mountaincutters vivent et travaillent à Bruxelles. Ielles développent une pratique pluridisciplinaire, alliant installation et sculpture, en passant par le dessin, la peinture, la photographie et l’écriture. Leur travail in situ propose un dialogue formel avec les lieux dans lesquels ielles exposent. Acier, argile, verre soufflé, cuivre, laiton, kapok, agar agar dillué et autres liquides font parties d’une liste d’ingrédients organiques et industriels, récupérés et réassemblés, que les moutaincutters utilisent pour questionner les rapports entre corps, temporalité et espace-environnement. Nous sommes géographiquement éloignés, mais nous avons été touché à distance. Puisqu’il est difficile de faire un choix, nous proposons une vision parcellaire d’un territoire qui semble abriter en lui une grande richesse de pratiques artistiques. Mais nous sommes ravis de l’invitation et de pouvoir proposer ce parcours, ces entités artistiques au travail, qui produisent par leurs engagements respectifs une manière singulière de faire advenir des langages, des substances, des mondes.
