Association A l’abord’Arts

Marc se définit en quelques mots: je suis natif de Schiltigheim, et mon père était professeur de dessin, depuis mon enfance je m’intéresse au dessin et à la peinture grâce à lui. J’ai travaillé de nombreuses années dans une agence de publicité, où je pratiquais la photo et la sérigraphie et bien d’autres techniques…

A 23 ans je décide de me consacrer entièrement à la peinture et au dessin. J’ai commencé dans un style surréaliste, allant jusqu’à l’abstraction. Après 3 ans de ces expériences, je me dirige vers l’expressionnisme pour aller vers des œuvres reliées au ressenti personnel, à la perception des autres et du monde. J’emploie des techniques diverses pour exprimer l’angoissante quête de l’humain.

Je viens d’exposer en décembre dernier au Mémorial d’Alsace Moselle, lieu qui m’a fortement marqué.

A l’occasion des ateliers ouverts 2016, Marc Dupuis met son espace à disposition pour ouvrir son atelier mais aussi représenter l’association « A l’abord’Arts » afin de la promouvoir et de la partager. En 2011, elle s’est construite sous la forme d’ une association à but non lucratif et humaniste. Manifester des phénomènes de société comme la Paix, cristalliser une dynamique artistique dans la Vallée. Des animations auront lieu avec Nico Gester alias LionKarès, et la Conterie des Hautes Chaumes.

Florence Rabiller

il pourrait s’agir
de récolter
de sélectionner
de collectionner
de confectionner
de conserver

Hafid Mourbat

Pratique artistique de la Peinture , Sculpture et Gravure.

Joseph Edrei

Joseph Edreï travaille le corps humain-féminin ou masculin-depuis des nombreuses années.
D’un geste spontané il saisit la posture du modèle au pastel gras par un trait rapide qui suggère plus qu’il ne montre. Viennent ensuite, à l’encre diluée, des larges tâches de couleur, le blanc du support qui jouent dans l’harmonie colorée gardant le charme de l’inachevé.

Françoise Amet

Autoriser sa main à restituer ce que son esprit a stocké dans sa mémoire, même au plus profond, laisser ses ressentis émerger. Gratter, creuser, tracer, marquer, entasser, superposer, palpiter, blesser, gaufrer, en un mot graver…. Il m’a fallu des années pour que mes racines ressortent de ma terre profonde et que mes empreintes bretonnes s’autorisent à émerger … elles arrivent , quel que soit le médium utilisé elles sont là, bien présentes, dans mes « terres d’Arrée », dans mes galets, dans mes « vues sur mer », mêlées et emmêlées à mes paysages des Vosges du nord ou vit mon atelier. Je peins et je grave, j’imprime mes racines.Certaines œuvres récentes mixent les deux techniques de la gravure et de l’aquarelle sur de discrets fonds gaufrés tout en subtilité.« Autant j’aime les couleurs de l’aquarelles autant je me réjouis de la sobriété des estampes monochromes et des gaufrages discrets. »

Estela Mary CARBALLO

Née à Montevideo, Uruguay, j’obtiens en 1973, après quatre années d’études pédagogiques supérieures, le diplôme de Professeur des Ecoles dans l’enseignement primaire. Attirée par le monde de la peinture et des arts depuis mon enfance, en parallèle et pendant quatre ans , je réalise des études de dessin et peinture ainsi que du dessin architectural , de sculpture et de travaux manuels. Des études de décoration d’intérieur (Uruguay) et de peinture sur soie (Allemagne) viennent compléter mon cursus.
J’exerce en tant que maîtresse d’écoles en Uruguay pendant des nombreuses années, pour ensuite devenir professeur d’espagnol à l’Université Kapodistriaka d’Athènes, Grèce. Depuis 1978, je développe une activité artistique importante qui se distingue, entre autres, par la participation à des expositions collectives et individuelles, aux calendriers de l’UNESCO 2011 et 2015, aux catalogues internationales d’art et à des ateliers de peinture. Je suis également intervenante en peinture et création d’objets auprès d’écoles et ateliers en Uruguay, Grèce et France (Strasbourg) .
J’ai vécu en Amérique Latine et en Europe (huit pays) dont en Grèce depuis dix-huit ans . Toutes les expériences vécues, les diverses cultures ont enrichi ma vie et mon œuvre, m’ont donné une autre philosophie de vie et un différent point de vue sur la conception et la dimension des êtres humaines, qui transparaissent dans toute mon œuvre artistique.
Toute ma création se base sur l’idée de LIBERTE, de joie, de respect de l’harmonie dans la nature et sa beauté, et se traduit par une grand, total et infinie explosion de couleurs, en utilisant matériels naturels comme la soie et matériels recyclés et recyclables. Je travaille avec de la soie parce qu’elle est mystérieuse et me fait sentir en total mimétisme et complicité avec elle. J’emploie également des vieux papiers, cartons, tissus, bois, végétation morte, etc . parce qu’il est possible de les faire parler, leur redonner vie, les transformer en manifestation artistique dans un tableau. L’homme ne doit pas être spectateur mais en participant à la réalisation d’œuvres d’art, il devient une partie vivante et active de chacune, à travers de laquelle il pourra s’ aider soi-même et aussi la planète.

Christoff Baron

Christoff Baron vit et travaille à Strasbourg. Il peint sur des planches usagées de palette ou d’échafaudage. Son geste d’artiste s’inscrit sur les traces laissées par le maçon ou l’employé de supermarché. L’oeuvre trouve son essence dans les contrastes entre l’industriel et l’artistique, le brut et le peint, l’anonymat et la signature, l’aléatoire et le maîtrisé.
Ses peintures figurent volontiers des foules tendres ou tendues, en quête d’un dialogue. Il puise son inspiration dans l’oeuvre d’écrivains ou de cinéastes tels que Shakespeare, Sydney Lumet, Dostoïevski, Buzzati ou Simenon. Son goût pour l’art sacré le conduit de plus en plus à réaliser des travaux pour des églises. Il a réalisé une peinture de grand format pour le jardin des religions de Strasbourg qui sera inauguré en 2013.

Tania Tolstoï

Plasticienne principalement autodidacte, je pratique la sculpture d’assemblage à partir d’objets de récupération avec pour support privilégié la boîte sans couvercle. Je crée également des panneaux en volumes et je pratique la linogravure.
Les objets anciens et le rebut du quotidien, porteurs de vécu et d’histoire, m’en inspirent mille et unes nouvelles que je mets en scène dans mes compositions sur le mode de la combinaison. La boîte sans couvercle est pour moi à l’image de la conscience humaine, cloisonné par ses repères et ses références mais ouverte sur une infinité d’univers, réels où imaginaires, à explorer. Je travaille notamment autour des thèmes de la mémoire, des traces, du (des) langage(s) et des fragilités qui font la richesse de l’humain.
Je me sens proche des créateurs de l’Art Singulier.

Myriam Fischer

Forte de son parcours de 17 années d’expressions artistiques, de 10 autres d’enseignement, d’expositions… elle joue et se déjoue des couleurs tout au long de son chemin de vie à Strasbourg et aime avoir plusieurs cordes à son arc.
Ainsi naquit son slogan : « LA COULEUR, C’EST LA VIE ! »
Artiste – Peintre autodidacte dans un premier temps, puis formée à « la Haute Ecole des Arts du Rhin » de Strasbourg, elle devient coloriste et en imprègne sa vie – Enseignante, métier dans lequel elle proclame que l’inédit peut révéler les valeurs de chacun et que partager et transmettre pleinement seront toujours les maîtres mots de sa vie d’artiste pour se renouveler.
Femme humaniste avant tout et relevant le défi de développer incessamment son potentiel illimité, elle continue, à 47 ans, de distiller sa passion pour la couleur, notamment à travers son nouveau projet dédié à la soierie. Myriam Fischer devient donc fondatrice et créatrice de la marque Myrisia Créations et s’installe à Weitbruch.

Caroline Grimal Crépin

En entrant dans mon atelier, le visiteur a l’impression de découvrir les travaux de plusieurs artistes : je suis multiple ! J’aime en effet parfois utiliser la technique des à-plats ou à l’opposé travailler à base de collages détournés et repris avec de l’acrylique. Mais un point commun relie tous mes travaux : Aborder des sujets graves de la société, dénoncer des injustices et détourner des symboles de la société contemporaine. Entre peintures, sculptures, collage, résine, terre cuite, tout est rassemblé pour donner des travaux fantaisistes mêlant humour et sérieux. Ainsi mes petites bonnes femmes en résine les Nonnes conventionnelles aujourd’hui appelées les Nonnes essentielles défendent pleinement leur pouvoir de dérision et de sympathie : comme dans la vie, l’ironie se heurte à la gravité, le fantasme au sérieux ! Pas de doute, comme l’indique un tableau à l’entrée : My Therapist is rich !