La Caméléone – Virginie Pflumio

Mon univers poétique, parfois allégorique, tantôt fractal, basé sur la dualité, s’inspire de la nature quelle que soit sa forme. L’élément EAU – sous toutes ses formes (liquide, solide et gazeuse) entre dans le processus de la création de l’oeuvre pour faire partie du résultat graphique final (abysses, océans, lagons, vagues, écume, brouillard, humidité…).  Les oeuvres requièrent une double lecture : détails, signes et symboliques visibles de près, une lecture globale de loin. Elles apportent un message visuel qui diffère selon l’imagination du spectateur. Une perte de repères se fait ressentir, le MACROCOSME se confond avec le MICROCOSME.  Dans mon atelier, je suis en symbiose avec ma conscience insconsciente, la toile et l’énergie vibratoire provenant de ma cuisine « ARTchimique ». Ma technique est mixte, constituée d’acryliques, aquarelles, pigments naturels, encres, pastels gras et secs, cire… L’ensemble est modelé selon des températures variables.

Pour la vie

C’est dans l’atelier Pour La Vie que Sacha Lehne, artiste depuis 33 ans,  produit ses différents objets, vous y trouverez des peintures petits et grands formats, des affiches (100x70cm/70x50cm) des livres d art auto édités, des objets en résine epoxy et des sweat-shirts et t-shirts imprimés sur place, du tattoo flash original et vintage et des foulards en soie en série ultra limitée.

Pauline Dubost

Zone d’art: un bâtiment, des ateliers

Mon atelier depuis un peu moins d’un an.

Parc Grüber – 20 000 Lieux sous Grüber

L’atelier et l’association 20 000 lieues sous Gruber ont été initiés durant l’été 2023 par Élise Planhard et Pierre-Louis Peny, tous deux artistes, afin de créer un lieu collectif dédié à la création artistique. Ils ont été rejoints en 2024 par Vincent Gallais, également artiste plasticien, et Léo Tanguy, graphiste et artisan ébéniste.
Avec 20 000 lieues sous Gruber, nous désirons valoriser la recherche et la création, ainsi que le partage et la transmission des savoirs, notamment en réalisant des ateliers avec du public extérieur. Bois, métal, céramique… cet espace partagé regroupe des pratiques et des médiums très variés !

L’atelier se situe dans l’enceinte du parc Gruber à Koenigshoffen, dans l’ancienne chaufferie du bâtiment C. Après une première étape jalonnée de plusieurs phases de construction et d’aménagement en tous genres, le local est enfin prêt. C’est donc avec grand plaisir que nous ouvrons nos portes au public pour la première fois à l’occasion des Ateliers Ouverts.

Les poutres croisées

Mon atelier est situé dans le coeur de colmar dans une maison du 17e siècle. 

Je pratique le dessin, la gravure et la peinture depuis une vingtaine d’années. Je pars toujours de l’observation de ce qui m’entoure : modèles vivants, nature, architecture.

Marie Primard Mouhot

La vannerie est un art séculaire et universel,
La vannerie d’osier, et d’autres végétaux, permettent de créer des formes variées, tant petites et délicates que monumentales et rustiques. Les productions peuvent être fonctionnelles, décoratives, planes, en volumes. Elles peuvent tenir du réceptacle, de l’objet, de la structure. Le tressage permet tout autant de s’habillerse loger, se meubler, d’ornementer. Je conçois la vannerie comme le croisement de la sphère du textile (tissage, crochet, maille..) et de celle de la construction (structures, murs, assemblages) ; la vannerie tient de l’art total, elle est une pratique créatrice transversale.
La vannerie est d’une richesse infinie, son apprentissage n’a pas de fin, on ne pourra jamais connaître toutes les techniques, tous les médiums, toutes les formes possibles. Pour moi, elle est donc aussi une invitation au voyage et à l’échange. Ce savoir faire a su traverser les époques ; un temps tombé en désuétude, il est aujourd’hui de nouveau en plein essor, remis en avant notamment pour son caractère écologique.

Audrey Pouliquen

Audrey Pouliquen est artiste, sonore et plasticienne. Elle a plus d’une corde à son arc et plus d’une casquette sur la tête : après des études aux beaux-arts et à l’EHESS, elle navigue du travail du son, à la traduction littéraire, aux installations et performances costumées, tout en ayant un pied dans la régie d’expositions.

Son travail plastique à la croisée des formats et des médiums déploie des situations et des mises en scène à minima qui se jouent de nos impensés face à notre environnement et à notre quotidien. Ses productions récentes se focalisent sur notre rapport à la nature et aux modes d’existences non-humain·es.

Laetitia Piccarreta

15ans de pratique autodidacte, puis diplômée à 38ans à l’école Estienne à Paris, directrice artistique depuis 2010, je questionne la place de l’individualité
à travers plusieurs médiums. Mes interprétations visuelles s’expriment par la
technique de la photographie et le graphisme et plus récemment, le film photographique. J’effectue un travail de commandes en plaçant ma position d’artiste queer militante au cœur de ma pratique pour tenter d’aller à contre courant des regards hétéronormatifs et cisgenres.
Mes reportages explorent les actions progressistes locales en visibilisant le militantisme au quotidien. Je questionne également l’aspect politique qui peut
avoir une place centrale chez les personnes issues des minorités de genre et comment cela influence leur manière d’évoluer au sein de la société. En 2019, j’ai co-fondé le studio D’ailleurs , un collectif à volonté éthique qui propose des créations engagées à des acteurices portant des projets d’intérêt général qui répondent à une charte de valeurs.
En 2020, j’ai été publiée dans l’ouvrage Notre corps, nous-mêmes (version inclusive) pour illustrer le chapitre corps et genre. En 2020, la crise sanitaire, économique et écologique m’a amenée à collaborer à une réflexion en groupe
initié par Le Signe, Centre national du graphisme, autour de la notion de commun(s) mettant en lumière les contradictions et les impasses d’un modèle de
société patriarcat basé sur l’intérêt individuel, la compétition et l’exploitation des humains et de la nature.
En 2021, j’ai créé Royale Canine, un projet de réappropriation de mots détournés de leurs sens par le patriarcat. Les bénéfices sont reversés à des associations luttant pour les droits des femmes et les minorités de genre. Depuis 7 ans, je documente les milieux queers à Strasbourg et à Paris dans ma sphère privée et dans les milieux militants.

 

 

 

 

Nicolas Pasquereau

Navigateur éveillé dans l’ordinaire, prospecteur invétéré, Nicolas Pasquereau est un œuvrier*. Il tente d’imaginer, de construire et d’insuffler un monde plus frugal & solidaire .
Aujourd’hui, Nicolas cherche à partager une vision du sensible qui tente à r-éveiller les regards, inviter et évoquer les émotions, apporter l’éclat pour faire ré-agir.
Il partage son énergie, son savoir-faire, ses rêves et ses connaissances avec des associations, des coopératives, des collectivités, des collectifs, des œuvrières & œuvriers, des designheureuses graphiques, des bricoleu·z , des voisi󳜡s …

Pierre Mallo

L’artiste Pierre Mallo vit et travaille en Alsace depuis toujours; son
atelier est installé à Saverne, à quelques dizaines de kilomètres de
Strasbourg dans le Bas-Rhin. Il s’exprime pendant une vingtaine
d’années dans le domaine du décor : trompe l’œil, fresques,
peinture ornementale. C’est à partir de 2013 qu’il s’oriente de plus
en plus vers la peinture de chevalet.
Dans un premier temps, ce sont les scènes de rue, instants volés au
gré de ses voyages qui définissent son univers. Un groupe de
personnes, une foule, un mouvement sur une place sont autant de
sujets qui l’inspirent.
Après une exposition collective avec le botaniste Francis Hallé, son
intérêt pour la nature et le paysage s’ affirme. Cette rencontre
importante l’a amené à reconsidérer ce qui l’entoure directement,
arbres, montagnes et forêts, bref ce qu’il y a de plus commun. Ce
qui est essentiel. Dans l’idée de sa peinture, il y a l’envie de se
remettre à sa place, à son échelle. Seul devant une prairie, devant
un relief, il y a tout simplement la promesse d’un lendemain.