Pétrole édition

Pétrole Éditions a pour perspective d’éditer des livres et des objets multiples. Pétrole Éditions fabrique et publie des livres, dont la forme et le contenu sont intimement liés, des livres dits « publications d’artistes». Aussi, nous cherchons à montrer ce qui se fait aujourd’hui dans le champ artistique, ce que nous rencontrons. Nous revendiquons une pratique de l’édition expérimentale, libre et collective.

La structure éditoriale mène une action régulière un périodique nommé Talweg – les six numéros de la transrevue sont édités à 500 exemplaires ainsi que des publications d’artistes ; Tablette de Joséphine Kappelin, Lisières de Vincent Chevillon, etc. Revendiquant les frontières, s’installant à mi-chemin entre diverses disciplines artistiques et différents genres éditoriaux, TALWEG fait tenir ensemble des idées et des images. Menée à la façon d’un laboratoire de recherche au sein duquel se côtoient des propositions plastiques et théoriques, points de vue artistiques, littéraires et scientifiques.

Antoine Paulin – LOU

LOU est un artiste né en 1998, intéressé par la peinture, la sculpture et la photographie. A travers une exploration du thème des masques, il cherche à questionner l’authenticité des rapports entre les individus, et les masques sociaux qu’ils doivent revêtir au quotidien.

Mr Pinkasso

Sous le pseudonyme de FW, Mr Pinkasso en cagoule rose ambitionne de couvrir Le Monde Bleu (LMB) d’un voile rose, afin de rejoindre le 8ème Continent (8C) comme refuge pour HUN (Homme Universel Nouveau) et la PostNature.
 
Il propose ainsi de participer à son Utopie Pink afin de prendre de la hauteur grâce à ses Pink Miradoors… pour entre-apercevoir des futurs optimistes ou de venir à ses Pink-Punk-Peace Calling (PPPC) collectifs pour intégrer le rang des Pinkonautes.
 
Les Ateliers ouverts seront l’occasion de montrer des pièces iconiques, des nouveautés et des surprises, et de participer également à un PPPC chaque jour à 17h pour régénérer Dame Nature et refuser toutes formes de barbarie.
 
Pink-Punk-Peace à toi !

Charlotte Olivia Picard

Artisane bijoutière, Charlotte Olivia Picard crée des bijoux en argent 925, laiton et matériaux récupérés depuis 2018 à Strasbourg. Elle puise l’inspiration de son travail dans l’univers de la magie et de l’ésotérisme, dans les formes organiques et psychédéliques. Elle aime qu’un bijou soit réapproprié par la personne qui le porte, qu’il ait sa propre symbolique, un côté protecteur et rassurant. Chaque bijou est fabriqué de manière artisanale dans son atelier strasbourgeois, c’est pourquoi chacun d’entre eux, même issu du même modèle, sera différent, avec son charme et ses imperfections.

Bérengère Paris

Quand j’étais enfant, la nuit, j’imaginais d’étranges créatures dans les plis du rideau de ma chambre, dans le motif cachemire du papier peint, dans les ombres des arbres au plafond. Ce premier contact avec les motifs a sûrement été le commencement de mon histoire d’amour avec le textile et l’imprimé.
Mes projets sont variés :
Je dessine des motifs que j’édite sur affiches, sur textile, sur des cartes, du papier peint.
Je brode, je floque, je sérigraphie et je confectionne des objets textiles.
Je fais de la peinture et un peu de céramique.
Je crée des imprimés pour des marques de mode, d’ameublement, et de papeterie sur commande
et j’imagine des ateliers pour enfants.
Le monde de l’enfance m’inspire: mes souvenirs, mes peurs et mes joies d’enfants, les bribes d’un monde coloré, naïf et poétique, parfois étrange.
Je me passionne pour l’histoire de l’imprimé dans le monde et les techniques textiles artisanales.
J’aime essayer de nouvelles techniques, elles me permettent de faire évoluer mes idées : les erreurs, les défauts font partis du processus créatif et m’entraînent dans d’autres directions. J’aime réaliser des pièces que les petites imperfections rendent uniques.

Catherine Petit Petit

Catherine PETIT PETIT s’appuie sur la récup de petits riens qui la conduit à une poésie ludique et « plastique ».

Elle explore et joue avec cet univers matière, fascinée par des riens : d’un bout de plastique à des déchets citron orange ou des capsules, pierres et bouts de ficelle…

Presqu’en apnée, elle capte, appréhende ces ptis riens sous différentes facettes à divers moments. L’artiste s’appesantit sur eux ; elle les « visite » pour mieux les « révéler ».

Soit elle attend que les choses s’offrent à elle, soit elle provoque l’inattendu, l’insolite en manipulant ces ptis riens ou en créant des mises en scènes avec ces riens (supports, lumières, lieux différents).

C’est un jeu de création où la matière, les matières se côtoient ; elle initie des passerelles entre matières ou matériaux soit de manière virtuelle par le travail numérique soit par une création manuelle.

Ce sont des élucubrations des évasions mentales ; ce sont dit-elle : « ses Emballements Poétiques Plastiques ».

L’écrivain brésilien Carlos Drummond de Andrade lui souffle à l’oreille dans son poème « l’existence supposée » que « tout n’est peut-être qu’un hypermarché de possibles et impossibles possiblissimes ».

Parc Grüber – Pare-défaut

L’Atelier Pare-Défaut a été fondé à l’été 2022 par les artistes strasbourgeois Paul Souviron et William Turmeau alias Bill Noir.Ils ont été rejoints en décembre 2022 par l’architecte plasticien Corentin Seyfried et l’artiste-chercheur Mathieu Tremblin.L’espace de l’atelier se divise en deux pièces de 40 m2 environ. Il réserve à chacun de ses membres un espace de travail personnel complété par un espace partagé de stockage et une zone centrale avec des tables amovibles pour l’accueil de groupes ou pour des réalisations qui nécessitent plus de marge de manœuvre. La ligne de force des membres de l’atelier est une attention particulière aux formes de diffusion de la création dans le quotidien ; quant elle ne prend pas la forme d’œuvres uniques — sculpture, collage, peinture ou intervention —, elle se meut, multiple et modulaire, de l’habitat à l’espace urbain — disques, éditions, affiches, cartes postales voire aménagements architecturaux et autres installations artistiques temporaires.

Parc Grüber – mYriam Fourmann

Installée au Parc depuis 2009, j’ai été contrainte, en 2017, de déménager pour cause de nuisances sonores que je faisais subir à mes voisins. J’utilise des appareils et outils bruyants pour le travail du bois, un de mes matériaux de prédilection. J’ai ainsi emménagé dans un local « brut » deux fois plus grand où tout était à faire…Je vis dans mon atelier et le rendre habitable a nécessité plus de trois ans de travaux.