Theodora Lenka

Entourée par la nature dans le Parc du Morvan, où je vis, j’observe constamment les processus de croissance lents et des mouvements cycliques. J’observe ces changements aussi dans l’homme, dont moi-même, et dans les relations entre les personnes. Mon travail parle de ces processus de TRANSFORMATION.

Ces dernières années, je travaille principalement le papier. La fragilité, et le caractère éphémère, inhérent au papier, correspondent à la vulnérabilité de l’humain. Les techniques appliquées, telles que l’encre, crayon de couleur, mine de plomb et stylo Bic, sur papier, et parfois la couture, la broderie, le tricot, le découpage et la technique du collage, aussi bien que l’utilisation des éléments naturels reflète dans une certaine mesure la complexité et la diversité de nos vies.

La plupart de mes collages et dessins rappellent un monde pluriel et en transformation. Mais plus exactement ils sont comme des paysages intérieurs, ou des voyages vers moi-même.
Des territoires inconnus se révèlent à travers la construction et la dé-construction. Les découpages, le papier déchiré, les frottages et les dessins forment des couches de souvenirs. Ceux-ci sont intégrés dans mes mouvements, et provoquent le déplacement de tous ces éléments.
C’est pour se rapprocher de la vie, de ma vie ; se souvenant de la mort ; la fin de vie, la fin des choses semble finalement se concrétiser, mais il y a également une reconnaissance de la vie cyclique.

Peu à peu mes dessins m’entraînent plus loin de moi-même. Les souvenirs deviennent plus abstraits, plus indépendants du soi. L’image référentielle d’origine n’est plus là et les formes ont obtenu le droit de mener une vie qui leur est propre.
Le mystère de l’imagination commence.

maxime Loiseau

Maxime Loiseau : photographe depuis sa jeunesse, parti d’Alsace, Maxime promène son appareil photo aux quatre coins du monde. Son travail est une réflexion sur le réel et sur l’art. Ses photographies et objets surprennent, rencontres improbables, assemblages insolites dont la poésie et l’humour, teintés parfois de mélancolie ou d’ironie, font la force.

Citation de Jo Vargas, peintre
« »On ne sait pas ce qu’on va peindre comme on ne sait pas ce qu’on va rêver.
Après on peut le raconter mais on en oublie une partie. »
Jo Vargas

AU FOND QUI SAIT CE QUE JE FAIS ?
Cela fait très longtemps que je fais, à la fois, de la photographie et des collages, et du « robinsonisme » : je vis dans mon île.
Cette insularité particulière produit aussi une illusion bizarre qui me dessert : je pense que tout le monde sait quand même ce que je fais ; la puissance de ma pensée traverserait les airs… ha ha ha!
Je communique quand même, mais je préfère écrire ; j’écris plus que je ne visite ; faut dire que l’île n’est pas bien desservie…

Stefan Flaig

Peindre en grand, être dans la peinture, m’abandonner … être DANS la peinture et DANS le faire, sont depuis longtemps des moments privilégiés pour moi.

Jeanine’s Création

Jeanine’s, ou des petits objets faits main qui font du bien !

Issue de la collaboration entre Alice Blot, photographe/artiste plasticienne/conteuse et Stéphanie Urban, peintre/designer, la marque Jeanine’s s’est créée au sein du paysage strasbourgeois en 2015.

Inspirées de la personnalité de leurs grands-mères, les créatrices racontent les aventures de cette mamie farfelue. Mêlant illustrations, contes et objets, elles invitent à découvrir l’univers ludique et poétique de Jeanine’s, qui séduira petits et grands enfants !

Les créations, qui fonctionnent en petites séries, sont issues en majorité de tissus récupérés, de cailloux ramassés dans la rue…

Jeanine’s collectionne, récolte, recueille et s’invente un monde où un galet, une écaille de poisson peut être le point de départ de belles histoires !

Jordane Kieffer

Maquilleuse professionnelle à Strasbourg, j’exerce mon métier avec amour et passion depuis 2014.
Dans un monde où Photoshop est roi, je recherche toujours la perfection, des fondations jusqu’à la touche finale de mon travail. J’aime voir prendre vie les personnages que je crée, parfois monstres terrifiant, parfois reines de beauté. Ma toile est le corps humain, les fards et les pinceaux le moyen d’expression de ma créativité. J’aime l’éphémérité de cet art si particulier que l’on peut effacer en un seul geste.

Catherine PICARD

ART PYXIDAIRE – Je mets en boîte des scènes de vie de manière un peu décalée et humoristique. Pas sérieux…… n’hésitez pas !

Isabelle Charbonnier

Je regarde la vie en face ‘ rien d autre . La terre ne triche pas et je m attache à donner vie à mes créatures’ humaines, animales .

Sima Jahangirian

Un hublot ouvert sur une planète étrange, pleine d’angoisses et de désirs, où les émotions enfantines s’expriment massivement. Un monde que je fréquente en silence, que je vis. Cette ouverture intime aux lignes, aux traces d’encre et aux formes archaïques, sur un monde que je rencontre à l’entrevue, est ce que je restitue à la vue.

Luc Demissy

Quand nous plongeons dans le monde pictural de Luc Demissy nous ressentons à sa manière le contact, le lien profond avec la matière qui constitue la base de sa peinture. La couleur est chez cet artiste quelque chose de très vivant, quelque chose qui émerge, qui croît et qui cherche sa forme et son appui dans le monde. Lions-nous avec cet être vivant pour rencontrer l’être qui est vivant en nous-même. Luc Demissy nous emmène faire un voyage dans son monde. Ce monde est en perpétuel mouvement et s’ouvre pour nous accueillir et pour devenir peut-être le nôtre.