artistique se développe autour du principe du collage, de l’assemblage, à travers les rencontres de morceaux, de bribes, de fragments peints sur papier, tissu, bois ou métal.
Les mises en scène de ces peintures/sculptures sont souvent appuyées par des jeux d’ombres qui participent au dialogue avec l’espace.

Aurélia Firoben

Le P’tit Baz’Art de l’association de réinsertion Espoir donne une seconde vie à des objets ou mobiliers désuets, abîmés au travers de la création. Le P’tit Baz’Art porte un regard bienveillant sur l’objet comme le fait l’association sur l’humain. Il décèle dans l’extraordinaire banalité des choses leur puissance singulière. Métaphore qui met en lumière la capacité à faire resurgir le beau en toute chose, en tout être. En puisant dans l’immense gisement des objets en transit dans les différents ateliers et la salle de vente d’Espoir, l’équipe du P’tit Baz’Art crée ses objets « décosolidaires » en exploitant ce matériel de récupération. Mobilier retravaillé, nombreux luminaires, sculptures en fil de fer, petits articles de déco qui subliment des ressorts, des couverts, des ampoules, des livres. Ou l’art de sublimer des objets délaissés pour leur offrir une nouvelle destinée qui viendra nourrir de poésie les intérieurs des clients de la boutique.

Moussa MOUSSA

Artiste et designer.

Né au Liban, vit et travaille entre Paris et Mulhouse.

Ses problématiques de recherche s’articulent autour de deux grands axes : la foule et l’ornement.
Ses projets interrogent nos modèles et habitudes de consommation en transformant le consommateur en designer.
Ses objets sont issus d’une création collaborative, dans une démarche de design participatif, une alternative critique à la production industrielle.
Un design d’objet modulable utilitaire aux formes ornementales.
(meubles de rangement, étagères, parois, bibliothèques, luminaires …)
Un objet-sculpture hybride entre art et design, dessiné et découpé numériquement, à assembler dans différents matériaux selon nos désirs et nos besoins, pour composer des motifs dans nos espaces de vie.
Ces produits sculpturaux empruntent à la nature et à l’histoire un langage ornementale en de multiples dimensions et de multiples facettes, comme si les pièces pouvaient se propager et proliférer.

Olivier BARRAGE

Indusdrum est un collectif de fabrication d’instruments de musique à partir de matériaux industriels et de récupération. Pour le moment c’est une phase de d’ expérimentation de sons et de résonance des différents matériaux, qui va au gré des rencontres et des différents matériaux disponibles. Puis viendra la deuxième phase d’utilisation d’un ensemble d’instruments post industriel aboutis.

Dominique Bourgois

Récupérateur, destructeur, remonteur et assembleur effréné, j’assemble … d’un rien je le transforme et le relance pour une nouvelle destination. Un dégoût profond pour l’immobilise avéré, m’oblige à me remettre en question non-prudemment. Utilisant les déchets des mammifères humains comme la pochette de Compact Disc, la bouteille en plastique, les vieilles peintures, les objets du passé, les bonbons… Je suis artiste peintre, plasticien, styliste, designer!!! Je réalise des fresques, je transforme des lieux, je crée des objets d’utilité (public :-)) et hop, je passe de la machine à coudre au rouleau de peinture avec ma perceuse et ma défonceuse dans une main et mon chalumeau de l’autre avec les pieds sur l échafaudage dans une danse sulfureuse et primitive !!!

baptiste desjardin

Mes objets relèvent d’une corrélation entre paysage et voyage. Tantôt l’un, tantôt l’autre,
avec à la fois ce qu’ils comportent d’immobile, d’impassible, de mouvement et d’émoi.
L’un se réfléchissant dans l’autre et inversement.

Il s’agit de se laisser absorber, d’en capter l’aspect méditatif pour s’immiscer dans la relation
entre les choses et les êtres. En prise avec une attention flottante, au delà du temps,
le regard ne cherche plus l’identification ou l’information, mais révèle l’invisible et donne à songer.

Cela amène une promenade de l’esprit, de ses méandres jusqu’à ses cimes, où il est question de poésie.
Un ensemble d’expéditions aux confins de l’imaginaire, appellent à se rapprocher du sensible
et du spirituel, constituant mes terrains de recherche. Au sein des productions auxquelles ils aboutissent,
il n’est plus affaire de vue, mais de vivre.

Une manière de faire partie du paysage et du voyage, de sonder l’humain, dans une poursuite de soi
en accord avec ce qui nous entoure. Une quête d’équilibre face à notre société discontinue
et en prise à une aliénation constante, procédant d’une forme de dépaysement.