Maëlle Magnin-Feysot

Née en 1996 à Besançon, après un baccalauréat d’Arts-Appliqués, je suis allée étudier à l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême dont je suis sortie diplômée en 2019. Dès la deuxième année aux Beaux-Arts, la peinture est devenue mon médium principal et conjointement j’ai commencé à m’intéresser à l’édition. 

Lors de mon premier semestre de master, je suis allée étudier à l’Académie des Beaux-Arts d’Athènes dans les ateliers de peinture contemporaine et de céramique. 

Après mon diplôme, je suis partie m’installer à Strasbourg pour travailler avec la galerie Apollonia – échanges artistiques européens. Cet été, je suis devenue médiatrice de leur projet JardinVERTIGINEUX co-créé avec les artistes slovènes Irena Pivka et Brane Zorman. 

Depuis trois saisons maintenant, je travaille avec l’association Arachnima pour créer et animer chaque été des ateliers artistiques pour enfants, ados et adultes, dans les quartiers de Strasbourg. 

Développant des projets éditoriaux depuis deux années, j’ai participé à plusieurs festivals : Festival International de la Bande-Dessinée (Angoulême), Impressions Mutantes (Nantes), Festival Festin (Montpellier), Pot au vin festival (Pantins). 

En 2023, j’ai obtenu un atelier au Bastion XIV et, en décembre, j’ai pu présenter ma première exposition solo au Nootos à Strasbourg faisant cohabiter pour la première fois mon travail pictural et mon travail éditorial. 

Rachel Faivre

Rachel Faivre, également nommée Noesora, est une photographe française. Ces photographies sont l’histoire d’un deuil. Deuil d’un ami, deuil d’un foyer, deuil d’un conte de fées, deuil d’une vie. C’est un temps de respiration. Dans ce refuge se trouvent le silence, les ombres et les mousses. L’odeur de l’humus. On y dépose ses  tourments comme des bijoux trop lourds. On abandonne l’armure… Et les larmes.

Marc Finiels

L’atelier est mon lieu de vie et est divisé en trois ateliers différents pour des boulots différents : Grandes toiles, maquettes, dessins, petits formats ardoises peintes. J’y vis seul.

Myriam Fourmann

L’art interroge notre perception du monde
Un monde toujours en mouvement où rien ne dure, tout change , nos pensées, nos émotions, les choses de l’extérieur, chaque instant qui passe, chaque échange, chaque discussion nous rend différent.
La gageure de mon travail tente de traduire l’impermanence de la vie, du mouvement perpétuel dans des objets, des installations qui, par essence, se fixent, se figent dans le temps.

Rodérik Farny

Je m’intéresse aux situations qui nous font nous décaler. Je cherche à créer un état où il est possible de se surprendre soi-même. Dans ces scènes non officielles, faisant comme effraction dans l’ordre de la cité, je propose parfois à d’autres artistes de venir habiter des chorégraphies, des interactions. L’œuvre prend la forme d’une performance participative où les passants deviennent spectateurs, acteurs. L’œuvre leur est adressée et leur présence la rend parfois possible.Pour d’autres situations, c’est la sphère privée où je m’invite avec une caméra qui devient une partenaire capable de suivre l’improvisation issue d’un canevas que j’ai initié.Le lieu de l’atelier est une séance de montage, une recherche et création sonore, un trafic d’images, l’écriture de court métrage avant réalisation, des jeux entre bobines et outils numériques.

Patricia Feibel

Modeleuse de terre, Patricia se passionne pour les expressions de visages du bout du monde marqués par la vie qu’elle fait émerger de ses doigts pour voyager très loin

Régine Falbriard

J aime les pierres. Les cailloux au lit de la rivière, les conglomérats du désert…La puissance du rocher, ancré solide dans le temps qui passe. Je suis traversée par une danse changeante, et renouvelée sans cesse. Le plaisir de répéter les gestes, la sensation s’affine, l’énergie vient et s’échappe, alors je sais que je vais commencer. Je touche l’écorce, je caresse la peau, je choisis la couleur, je réinvente l’émotion, j’y crois. Le béton a cette troublante qualité de se muer du liquide en solide. La fragilité devient la force…………….. Je commence et ne sait jamais ce qu’il va advenir. Pourtant, j’ai besoin de la source, c’est la naissance. L’amour me guide et prend corps. Ensuite vient ce qui nait de ce qui s’impose.

Carine Faiella

Artiste bricoleur … Ma seule formation c’est d’ assembler, construire, rechercher, démonter, expérimenter, recommencer, faire et défaire, s’acharner … essayer encore.J’observe … tout …. les lignes, les formes, les couleurs, les matières.J’aime transformer les choses autour de moi, déconstruire la matière première. Je puise dans les choses jetées, oubliées, “desaimées”. Le design est partout, il est omniprésent. La lumière à une place très importante dans mes créations, elle permet de jouer avec les effets d’ombre et de projection émanant des matières … et l’objet devient une œuvre d’art visuelle.

Sébastien Fernex

Je me laisse toujours guider par le bloc brut de pierre ou de bois, je ne conçois jamais d’idées à l’avance.Je me mets à l’œuvre seulement après avoir passé du temps dans la nature pour avoir la tête dans les étoiles et les pieds sur terre. Je me mets à l’écoute de la matière en devenir, et c’est là, les paumes sur le bloc indéfini, fragment d’une roche mère ou d’un arbre majestueux, que me parviennent les fulgurances d’une forme, d’une dynamique à exprimer. Les lignes qui se dessinent alors sont souvent organiques, voire végétales, et possèdent toujours ce mouvement ascendant, vertical, comme si la matière se voulait être un lien entre ciel et terre. Comme si les œuvres se voulaient les interprètes d’une cohérence intemporelle qui sous-tend la Vie de la nature en dépit des folies des hommes qui se croient en dehors d’Elle.Souvent une forme appelle un cristal ou autre pierre semi-précieuse pour se mettre en valeur, pour préciser son émanation.Je suis au service d’une matière en développement bien plus que la matière n’est à mon service, c’est ma façon de redonner la juste place à la nature dans ma vie.