Présentation

La ligne d’horizon est au cœur de l’œuvre d’Emmanuel Sanz, à la fois limite et passage, un seuil où se confondent le tangible et l’infini. Dans cet entre-deux, son art s’inscrit comme une quête spirituelle, une exploration silencieuse de l’invisible.

Inspiré par les paysages contrastés du Pays basque et des Vosges, il puise dans ces immensités une force méditative, un souffle sacré qui imprègne ses toiles et photographies. Ses œuvres ne cherchent pas à reproduire le monde, mais à en capter l’essence, à révéler l’émotion qui surgit face à l’immensité.

Face à ses œuvres, le spectateur est invité à un voyage intérieur, à un moment hors du temps où l’horizon devient un passage vers l’au-delà du visible. Dans cet espace de silence et de vent, l’art d’Emmanuel Sanz ouvre un chemin vers l’essentiel, vers cette part d’infini qui nous habite.

Parcours

Emmanuel Sanz grandit entouré d’objets anciens en Alsace et au Pays basque espagnol, influencé par une mère sculptrice et un père collectionneur.

Dès son enfance, il fréquente musées et fondations artistiques, forgeant une sensibilité esthétique précoce. Après des études d’histoire de l’art et d’archéologie médiévale à Strasbourg, il se forme au marché de l’art à Paris, étudiant les galeries et maisons de vente. Son passage à l’Institut d’Etudes Supérieurs des Arts lui permet de travailler chez Drouot et Sotheby’s, enrichissant son regard au contact de l’art ancien et contemporain. Il poursuivra ensuite sa carrière au Luxembourg, représentant la Réunion des Musées Nationaux et collaborant avec la cour grand-ducale.

Marqué par ses rencontres avec César et Olivier Debré, il cultive une approche libre, refusant l’académisme rigide. Depuis son enfance, il n’a cessé de pratiquer l’art en poursuivant sa propre démarche artistique sous différentes formes, explorant sans relâche les liens entre création et recherche métaphysique.