Charlotte Aveline

Née en 1988, Charlotte Aveline vit et travaille entre Mulhouse et la vallée de Thann. Elle y concilie ses recherches artistiques personnelles et une activité d’impression textile, ses études en arts appliqués lui ayant insufflé le goût de la conception visuelle et du travail de la matière.
C’est lors de ces mêmes études qu’elle commence à concevoir le vêtement comme un élément de passage entre l’être intérieur et son environnement.
Au travers de différents médiums, il s’agit alors pour elle de son incorporation au monde par le corps, qu’elle perçoit avant tout comme une matière organique. Des sensations ainsi crées, naît l’idée de transformation qui prime sur la fonction.
Par la performance et l’écriture, Charlotte Aveline explore le geste comme moteur dominant la création et place la recherche de la forme textile avec un corps nouveau, dépouillé de ses chairs et vêtu par l’attente d’un renouveau. L’armure est au coeur de sa réflexion, c’est l’entrecroisement des fils de chaine et de trame d’un tissu et c’est aussi pour elle l’incarnation de chaque être.

Françoise Amet

Autoriser sa main à restituer ce que son esprit a stocké dans sa mémoire, même au plus profond, laisser ses ressentis émerger. Gratter, creuser, tracer, marquer, entasser, superposer, palpiter, blesser, gaufrer, en un mot graver…. Il m’a fallu des années pour que mes racines ressortent de ma terre profonde et que mes empreintes bretonnes s’autorisent à émerger … elles arrivent , quel que soit le médium utilisé elles sont là, bien présentes, dans mes « terres d’Arrée », dans mes galets, dans mes « vues sur mer », mêlées et emmêlées à mes paysages des Vosges du nord ou vit mon atelier. Je peins et je grave, j’imprime mes racines.Certaines œuvres récentes mixent les deux techniques de la gravure et de l’aquarelle sur de discrets fonds gaufrés tout en subtilité.« Autant j’aime les couleurs de l’aquarelles autant je me réjouis de la sobriété des estampes monochromes et des gaufrages discrets. »

Allison Adams

Allison Adams, graphiste, plasticienne et designer, a une approche aux typologies, médiums et techniques variées. Qu’elle questionne le rôle de la lumière comme objet subconscient de notre environnement, le rapport entre forme et fonctionnalité, la beauté cachée dans les matières brutes, ou l’obsession de la ligne optique, son travail entre art, artisanat et design induit une certaine utopie : mélange de poésie et d’usages.

Nathacha Art

Il consiste à récupérer un maximum de choses. J’ai été élevé par une famille cosmopolite, parents divorcée donc on récupère un maximum car ma mère ne roulait pas sur l’or, et si je voulais peindre il fallait que je me débrouille pour trouver mon matériel, et pas de gaspillage.
J’aime les marché aux puces, ou je récupère de tout, et donc je fais, je peins, je forme, sur ce que je trouve, les gens ou je vis le savent et me donnent souvent du tissus ou autre pour mon art.
Je travaille pour mettre un maximum de sens en émoi la vue puis le toucher et sur certain travaux l’odorat, car je fabrique moi-même en général mes toiles que je met sur chassis, et j’aime que mes toiles sentent mais peu de personnes le remarque, mes sculptures sont fabriquer de la même manière.

Camille Auriere

Des instants fugitifs.
Des moments uniques.
Vouloir capturer le flux inexorable des choses.
En fin de compte observer et traduire.

Mon attention se porte sur tout ce qui est en transition.
Omniprésent mais passant inaperçu dans notre quotidien.
Le travail plastique témoigne de cette fragilité, de cet écoulement du temps.

De la respiration à l’érosion,
du flux sanguin au rythme des marées,
de la création à la destruction.

Chaque proposition, qu’elle soit vidéo ou sculpturale,
installation ou photographie, propose au spectateur une rencontre.
Ces rencontres tendent à devenir de plus en plus inattendues et éphémères,
jouant avec l’espace dans lequel elles s’inscrivent.

Célina

Une vocation artistique qui a mis du temps à se concrétiser.
Autodidacte, Célina a commencé à peindre sérieusement à l’aube de ses 40 ans.
Sa vie professionnelle et personnelle ont quelque peu différé l’expression de cette passion,
qui s’est finalement manifestée par une première exposition en 2011…