Rosa Maria Vilella Fontelles

Depuis sa plus tendre enfance, Rosa Maria, d’origine catalane, s’est prêtée à l’art de la sculpture.
Rosa Maria n’a pas hésité, par la suite, à suivre une formation professionnelle. Celle-ci lui sera fondamentale et lui apportera un savoir-faire de base, c’est à dire, l’approche du métier et l’apprentissage de certaines techniques de production. Elle se prêtera à l’exercice de la pose et vivra ces moments comme une prise de conscience de ce que le corps a de féminin, influençant ainsi un grand nombre de ses oeuvres. Rosa Maria, de son nom artistique ROMA, créera son propre atelier de céramique à Strasbourg, en 200, un espace de création où règne une atmosphère méditerranéenne et dans lequel, argile, émaux et bonne humeur sont malaxés avec le savoir-faire et la sensibilité artistique de ROMA.

Paul-Marie Vuillard

Paul-Marie Vuillard s’est spécialisé dans la peinture du nu en aquarelle en travaillant toujours avec des modèles. En jouant sur les ombres et les lumières, il permet aux yeux du spectateur de recréer les formes du corps. Il a aussi développé un style de peinture à l’huile très coloré en travaillant les pigments bruts directement sur la toile, obtenant de puissants coloris car par cette technique il arrive a conserver la couleur des pigments car celle ci n’est pas atténuée par un diluant.

Vincent Vinspi

Vinspi est un petit mec né en 1986 à Strasbourg. Ce n’est que vers les 22 ans que ses préoccupations l’ont conduit vers l’expérience artistique. Et c’est une bombe de peinture à la main qu’il a commencé. Au début le graffiti devint quasi obsessionnel. Ce n’est qu’ à partir de 1 an de pratique du graff qu’il a tenté d’agrandir ou de tourner sa pratique vers la peinture sur toile. Convaincu de ses intérêts pour la création graphique et picturale, il se lance et reprend ses études, stoppées 4 années plus tôt. Il entre en 2010 à l’École des Beaux Arts de Mulhouse, aujourd’hui intégrante de la HEAR.
Dans son dernier cycle d’études il abandonne la création purement picturale pour se consacrer à l’intervention artistique et plastique dans l’espace public. C’est avec l’énergie et l’ambition du graffiti qu’il intervient dans l’espace public en réalisant des pièces in situ ou in visu qui relate de ses ressentis sociétaux.

Elsa Varin

Elsa Varin, née en 1989, est graphiste-auteure et directrice artistique indépendante, installée à Strasbourg (FR). Elle est diplômée de l’atelier Communication graphique de la Haute école des arts du Rhin (2014).

Dans le cadre de conception d’identités visuelles, de mises en espace et d’outils pédagogiques pour des associations et des institutions culturelles, elle développe des réponses ludiques et interactives, aux échelles variées, avec un regard pluridisciplinaire. Sa pratique du graphisme est stimulée et enrichie par de multiples co-créations avec des graphistes et d’autres corps de métiers (design d’objet, métallerie, menuiserie, illustration, etc.). Elle développe en parallèle de ses travaux de commande une recherche autour de l’objet tangible, en expérimentant des croisements entre des techniques de création artisanales et son univers graphique.

Emilie Vialet

L’axe majeur de ses recherches est de s’arrêter dans ces lieux où la nature est utilisée pour remplir ou recouvrir les stigmates d’un changement brutal. Elle réalise alors plu-sieurs séries sur les espaces fonctionnels ne s’offrant ni à la balade ni à la contemplation (comme les rond-points, les bordures d’autoroutes, ou encore les zones d’essais nucléaires et les bassins de décantation lorrains). Elle rejoint en 2011 la mission France(s) territoire liquide à laquelle elle participe en photographiant un territoire totalement domestiqué par l’homme : les Landes. Ce travail a pu être exposé en 2017 au Musée d’Art Moderne de Bogota dans d’un partenariat avec l’Institut Français. Après de nombreuses expositions de son projet “The Eternal“ à travers l’Europe et la Suisse, elle questionne de plus en plus notre rapport à la nature sauvage à travers ces espaces délimités que forment les parcs, les zoos ou les réserves naturelles – décrochant à ce titre de nombreux soutiens. Son dernier projet “LAC (limits of acceptable change)“ a été présenté dans son ensemble à la Filature à Mulhouse dans le cadre de Regionale 19.

Alain Villa

Il m’est souvent demandé :« Comment je fais » à quoi c’est du, comment je vois ça, mes connaissances techniques et scientifiques, et culturelles, ai-je de l’intuition…Je reviens sur ce que je nommerais l’éclatement des valeurs parallèles : confronté à un risque de marginalisation, mes activités photographiques, poétiques et plastiques, utilisées comme support et matière première, deviennent à la fois plus ténues et plus essentielles. Le viatique devient vital, journal. La photo, outil analogue à un carnet d’esquisse se trouve nantie d’une existence indépendante, certes toujours en question, souvent à la limite de l’utilité et du geste gratuit et si l’Art pose, pour moi, la question de la métamorphose, naît la crainte de l’œuvre qui comme l’ombre portée de l’artiste se matérialise, prends plus d’importance et met en abîme l’individu, l’artiste lui-même. Chacun son Bardo, espace entre le chaos et le désir d’ordre, représentation plus ou poins fragmentaire d’un microcosme et le témoignage d’un regard. À cela vient se conjuguer la revendication, cependant pas toujours indispensable, de la recherche d’interactivité des thèmes, susciter la réflexion du lecteur-spectateur et de l’acquéreur en renforçant la valeur narrative de l’image par juxtaposition des composants ; dialogue fond/forme.

Sylvie Villaume

Plasticienne développant une création pluridisciplinaire.
Ses objets scéniques traduisent son intérêt pour l’assemblage (de vidéo, danse, costumes-objets, musique, texte) et la liberté qui en découle. Dans cette « intermédialité », elle oeuvre seule ou à plusieurs. SV. se consacre actuellement plus particulièrement au dessin et à la vidéo.

Dorothee von Rechenberg

„Dorothee von Rechenberg crée avec ses photographies, pris par des films projectés, ses propres intenses racontes.
Premièrement elle démontage les scènes pour créer plus tard avec des fragments ses nouveaux contes.
Celle-ci jouent avec notre idée d’un film autant qu’ avec l’histoire du film. Elles se connectent de cette manière à un mémoire cinématographique.
Tous ses traveaux sont fait très précise et avec une atmosphère très intense.“
Bernadette Hauert