Victor Bethenod

Architecte de formation je m’intéresse depuis mes années d’études au montage photographique. Créées à l’origine pour la représentation architecturale, ces compositions digitales ont évolué au fil du temps ; glissant ainsi vers des images où l’architecture disparait pour laisser place au paysage, où la trace de l’Homme s’amenuise au profit d’une nature vierge, colossale, et « submersive ». Empreinte d’inspiration romantique, mes « images composites » représentent le plus souvent la nature toute puissante, mystérieuse, où l’Homme doit – dans ce siècle plus que tout autre – réapprendre à trouver sa place.

Jean-Claude Deprez

12/13
Artiste autodidacte
Mes sculptures sont le reflet de mon âme torturée , de mes émotions , de la Passion que je porte celle qui a été , qui n’est plus mais qui sera….

Francis Porché

Artiste photographe autodidacte, je fais de la photo depuis mon enfance. L’image et tout particulièrement le message véhiculé par celle-ci m’a toujours passionné ; se traduisant d’abord par la photo puis la peinture pour revenir à la photo de façon plus sérieuse. Je me suis mis récemment à créer mon entreprise en temps qu’auto-entrepreneur.
Ma recherche artistique se porte sur le thème de l’effacement progressif de l’individualité au profit du matériel pour le compte d’un nombre restreint de décideurs…
La valeur humaine dans nos sociétés ne cessent de décroître, c’est pourquoi j’essaie par ce travail de mettre en image et de dénoncer ce mal croissant écrasant l’être humain…
Mais mes images parlent aussi de cet instant passé qui caractérise la photo, ce présent au moment de la prise photographique qui devient passé gravé pour l’éternité sur du papier, ainsi que de notre disparition et des traces que nous laissons derrière nous…
Bref mes photos parlent de tout ce que votre regard et vos pensées glanerons sur elles….

Luc Georges

Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Dijon
Enseignant en graphisme/image/communication au Quai école d’Art de Mulhouse
Conseil en communication et dirigeant d’agence à Mulhouse. Retraité.
Une vie professionnelle passée dans la communication, l’image, le graphisme,
après une formation reçue dans une école d’Art, a forcément une influence sur ma propre
perception de la photographie.
A l’époque des sites de liens sociaux, des smartphones où seul un index valide
suffit pour faire une photo, il est utile de se poser la question du statut d’une image
photographique aujourd’hui.
Est-elle objective ? Le message photographique est-il un message codé ?
Poser la question, c’est déjà y répondre.
Entre l’émetteur et le récepteur, il y a un filtre. Et ce filtre c’est l’auteur. Le
photographe filtre ses images pour les restituer à son public. En ce qui me concerne, mon
filtre est fait de ma culture, de mon passé, de mes convictions, de mes doutes et de mes
engagements.
Pour moi, la photographie est plus qu’un document. Elle fonctionne comme un dialogue,
un échange entre le photographe, les personnes photographiées qui ont participé au
projet et le spectateur.
Aujourd’hui, je questionne principalement la société et son cadre de vie.

Vincent Vinspi

Vinspi est un petit mec né en 1986 à Strasbourg. Ce n’est que vers les 22 ans que ses préoccupations l’ont conduit vers l’expérience artistique. Et c’est une bombe de peinture à la main qu’il a commencé. Au début le graffiti devint quasi obsessionnel. Ce n’est qu’ à partir de 1 an de pratique du graff qu’il a tenté d’agrandir ou de tourner sa pratique vers la peinture sur toile. Convaincu de ses intérêts pour la création graphique et picturale, il se lance et reprend ses études, stoppées 4 années plus tôt. Il entre en 2010 à l’École des Beaux Arts de Mulhouse, aujourd’hui intégrante de la HEAR.
Dans son dernier cycle d’études il abandonne la création purement picturale pour se consacrer à l’intervention artistique et plastique dans l’espace public. C’est avec l’énergie et l’ambition du graffiti qu’il intervient dans l’espace public en réalisant des pièces in situ ou in visu qui relate de ses ressentis sociétaux.

Camille Schléret

Mon travail…
Après m’être intéressée aux monde du textile, du vêtement et de sa mise en
oeuvre et plus spécifiquement de l’ennoblissement textile avec la broderie et
la teinture, je me tourne vers l’univers de la céramique et du dessin, que
j’explore actuellement.
Je dessine et modèle la terre de façon très intuitive, souvent sans idée
préconçue, et toujours habitée par des thèmes reliés au monde végétal, aux
déesses de la fertilité, et au monde animal, en particulier celui des cétacés.
Dans mes dessins, je m’occupe plus particulièrement des motifs que je trace
au stylo très fin et qui viennent enrichir des contours, parfois aléatoires,
parfois précis comme une silhouette animale ; je dessine toujours un visage
de femme, qui occupe la place centrale du dessin et qui va orienter le reste…
Je m’inspire des miniatures persanes, de dessin didactiques d’insectes, de
motifs floraux. Récemment, je me suis intéressée aux moyens de
reproduction de mes dessin, par la sérigraphie notamment.
Pour les sculptures, où s’entremêlent souvent un corps de femme et un
arbre, je m’inspire de la symbolique des contes, de la mythologie inuite et
amérindienne, des représentations de déesses de la fertilité… Les corps sont
représentés de manière figurative et le végétal est davantage stylisé, j’y
imprime des traces, des motifs, souvent avec des dentelles anciennes ou des
pierres de lave. J’émaille avec des oxydes, laissant les surfaces mates, avec
des touches de couleurs ou de brillances à certains endroits

Arnaud Dieterlen

Mon travail donne à voir une succession de fractures immédiatement
identifiables. Il raconte des histoires qui s’établissent toujours dans un
passé présent personnel. Il développe mes ressentiments obsessionnels
et le brouillard expérimental d’un espace temps visuel et ambigu.
Il s’agit d’embrasser la performance illégitime de l’oeuvre, à la lisière
des limites mythologiques, dans cette quête sans fin de justice picturale
et sans complexes.
Silhouettes imaginaires qui s’emparent de ces excès d’immobilité.

Unlucky, manque de bol…

Sylvie Kromer

Biographie

“Souvent, je pars dans des voyages immobiles. Loin.
Armée de mes crayons et pinceaux, j’avance à tâtons dans un labyrinthe de couleurs et de végétation étonnante. Les créatures que j’y rencontre sont des petites filles tristes mais courageuses, des dragons étincelants, des ours polaires, des oiseaux magiques…, et il me tarde toujours de croiser la route d’autres personnages encore plus insolites ! ”

Fanny Delque

Toute petite déjà, Fanny classait dans leur boîte ses crayons de couleurs en arc-en-ciel et habillait le papier de princesses, d’animaux magiques et de décors pleins de surprises. Aujourd’hui, la même intention la porte dans son travail d’illustratrice : mettre des couleurs sur les mots, les ambiances, les émotions, donner un nouveau visage à une idée. Pour cela, les supports sont illimités : illustrations, peintures et dessins sur papier, sur objets, sur murs, toiles et bois.
L’exposition à l’Atelier 76 met en avant 2 facettes de son travail : le côté pictural de sa création : entre réalisme vaporeux et ambiances tourmentées, la lumière et la couleur restent ses problématiques principales, donnant à voir au visiteur une impression générale forte qui se précise dans le détail caché… et l’illustration pour l’édition avec des projets collectifs et des projets personnelles.